La pyromanie ne se soigne pas par des médicaments, car il s'agit d'un comportement. On peut par contre l'éviter par l'apprentissage d'un comportement différent. Mais les pyromanes sont rarement en demande de soins, contrairement à des personnes cleptomanes par exemple.
C'est pourquoi une personne qui présente des symptômes de pyromanie doit être dirigée vers un médecin le plus tôt possible. Le traitement de la pyromanie peut combiner la médication et les thérapies comportementales et cognitives.
« Selon le profil du pyromane, les éléments déclencheurs peuvent être le besoin d'attirer l'attention sur lui, le besoin de passer pour un sauveur, de se dévouer au bien-être d'autrui ou au contraire le besoin de faire mal, de transgresser les lois, de se penser au-dessus de celles-ci, de satisfaire une pulsion.
Face à ce chiffre et aux multiples incendies qui ont touché la France cet été, la loi prévoit des peines sévères, allant jusqu'à dix ans de prison pour un incendie non volontaire, à la perpétuité pour un feu volontaire, comme c'est le cas dans l'Hérault et dans l'Ardèche.
"Un pyromane est quelqu'un qui va mettre le feu volontairement pour avoir une jouissance, trouver le plaisir que le feu va pouvoir lui apporter", continue-t-elle. Des actes qui n'entrent pas dans le cadre de la rationalité. À l'inverse de l'incendiaire. Voisin jaloux, volonté de détruire, velléités commerciales...
un soulagement et un plaisir intense après avoir allumé ou regardé un feu ; une fascination pour le feu et les incendies ; une absence de remords.
"Ce sont des gens qui ont un rapport à la loi qui est extrêmement restreint, qui tolère mal la frustration et qui ne sont pas concernés par les conséquences de leurs actes et qui ont des dynamiques comportementales, assez impulsives, ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas réfléchi, mais le passage à l'acte est ...
Quelles sont les peines encourues ? En cas de violation involontaire d'une obligation de prudence ou de sécurité, la peine peut aller jusqu'à 1 an de prison et 15 000 € d'amende. En cas de violation manifestement délibérée de cette obligation, la peine peut aller jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 € d'amende.
La cour d'assises est compétente pour juger ces crimes dont les peines maximales sont portées à 15 ans de réclusion et à 150.000 euros d'amende. Que l'incendie soit constitutif d'un délit ou d'un crime, les auteurs d'incendie volontaire peuvent également être condamnés à des peines complémentaires.
Se venger ou venger un proche d'une offense, d'une frustration, d'une injustice est en effet l'étiologie la plus courante des actes incendiaires comme « réaction de décharge » : licenciement professionnel injustifié, divorce, rupture affective, contrariété, querelle de voisinage, jalousie, colère contre un tiers ou une ...
Mais la pyromanie ne concerne qu'une faible proportion de la population des incendiaires - environ 3 %, à en croire par exemple la chercheuse Nina Lindberg qui a étudié le profil de 90 incendiaires récidivistes entre 1973 et 1993 dans Looking for pyromania (2005).
Selon les différentes études qui ont été menées à travers le monde, il n'y a pas de profil type à proprement parler. Un pyromane peut être un simple d'esprit, un pervers, un psychopathe... Mais aussi une personne au-dessus de tout soupçon.
"Adrénaline" et "reconnaissance sociale"
Il avait le "profil type du pyromane" selon une source proche du dossier : "Un homme de moins de 40 ans, fasciné par les flammes et en mal de reconnaissance sociale". Cette reconnaissance, il la trouvait auprès des gens qu'il sauvait.
Mais selon les informations exclusives de Stars Actu, le nom de la pyromane va bientôt être révélé, et son identité risque d'en surprendre plus d'un. Emma va en effet découvrir que la coupable n'est nulle autre que Vanessa, la nouvelle petite amie de Romain.
635-1 du C.P. définit et réprime les destructions, dégradations ou détériorations ne présentant pas un danger pour les personnes et entraînant un dommage léger. Il arrive que les destructions, dégradations ou détériorations soient de faible importance. Le dommage est alors qualifié de léger.
Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République. Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
L'incendie de végétation, qui s'est déclaré mardi autour des communes de Gignac, Saint-Bauzille-de-la-Sylve et Aumelas (Hérault) et a brûlé 800 hectares de chênes verts et de garrigue, est maîtrisé ce jeudi matin.
Réclusion criminelle,
peine criminelle de droit commun qui consiste en une privation de liberté avec, en principe, assujettissement au travail. (Elle est prononcée pour 10 ans au moins et peut, selon la gravité, atteindre quatre limites : la perpétuité, 30 ans, 20 ans, 15 ans.
Incendies du 12 septembre au départ de la commune de Saumos : Le feu est à présent fixé sur la commune de Saumos. 3 400 hectares de forêt et 4 maisons ont brûlé. Les sapeurs-pompiers restent vigilants et continuent leurs missions de surveillance, de traitement des lisières et des points chauds, avec l'aide de la DFCI.
Les motivations des pyromanes
Les motivations des personnes qui souffrent de ce trouble peuvent varier considérablement, mais elles incluent un besoin d'attention, de pouvoir ou de contrôle. Pour certains pyromanes, allumer un feu procure un sentiment de satisfaction ou de plaisir.
Ils ont appris lundi 29 août au matin, que le pyromane était un des leurs. C'est un habitant de la commune depuis toujours, un jeune homme de 19 ans, étudiant et pompier volontaire à la caserne de Soulac-sur-Mer.
Le principe est simple : brûler préventivement un secteur, pour priver l'incendie de combustible quand il va arriver sur une zone à risque, une zone d'habitation notamment. Ou brûler un secteur inaccessible, pour mieux pouvoir atteindre l'incendie lui-même.
Un homme de 44 ans suspecté d'avoir provoqué plusieurs départs de feu mercredi 27 juillet en Ardèche, avec environ 1200 hectares brûlés, «a reconnu les faits qui lui sont reprochés», a annoncé jeudi le parquet de Privas dans un communiqué.
C'est généralement la foudre et les orages secs qui sont responsables.
« On a des profils très variés, des jeunes, des mineurs, des retraités, tous les milieux sociaux sont représentés avec une majorité d'hommes », explique à l'Agence France-Presse la lieutenante-colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale.