La chirurgie est le traitement de référence des sarcomes des tissus mous et des viscères. Répondant à des règles strictes, elle est mise en œuvre par une équipe spécialisée. D'autres traitements, comme la radiothérapie, la chimiothérapie ou encore les thérapies ciblées, y sont le plus souvent associées.
L'herpès-virus lié au sarcome de Kaposi (HVSK) est aussi appelé herpès-virus humain 8 (HHV-8). Ce virus peut causer l'apparition d'un type rare de sarcome appelé sarcome de Kaposi (SK). Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait augmenter le risque de SK et de sarcome des tissus mous.
La chirurgie est la pierre angulaire du traitement curatif des sarcomes, quand celle-ci est possible et que la maladie n'est pas métastatique. Elle peut être associée à de la radiothérapie et/ou à de la chimiothérapie.
Les sarcomes évoluent de manière très différente suivant leur type et leur grade: ils peuvent se développer rapidement ou très lentement. Ils ne provoquent des métastases que dans 30% des cas.
Plusieurs dispositifs extérieurs à la famille et à l'équipe soignante peuvent également aider le patient à accepter la maladie et à faire face : il peut par exemple trouver du soutien auprès de structures d'écoute et d'information. Il peut aussi être bénéfique d'échanger avec un psychologue ou psycho-oncologue.
Le symptôme le plus fréquent d'un sarcome des tissus mous est l'apparition d'une masse ou d'une enflure. Elle peut être associée à une sensibilité locale et parfois à de la douleur à mesure que la masse grossit. Dans le cas du sarcome des os, le symptôme le plus fréquent est la douleur, souvent plus vive la nuit.
Bien qu'ils puissent se former n'importe où sur le corps, les parties les plus courantes sont la tête, le cou, les bras, les jambes, le tronc, l'abdomen et le rétropéritoine. Il peut y avoir des tumeurs des tissus mous bénignes, intermédiaires ou malignes.
La chirurgie est le traitement principal des sarcomes des tissus mous et des os lorsqu'ils sont localisés. Elle est parfois complétée par de la chimiothérapie et/ou de la radiothérapie en fonction du type de sarcome, de son grade, de sa localisation et des résultats de la chirurgie.
Le médicament anticancéreux le plus souvent utilisé dans les sarcomes est la doxorubicine. Dans les cas de sarcomes des tissus mous, cette molécule est parfois associée à l'ifosfamide ou à la dacarbazine. Dans les ostéosarcomes, elle est associée au cisplatine et au méthotrexate.
Le traitement du sarcome doit être décidé par une équipe pluridisciplinaire (oncologue, chirurgien, radiologue…) spécialisée. Si une opération doit être pratiquée, elle doit être réalisée par un chirurgien entraîné à ce type de tumeurs.
Sarcome : quel risque de récidive ? Dans le risque de récidive locale, la qualité de la chirurgie entre fortement en jeu, mais la gravité et la taille de la tumeur traitée comptent également : plus elles sont importantes, plus le risque de rechute augmente.
Les tissus mous sont les tissus qui maintiennent le squelette et les organes, comme les muscles, la graisse et les tendons. On parle aussi de tissus mous pour désigner les vaisseaux sanguins et les nerfs.
Les sarcomes ne sont pas héréditaires et sont souvent dus à des facteurs environnementaux. Il reste cependant que certaines maladies héréditaires, sont associés avec un risque de faire développer un sarcome des tissus mous.
l'exposition à des irradiations (radiothérapie), à des toxiques (chlorure de vinyle, dioxyde de thorium, dioxine et pesticides sont suspectés), ou à des virus (herpès, VIH)
les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes). Exemples: cancers du sein, des poumons, de la prostate, de l'intestin, etc. les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de «soutien»). Exemples: cancers de l'os, du cartilage, etc.
Ce que permet la radiothérapie ciblée est de vivre plus longtemps avec une maladie chronique, d'espérer guérir de nombreuses métastases, et de guérir de plus en plus de cancers de façon non invasive.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Les lipomes sont des boules de graisse lisses, rondes et relativement molles mesurant en moyenne 5 cm de diamètre. Ils se forment sous la couche superficielle de la peau (épiderme) par prolifération de cellules du tissu adipeux, sans que l'on en connaisse vraiment l'origine.
Le liposarcome est un cancer des tissus mous qui se développe dans le tissu gras qui se retrouve partout dans le corps. Les liposarcomes représentent environ 25% des sarcomes des tissus mous. Les adultes entre 40 et 60 ans sont les plus à risque de développer ce cancer.
L'angiosarcome est une tumeur maligne d'origine vasculaire, très rare et au diagnostic très sombre. Exceptée la chirurgie lorsque la tumeur est encore localisée, il n'existe aucun consensus sur le traitement de ce cancer résistant aux chimiothérapies.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Certaines tumeurs peuvent devenir « malignes » ou cancéreuses, voire agressives, c'est-à-dire former des métastases1. Si l'on connaît assez bien les mécanismes qui conduisent une tumeur maligne à devenir agressive, l'évolution d'une tumeur bénigne vers une forme maligne est moins documentée.
Ils sont généralement ovales ou ronds et peuvent se développer rapidement n'importe où dans le sein. Ils peuvent provoquer une gêne et même devenir douloureux. Enfin, les tumeurs cancéreuses du sein sont souvent dures, parfois douloureuses, de forme irrégulière et se différencient bien du tissu mammaire environnant.