Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
Longtemps résumée aux grands procès des dirigeants soviétiques, la répression d'État connue sous le nom de « Grande Terreur » vise l'ensemble de la population en URSS : plus de 750 000 citoyens soviétiques sont exécutés et plus d'un million de victimes sont déportées au Goulag entre 1937 et 1938.
Pendant plus d'un an, de 1937 à 1938, sur les ordres de Staline, une gigantesque vague de répression politique s'abat sur l'Union soviétique. Cette Grande Terreur fera autour de 750 000 morts et des centaines de milliers de prisonniers envoyés arbitrairement au goulag.
Objectif : Le nazisme, comme les deux autres régimes totalitaires, se maintient par une dualité séduction/terreur. Le régime plaît ou tente de convaincre par le biais de la propagande, parfois dès le plus jeune âge mais il se montre aussi dur et cruel vis-à-vis des opposants ou prétendus tels.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
En 1940, 1,5 million d'affaires sont révisées : 450 000 condamnations sont cassées, 128 000 dossiers refermés, 30 000 personnes libérées de prisons et 327 000 des camps du Goulag.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
Staline en appliquant la collectivisation a supprimé la société rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anéanti les velléités d'opposition d'un monde rural réfractaire au nouveau régime, en le poussant à fuir vers les villes.
La terreur est la réalisation de la loi du mouvement ; son but principal est de faire que la force de la nature ou de l'histoire puisse emporter le genre humain tout entier dans son déchaînement, sans qu'aucune forme d'action humaine spontanée ne vienne y faire obstacle [3][3]Hannah Arendt, Les Origines du ...
La propagande communiste est l'ensemble des actions de communication menées par les individus et partis se réclamant du communisme pour influencer la population dans le but de promouvoir l'idéologie, la vision du monde ainsi que les intérêts du mouvement communiste.
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
Une tuerie de masse est généralement définie comme un type d'homicide multiple au cours duquel un individu tue — ou avait l'intention de tuer — quatre personnes ou plus en moins de 24 h dans un même lieu, généralement public tel qu'une école, un milieu de travail, un centre commercial ou un lieu de culte (tableau 1)1–5 ...
une idéologie d'État promettant l'accomplissement de l'humanité ; un appareil policier recourant à la terreur ; une direction centrale de l'économie et ; un monopole des moyens de communication de masse.
Étroitement bornée dans le temps – seize longs mois, d'août 1937 à novembre 1938 –, elle s'interrompt comme elle a commencé : par un ordre secret élaboré par Staline et ses plus proches collaborateurs, dont le but explicite est de « déraciner » et d'anéantir les « ennemis » du pouvoir soviétique.
Grandes purges. Les « grandes purges » commencent dès le 16 janvier 1935, avec l'ouverture du procès de Kamenev, Zinoviev et 17 autres accusés, sous l'inculpation d'avoir « aménagé le terrain idéologique » à l'assassinat de Kirov avec la complicité du traître Trotski, en exil.
Il est surtout connu pour la gestion des activités de transport des prisonniers, gardiens de prisons et des camps ou Goulag (créé officiellement en 1930 en tant que "direction générale des camps") et de direction principale de la Sécurité d'État, en tant qu'ancêtre du KGB.
Quelles sont les conséquences de la Terreur ? Avec la loi du 22 prairial et l'instauration de la Grande Terreur, les députés prennent peur et décident de renverser Maximilien de Robespierre. La Terreur prend fin lors de la condamnation à mort de Robespierre le 28 juillet 1794.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Qu'est-ce que La Terreur? La Terreur est une période de la Révolution française (1793-1794) marquée par des violences et des exécutions massives pour éliminer les ennemis de la Révolution.
Après l'épisode de dirigisme économique que connaît la France sous la Terreur, la convention thermidorienne revient à une politique libérale qui est poursuivie par le Directoire.