Un panaris bactérien du pourtour de l'ongle (tourniole) est une infection aiguë douloureuse, qui régresse en général spontanément ou par des mesures d'hygiène. En cas d'aggravation, une incision-drainage de l'abcès est à effectuer par un médecin.
Pour traiter un panaris léger, autrement dit pour le "faire mûrir", il faut plonger son doigt ou son orteil plusieurs fois par jour dans un bain d'eau tiède et de gros sel. Un bain antiseptique avec de l'hexomédine transcutanée ou du dakin dilué peut aussi être utile.
L'observation de la main permet de localiser précisément l'infection, et son aspect rouge, chaud et enflé est une excellente indication. Lorsque la peau est généralement soulevée par une petite poche de pus blanchâtre et très douloureuse, c'est que l'infection est présente depuis quelques jours.
Complications du panaris
Le premier risque est que l'infection s'étende à l'ongle, aux articulations, aux tendons voire aux os de la main. « Dans les cas graves, la septicémie peut être fatale. Le germe se propage à l'organisme par la circulation sanguine.
On peut alors appliquer des packs de glace, un sac en plastique rempli de glace pilée ou un sac de légumes surgelés sur la zone douloureuse. Le cataplasme d'argile verte (aux vertus antibactériennes, cicatrisantes et anti-inflammatoires) ou des bains d'antiseptique peut soulager contre un panaris.
Le doigt à ressaut est généralement dû à des tendinites ou des ténosynovites, une inflammation du tendon mais aussi de sa gaine. Ces pathologies sont la conséquence d'une hyper-utilisation du doigt.
Au stade phlegmasique ou catarrhal, le médecin prescrit des antibiotiques par voie orale actifs sur le staphylocoque, comme de la pénicilline (Orbénine®) ou du macrolide (Pyostacine®), des soins locaux tels que des pansements à base d'antibiotiques de type Fucidine® ou Mupiderm®, ainsi que des bains de doigt dans un ...
Quand consulter le médecin pour un panaris ? Si l'inflammation n'a pas régressé au bout de 48 heures avec un traitement antiseptique local. Lorsque l'abcès est formé ou que du pus s'écoule. Si le panaris s'accompagne de fièvre.
Il consiste en des bains du doigt douloureux dans un liquide antiseptique (solution de Dakin, Hexomédine®) trois fois par jour. Entre les bains de doigts, la zone est protégée par une compresse stérile après application d'une crème antibiotique (Fucidine®, Mupiderm…) à visée antistaphylococcique.
Utilisez un produit type hexomédine ou dakin dilué, mais surtout pas d'eau de javel comme souvent cité comme remède de grand-mère, bien trop corrosive. Une fois la plaie bien molle, le pus pourra s'évacuer. Appliquez alors des compresses d'antiseptiques à nouveau et surveillez bien que l'infection n'évolue pas.
La recette est simple, il suffit de mélanger de l'eau bouillie avec de l'eau de Javel, c'est ce qui en fait une solution très peu dispendieuse. Il faut souligner que toutes les marques d'eau de Javel ne contiennent pas les mêmes concentrations d'hypochlorite de sodium.
« Il est en tout cas déconseillé de manipuler ou de tenter de percer soi-même un furoncle. Si le furoncle est particulièrement volumineux, le médecin peut pratiquer une incision de l'extrémité de ce dernier puis drainer le pus sans risque de contamination ou de surinfection », explique le dermatologue.
Des lavages à la décoction de camomille (ou des compresses chaudes imbibées de décoction de camomille). Pour cela, faites bouillir de l'eau, jetez-y des fleurs de camomille séchées (en pharmacie) et laissez bouillir au moins 5 minutes. Puis lavez vos yeux avec cette préparation tiédie (ne vous brûlez pas les yeux !).
Est-ce contagieux ? Les orgelets ne sont pas très contagieux, parce que la bactérie qui est à l'origine de l'infection ne survit pas longtemps à l'air libre. Toutefois, ils peuvent se transmettre d'un œil à l'autre (ou à une tierce personne) si l'on se frotte les yeux avec des mains non lavées, par exemple.
Un panaris est une infection cutanée et sous-cutanée (tissus situés sous la peau) d'un doigt. L'infection est due à une bactérie, le plus souvent un staphylocoque doré, plus rarement à un streptocoque ou à d'autres germes. Le panaris atteint le plus souvent les doigts des mains et rarement les orteils.
Citron. - Prendre un citron, le diviser en deux et y faire un trou. - Maintenant, insérer le doigt affecté dans ce trou pour environ 10 minutes.
Lorsque le panaris est au stade d'inflammation sans abcès, le traitement est médical et vise à faire régresser l'infection et à prévenir son extension de l'infection. Il comporte : des bains antiseptiques du doigt plusieurs fois par jour ; la prise d'antalgiques comme le paracétamol pour diminuer la douleur.
Contre la douleur provoquée par un panaris, le paracétamol peut être suffisant. A cause d'une aggravation possible de l'infection, il faut éviter les anti-inflammatoire (stéroïdiens ou non) comme l'ibuprofène.
À la phase initiale, des pansements et des bains à base d'antiseptiques cutanés comme la Bétadine® ou l'Héxomédine® sont effectués. La surveillance doit être quotidienne et la guérison obtenue en quelques jours. Si les signes cliniques s'intensifient ou que du pus apparaît, le traitement devient chirurgical.
Il s'utilise pour soigner diverses infections cutanées causées par certains types de bactéries. Parmi ces infections on relève l'impétigo et des surinfections (des infections qui se développent après que la peau ait été endommagée) consécutives à des brûlures ou à des plaies cutanées.
La chlorhexidine est une solution aqueuse antiseptique très utilisée et très bien tolérée. Elle ne pique pas, ne dessèche pas la peau et peut être utilisée sur des zones très sensibles dont des brûlures. En plus des bactéries et certains champignons, elle est aussi efficace sur certains virus.
Il est dû à une bactérie, le staphylocoque doré dans 70 % des cas (ou un entérocoque, un streptocoque, un germe anaérobie) qui pénètre sous la peau à l'occasion d'une petite blessure. Le panaris débute 2 à 5 jours après par une phase inflammatoire avec un gonflement et une rougeur douloureuse et localisée de la peau.