Progressivement le régime de la terreur s'institutionnalise, et vise l'ensemble de la société. Staline s'appuie sur la soumission : o D'une police d'Etat (d'abord GPU puis NKVD en 1934). La police politique est un instrument absolu de surveillance du parti comme de la société.
Longtemps résumée aux grands procès des dirigeants soviétiques, la répression d'État connue sous le nom de « Grande Terreur » vise l'ensemble de la population en URSS : plus de 750 000 citoyens soviétiques sont exécutés et plus d'un million de victimes sont déportées au Goulag entre 1937 et 1938.
Objectif : Le nazisme, comme les deux autres régimes totalitaires, se maintient par une dualité séduction/terreur. Le régime plaît ou tente de convaincre par le biais de la propagande, parfois dès le plus jeune âge mais il se montre aussi dur et cruel vis-à-vis des opposants ou prétendus tels.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
Les estimations du nombre de victimes varient beaucoup. Pour Robert Conquest, la Grande Terreur aurait entraîné au moins six millions d'arrestations, trois millions d'exécutions et deux millions de morts dans les camps du Goulag.
Avec Robespierre, au début de 1794, la Terreur, étendue à toute la France par les représentants en mission, s'accompagne de strictes mesures de contrôle économique et d'une déchristianisation générale. Les biens séquestrés des suspects doient être distribués aux indigents (décrets de ventôse, février-mars 1794).
Pendant plus d'un an, de 1937 à 1938, sur les ordres de Staline, une gigantesque vague de répression politique s'abat sur l'Union soviétique. Cette Grande Terreur fera autour de 750 000 morts et des centaines de milliers de prisonniers envoyés arbitrairement au goulag.
Étroitement bornée dans le temps – seize longs mois, d'août 1937 à novembre 1938 –, elle s'interrompt comme elle a commencé : par un ordre secret élaboré par Staline et ses plus proches collaborateurs, dont le but explicite est de « déraciner » et d'anéantir les « ennemis » du pouvoir soviétique.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
Dans les années 1920 et 1930, des régimes totalitaires, fondés sur le contrôle total des populations, le pouvoir absolu d'un chef et la terreur, font leur apparition. Mussolini en Italie, Staline en URSS et Hitler en Allemagne imposent des dictatures où l'opposition politique est réduite à néant.
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
La terreur est la réalisation de la loi du mouvement ; son but principal est de faire que la force de la nature ou de l'histoire puisse emporter le genre humain tout entier dans son déchaînement, sans qu'aucune forme d'action humaine spontanée ne vienne y faire obstacle [3][3]Hannah Arendt, Les Origines du ...
Paysan enrichi de la Russie de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Au lendemain de la réforme de 1861, une minorité de paysans rachète la terre des nobles ou des paysans ruinés et, se lançant dans la production commerciale, s'enrichit.
Staline va s'employer à écarter du pouvoir Léon Trotski, son principal rival, accusé de « révisionnisme antibolchévik ».
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Louis Louchet, député montagnard et dantoniste de l'Aveyron, demande le premier un décret d'arrestation contre Robespierre. Hâtivement le président met la motion aux voix et la déclare aussitôt votée à l'unanimité. Louvet demande que la motion vaille aussi pour Couthon et Saint-Just.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
Le culte de la personnalité de Staline était transmis par la propagande. Nombreuses étaient les affiches à sa gloire dans la rue. Plusieurs chansons lui étaient également dédiées. La propagande le surnommait le Père des peuples.
Faire de l'URSS une grande puissance industrielle capable de se maintenir dans un monde hostile. Réduire progressivement les inégalités sociales pour aboutir à une « société sans classes » où « l'exploitation de l'homme par l'homme » aurait disparu.
Quelles sont les caractéristiques et les conséquences du régime de la Terreur ? Le 11 décembre 1792 débute le procès du roi, qui s'achève par sa condamnation à mort : il est guillotiné le 21 janvier 1793. Le vote a été serré puisque 387 voix sur 718 l'ont emporté.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Après l'épisode de dirigisme économique que connaît la France sous la Terreur, la convention thermidorienne revient à une politique libérale qui est poursuivie par le Directoire.