Le traitement se résume donc souvent à traiter les symptômes : contre les diarrhées, on peut utiliser du diosmectite ou du racécadotril, et adopter un régime pauvre en fibres (privilégier le riz par exemple et éviter transitoirement les fruits et les légumes).
Certains traitements médicaux comme le Smecta° peuvent calmer les symptômes de la grippe intestinale. Il s'agit d'un pansement digestif permettant de calmer les diarrhées. Vous pouvez également prendre un anti-vomitif (type Vogalene°) pour calmer les nausées et vomissements s'ils sont trop importants.
Le symptôme le plus fréquent de la prolifération bactérienne dans l'intestin grêle est le ballonnement. Parmi les autres symptômes, on peut citer une gêne abdominale, une diarrhée. (Voir aussi Diarrhée chez l'enfant) La seule fréquence des selles n'est pas une caractéristique suffisante...
Pour repousser les mauvaises bactéries, on utilise les aliments «probiotiques», généralement issus de bactéries vivantes utilisées pour la fermentation lactique, comme celles qui permettent de produire du kéfir, qui les empêchent de se développer ou stimulent le système immunitaire.
Les infections gastro-intestinales peuvent être provoquées par des bactéries, des virus et des parasites. Les symptômes cliniques sont quasiment identiques. Il est donc difficile, voire impossible, de déterminer la cause pathogène au regard des seules caractéristiques cliniques.
De nombreux experts recommandent l'association de métronidazole et de ciprofloxacine. La rifaximine, un antibiotique non absorbable, à la dose de 200 mg par voie orale 3 fois/jour ou 800 mg par voie orale 2 fois/jour, peut également constituer un traitement bénéfique de la maladie de Crohn active.
Vigne. Le macérât de bourgeons de vigne a la propriété de soulager les douleurs inflammatoires au niveau du système digestif. Il se consomme à raison de 5 à 15 gouttes par jour dans un verre d'eau, environ 15 minutes avant un repas et durant 3 semaines.
Le fenouil, l'anis vert, le carvi ou le cumin sont carminatives, autrement dit, elles aident à expulser l'air bloqué dans les intestins tout en réduisant les douleurs. Les tisanes de thym, de romarin, d'anis vert, de mélisse, de menthe poivrée, ou encore de camomille sont recommandées de façon traditionnelle.
Les infections gastro-intestinales sont souvent dues à des virus ou des bactéries. Elles se manifestent par des douleurs abdominales et des diarrhées souvent accompagnées de nausées et de vomissements. La maladie guérit en principe d'elle-même, cependant il est important de boire suffisamment.
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Toutes deux se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal.
La transmission à l'Homme se fait souvent via de la viande contaminée et mangée crue ou pas assez cuite. La consommation de fruits et légumes lavés avec de l'eau contaminée, de lait cru, ou une baignade dans une eau souillée par exemple, peuvent aussi être à l'origine de ces infections.
Quel est le risque de complication ? Affectant l'ensemble du côlon, la pancolite est une forme grave de colite. En l'absence d'un traitement médical adéquat, le développement de l'inflammation peut entraîner des effets néfastes pour la santé. Une pancolite augmente notamment le risque de cancer du côlon.
Le traitement repose sur la prise de plusieurs antibiotiques et d'un médicament qui réduit l'acidité de l'estomac (appelé inhibiteur de la pompe à protons ou IPP) et dure 10 jours ou 14 jours selon les protocoles. Il permet d'éliminer l'infection dans 80 à 90 % des cas.
"Pour lutter contre les maladies inflammatoires du côlon, on fait usage de cortisone, de dérivés de l'acide aminosalicylique (4-ASA et 5-ASA), voire de traitements immuno-suppresseurs", ajoute la gastro-entérologue.
à fibres solubles : avoine, seigle, orge, aliments riches en pectine (pomme, poire, coing, baies, raisin, orange, pêche, pamplemousse) et en inuline (chicorée, oignon, ail, poireau, ail, asperge, artichaut, topinambour, salsifis, endive).
La rifaximine, un dérivé de la rifamycine ciblant le système digestif, a significativement amélioré les symptômes du syndrome du côlon irritable jusqu'à 10 semaines, après une cure courte de 15 jours.
Anti-inflammatoires
Une étude préliminaire chez 20 patients a montré que la mésalazine à la dose de 2,4 g/j diminuait l'intensité de la réaction inflammatoire chez les patients mais n'amélioraient pas les symptômes digestifs (33).
Des analyses avaient été effectuées à la demande de l'ANSM par les laboratoires qui commercialisent le Smecta. Mais aucun danger n'avait été constaté pour la population adulte.