Ils sont généreux et donnent ce qu'ils ont. Toujours partants pour faire la fête, ils ouvrent toutes grandes leurs portes. Les Bretons sont chaleureux, mais pas au premier abord, il faut gagner leur confiance et lorsque celle-ci est acquise alors… Ils sont fiers de leurs terres et heureux de partager leur culture.
La mentalité : les Bretons sont authentiques et accueillants
Elle dessine une façon de faire société qui semble rassurante, aux yeux des habitants mais également des néo-arrivants. 30 % des Bretons interrogés par le Baromètre des territoires citent d'ailleurs « les habitants » comme premier atout de leur région.
L'idée qu'en Bretagne la femme aurait bénéficié d'une représentation positive et exercé une réelle autorité est répandue sans qu'un besoin de vérification se soit imposé. On admet volontiers que la femme bretonne est puissante, qu'elle occupe une place éminente dans la société.
« Le Breton est calme, énergique, de conception lente et têtue, et l'un des meilleurs marins du monde », poursuit le guide, écrit à la Belle Époque, juste avant la Première Guerre mondiale.
Forme de nom commun. Forme mutée de genoù par adoucissement (g > cʼh). Tais-toi (Ferme la bouche) !
Trugarez. C'est la façon la plus connue et la plus utilisée par les bretonnants. Mais « trugarez » ne signifie pas un simple « merci » breton.
OUI YA : ya da (& laouen, 'vat...), loc. EYA (ouais)...
Pourquoi les Bretons sont têtus ? Ils ont surtout cette réputation-là parce qu'ils se sont beaucoup révoltés au cours de l'Histoire. Et pour ça, on ne peut pas les blâmer. Après, il faut avouer que vivre constamment sous la pluie, ça donne un sale caractère.
Vivre en Bretagne c'est trouver une terre d'inspiration pleine d'aventures à découvrir…les échappées belles à la voile, des randonnées dans la montagne, un terrain si riche en histoires et en mythes… Par ailleurs, il s'agit d'une région véritablement dynamique d'un point de vue économique.
Ils sont bons vivants
Si les Bretons sont si cool, c'est parce qu'ils savent profiter de la vie ! Et la vie, ils la célèbrent dans l'assiette ! On ne connaît que trop bien le kouign-amann, le fameux « gâteau au beurre », qui redonne vie à quiconque le goûte.
Dans les années 1950, la Bretagne est ainsi la région où le taux de mortalité par alcoolisme est le plus fort en France. « On fabriquait alors beaucoup d'alcools comme l'eau-de-vie ou le cidre dans la région et toute la production était bue sur place », indique Thierry Fillaut.
Ce dysfonctionnement est provoqué par une anomalie génétique dont l'origine est plus vieille que Jésus Christ. Ce sont les Celtes, en effet, qui l'ont développée les premiers face à la carence de leur nourriture en fer, sel minéral indispensable à la bonne santé.
Comme les autres langues celtiques actuelles, le breton provient historiquement des îles britanniques. Il est également apparenté au gaulois, langue aujourd'hui éteinte qui se parlait au début de notre ère dans une bonne partie de l'Europe occidentale (Belgique, France, Suisse, Nord de l'Italie).
Pokoù signifie « bisous » en breton mais il existe plusieurs variantes : Pokigoù : Des bisous ! Pokoù bras : Gros bisous ! Ur pokig bras : Un grand bisou !
L'indispensable “je t'aime” se dit “da garan”. Et comme on dit en breton, n'eus netra kreñvoh eged ar garantez (rien n'est plus fort que l'amour).
"Papa" se dit tadig. C'est le mot affectueux pour "père", ou tad. "Bonne fête des pères" en breton s'écrit gouel laouen tad.
« Karantez », c'est « l'amour » en breton.
Étymologie. Du moyen breton mam.
Comment dire bonjour en breton ? « Demat », « mont a ra » ou encore « salud ».
A savoir le ar breton correspond à la particule française le ; de plus certains suffixes sont propres à la Bretagne et permet de repérer les noms made in breizh comme -ec, -ic, -ou, -an, -en, -egan, -egen, -ès, -ez.
Avides de justice et de paix, les bretons se sont battus pour sauvegarder leur culture et leur amour pour le travail. Leur fierté, souvent apparentée au nationalisme ou au racisme, ne leur empêche pas d'être ouverts au monde et d'accepter les différences des autres.
Dans la région de Quimper, on parle des femmes « borledenn » et des hommes « glazig », car les premières portent des coiffes au large bord, et les seconds sont vêtus de vestes bleues (« glaz », en breton). D'autre part, le costume féminin reste en vigueur plus longtemps que le costume masculin.