La prévention de l'illettrisme doit être menée dans une relation de confiance avec les familles, grâce à un dialogue entre l'École et les parents, afin d'accompagner au mieux l'enfant en difficulté, tout particulièrement dans les secteurs touchés par la grande pauvreté.
Lutter contre l'illettrisme en proposant des formations à la lecture, à l'écriture et au calcul pour ceux qui ont décroché du système scolaire (de façon à permettre leur insertion professionnelle). Procéder de même chez les personnes déjà salariées ou demandeuses d'emploi qui sont confrontées à ce problème.
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l'écrit n'est pas nécessaire. Un effritement des compétences de base lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
L'illettrisme touche majoritairement des hommes (60,5 %), des personnes de plus de 45 ans (à 53 %, mais aussi 4,6 % des 16-25 ans), vivant éloignées des grands centres urbains (26 % en zones rurales, 22,5 % dans des villes de moins de 20 000 habitants, 10 % dans des quartiers couverts par la politique de la ville).
L'illettrisme engendre un handicap aussi bien dans ses aspects pratiques que dans ses conséquences en termes de stigmatisation. Cependant, cela ne doit pas faire oublier la dimension des ressources mises en œuvre par les individus concernés.
Parmi les principales conséquences de l'illettrisme :
les difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ... les difficultés à accéder à l'information à construire de nouvelles connaissances. les difficultés à accéder à l'emploi. les difficultés à participer à la vie sociale.
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
Les États et territoires possédant les taux d'alphabétisation les plus élevés du monde sont Andorre, le Groenland (Danemark), la Corée du Nord, l'Ouzbékistan, et l'Ukraine. Les pays ayant les taux d'alphabétisation les plus faibles sont la Somalie, le Niger, le Tchad, le Soudan du Sud et l'Afghanistan.
«L'illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui, bien qu'ayant été scolarisées, ne parviennent pas à lire et comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne, et/ou ne parviennent pas à écrire pour transmettre des informations simples.
Les libertés pour les personnes atteintes d'illettrisme sont plus ou moins réduites. Par exemple il sera difficile pour ces personnes d'avoir une liberté d'expression que ce soit sur les réseaux sociaux, des forums ou même en public. Il sera également compliqué d'avoir une liberté culturelle par rapport à la lecture.
L'analphabète n'a pas appris à lire et à écrire dans sa langue, pour la simple raison que, bien souvent, il n'est pas allé à l'école. L'illettré, lui, a été scolarisé mais cet apprentissage n'a pas conduit à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ou bien cette maîtrise a été perdue.
On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.
Illettré = qui, bien qu'ayant été scolarisé, est incapable de maîtriser la lecture et/ou l'écriture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
ILLETTRISME – Selon le ministère de l'Education nationale réalisée auprès de 760 000 jeunes de 16 à 25 ans, un jeune Français sur 20 est en situation d'illettrisme en France et un sur 10 est confronté à des "difficultés en lecture."
Lutter contre l'analphabétisme
travailler auprès des familles pour lutter contre le décrochage scolaire et inciter les parents analphabètes à accompagner leurs enfants vers une scolarité sereine et primordiale. permettre à tous d'accéder à des études qu'elles soient supérieures ou qualifiantes.
La lutte contre l'illettrisme et toutes les actions qui concourent au développement des compétences de base dans notre société contribuent donc très directement à améliorer le recours aux droits, à faciliter l'insertion sociale et professionnelle, à réduire la pauvreté.
Enseignement de la lecture et de l'écriture à un groupe social déterminé. (Habituellement, ce terme s'applique surtout à l'enseignement des adultes.)
Si, à l'échelle mondiale, le niveau d'instruction a globalement progressé, il présente encore de considérables disparités selon les pays. Ainsi il reste encore 950 160 millions d'adultes illettrés dans le monde, dont la moitié vit en Asie, essentiellement en Inde, en Chine, au Pakistan et au Bangladesh.
Le taux d'alphabétisme en France est en effet évalué à 99 %. Les personnes actives sont massivement représentées parmi les illettrés (51 %), tandis que seulement 10 % sont au chômage.
Selon un récent rapport de l'OCDE (Organization pour la coopération et le développement écononmique), le Canada est le pays ayant le plus haut taux de citoyens détenant un diplôme d'études supérieures (collège ou université), soit 51%, au monde.
Les États d'Afrique possédant les taux d'alphabétisation les plus élevés sont l'Afrique du Sud, les Seychelles, Maurice, la Libye, et Sao Tomé-et-Principe. Les pays du continent ayant les taux d'alphabétisation les plus faibles sont la Somalie, le Niger, le Tchad, le Soudan du Sud et la Guinée.
analphabète adj. et n. Qui ne sait ni lire ni écrire ; illettré.
La ruralité, la pauvreté et le manque de développement du système éducatif d'un pays sont parmi les principaux facteurs d'illettrisme dans sa population.
Enquête Information et Vie Quotidienne : L'illettrisme, un problème préocupant en Guadeloupe. Lire, écrire ou comprendre un texte ne sont pas des acquis pour tous. Parmi les Guadeloupéens âgés de 16 à 65 ans, 25 % éprouvent des difficultés suffisantes pour les gêner au quotidien.
Le taux d'analphabétisme, estimé à presque 9 personnes sur 10, soit 87 pc en 1960, est passé à plus de 6 personnes sur 10 en 1982, à 4 personnes sur 10 en 2004 et à 3 personnes sur 10 en 2014, soit 32 pc de la population marocaine, enregistrant, ainsi, une baisse des deux tiers sur un demi-siècle (54 ans), précise le ...