Quatre techniques d'impression différentes sont utilisées : l'offset, la taille douce, le transfert à chaud et la sérigraphie. L'impression des billets en euros nécessite aussi des encres à effets spéciaux qui permettent des changements de couleur selon l'angle d'observation du billet.
Vous êtes vous déjà demandé comment était fabriqué le papier destiné à imprimer les billets de banque ? Appelé « papier fiduciaire », il est créé à partir de coton et non de la traditionnelle pâte de bois. Comme pour un tissu, cela lui permettra de résister à un lavage accidentel ou d'être difficile à déchirer.
Disposant à la fois d'une papeterie et d'une imprimerie fiduciaires, la Banque de France est le premier producteur de billets en euros de l'Eurosystème.
Environ 1 milliard de pièces courantes sont frappées par la Monnaie de Paris dans son usine de Pessac chaque année. Afin de développer les marchés export, une Direction des monnaies courantes étrangères a été créée en 2010 afin de renforcer cette offre.
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
au contact du métal (le composant clé le plus caractéristique s'appelle 1-octène-2-one). Odeur humaine d'épiderme qui sera associée par le cerveau au métal.
La production des billets en euros est le fruit d'un travail en commun des banques centrales nationales (BCN) et de la Banque centrale européenne (BCE). Tout commence par une évaluation des besoins annuels de billets.
Qui crée la monnaie ? Contrairement à ce que l'on croit souvent, les instituts d'émission (BCE, Réserve fédérale américaine et toutes les autres Banques centrales), seuls habilités à imprimer des billets et à frapper des pièces, ne sont à l'origine que d'environ 10% des liquidités en circulation.
Création monétaire par la banque centrale
Les banques centrales ont le pouvoir de créer deux types de monnaies : la monnaie fiduciaire (pièces et billets) ainsi que les réserves (aussi appelées monnaie centrale ou monnaie de base).
Le salaire d'un Billettiste.
Le salaire moyen d'un billettiste en France est compris entre 1 900 et 2 200 euros bruts par mois.
Il existe sept billets de 5, 10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros, qui ont chacun des dimensions différentes et une couleur dominante qui leur est propre.
La BCE et les banques centrales des pays de la zone euro sont habilitées à émettre des billets en euros. En pratique, seules les banques centrales nationales (BCN) procèdent à l'émission et au retrait physiques des billets (et des pièces) en euros.
Premier producteur de billets de l'Eurosystème, la Banque de France a produit, depuis le lancement en 2002 de la monnaie unique, un cumul de près de 24 milliards de billets €, soit 22,5 % du volume total imprimé à ce jour.
La « planche à billets »
L'expression « faire marcher la planche à billets » désigne le fait, pour une banque centrale, de financer le déficit public en créditant le compte que l'Etat détient dans ses livres du montant de ce déficit, moyennant une rémunération.
Pour ce qui est de l'offre, l'argent est le plus souvent extrait de minerais d'autres métaux, en particulier le cuivre, les fluctuations de la demande pour ces autres métaux peuvent donc influer sur le prix de l'argent.
La Banque de France (BdF) est une institution indépendante régie par le droit public français et européen. Elle fait partie de l'Eurosystème, le système fédéral regroupant la Banque centrale européenne et des banques centrales nationales de la zone euro.
En France, les billets sont fabriqués par la Banque de France et les pièces par la Monnaie de Paris.
La pâte à papier
Les plantes annuelles à fibres longues, telles que le coton, le chanvre, le lin et le sisal, permettent la production de papiers particulièrement robustes et sophistiqués, car elles fournissent une cellulose très résistante et d'une solidité exceptionnelle.
Il n'existe pas de billets de 1 000 euros car la Banque centrale européenne n'en émet pas.
La monnaie fiduciaire émise par les banques centrales, à savoir les pièces et les billets qu'utilisent les agents non financiers, n'est adossée à aucun métal précieux. Elle a pourtant une valeur d'échange très supérieure à sa valeur intrinsèque et à son coût de production.
Les billets en euros conserveront toujours leur valeur et peuvent être échangés aux guichets des banques centrales nationales de l'Eurosystème sans limite de temps.
Les « 500 » en voie d'extinction
Beaucoup d'Européens n'en ont jamais vu la couleur – violette : depuis 2019, la production de billets de 500 euros a cessé sur décision de la Banque centrale européenne. Outre qu'il était peu utilisé au quotidien, ce billet était soupçonné de faciliter les transactions illégales.
Comment reconnaître un billet volé maculé d'encre ? Les dispositifs antivol imprègnent les billets d'encre de sécurité. Les encres les plus utilisées sont de couleurs vives (violet, vert, bleu ou rouge) ou noires. L'encre coule généralement des bords du billet vers le centre, laissant des traces caractéristiques.
Les billets sont imprimés sur du papier fiduciaire fabriqué à partir de fibres de coton, ce qui leur donne une texture particulière. Plusieurs éléments au recto sont imprimés en relief ; grâce à ce procédé d'impression, ils sont perceptibles au toucher.