Le traitement des discopathies consiste surtout à soulager la douleur lors des crises. Pour cela, on utilise des médicaments antalgiques, anti-inflammatoires et myorelaxants, associés à du repos. Des infiltrations de corticoïdes peuvent être réalisées lorsque les douleurs ne sont pas soulagées par les médicaments.
Il faut donc bien s'hydrater la journée, pour « repulper » le disque de son eau pendant la nuit. La meilleure position pour que le disque se réhydrate est la position « allongé sur le dos ». Cette position est encore plus réparatrice avec un coussin sous les genoux et une bascule du bassin.
En cas de discopathie L4L5 ou L5S1, le médecin prescrit des anti-inflammatoires qui permettent de soulager les douleurs. "Les anti-inflammatoires cortisoniques sont plus efficaces que les anti-inflammatoires non stéroïdiens si la personne est vraiment bloquée" informe le rhumatologue.
Ces résultats n'étonnent pas Richard Chevalier, spécialiste en physiologie de l'exercice et auteur de nombreux ouvrages sur l'activité physique : « Dans bien des cas, l'exercice physique peut contribuer à la régénération des disques intervertébraux qui sont alors mieux irrigués et mieux nourris. »
Pour cela, une solution d'acide hyaluronique sera injectée dans le noyau pulpeux pour le combler et le réhydrater. Par ailleurs, un biomatériau biomimétique reproduisant la structure de l'anneau fibreux sera développé et implanté dans la déchirure de l'anneau fissuré.
Or, avec les années, les disques dégénèrent, c'est-à-dire qu'ils perdent de leur capacité à bien faire leur travail. C'est le début d'un processus de dégradation de la vertèbre et du disque intervertébral.
Les hernies discales les plus graves sont opérables, mais l'acte chirurgical laisse des tissus endommagés. Un implant biomimétique en développement aiderait ceux-ci à se régénérer, prévenant ainsi l'apparition de nouvelles hernies.
L'une des techniques prometteuses pour cette application est la thérapie cellulaire. Cette technique consiste à injecter des cellules et des molécules particulières, éventuellement encapsulées dans des matrices biocompatibles, dans l'objectif de régénérer le disque, notamment sa partie centrale : le noyau pulpeux (NP).
Une discopathie peut affecter un ou plusieurs disques. En outre, le disque L5 et S1 est le plus souvent touché. C'est également l'une des maladies les plus courantes affectant la colonne vertébrale ! Si la discopathie est sévère, elle peut également favoriser l'apparition d'arthrose.
Des conseils avisés pour mieux gérer sa discopathie
Le médecin expert conseille à Lisa de pratiquer des activités physiques, notamment celles qui favorisent le gainage (travail des abdominaux et des fessiers) afin de stabiliser le rachis et de soulager les disques dans leur travail.
En général, avec les années, les choses s'arrangent. "Les choses s'arrangent car le disque est fait à 80% d'eau et 20% de protéines donc avec les années, il diminue de taille, il se déshydrate en quelque sorte et donc cette image de discopathie, de pincement discal, est souvent normale avec les années.
Le pincement discal est quelque chose de très fréquent. Il s'agit d'un disque situé entre les vertèbres et servant normalement d'amortisseur qui a tendance à s'écraser, se pincer; devenir plus fin. Tout d'abord, le pincement n'entraîne pas spécialement de problème par lui-même.
La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
La kinésithérapie, qui permet de renforcer les muscles et d'harmoniser leur fonctionnement et de pallier l'insuffisance du disque ; le massage effectué par un kinésithérapeute permet de réduire la douleur, en détendant les muscles et en luttant contre les attitudes posturales douloureuses, mais pas en période aiguë.
En cas de discopathie, il convient de : favoriser les aliments alcalins tels que les légumes, les pommes de terre, etc. ; éviter les aliments acidifiants tels que les sucreries, la viande, etc. pour diminuer les douleurs inflammatoires, les acides aggravant l'inflammation.
Le rééquilibrage alimentaire est un bon moyen de contrôler cette inflammation. Limitez vos apports en graisses saturées (beurre, crème fraîche) au profit des oméga-3 : huile de colza, d'olive, de lin, de chanvre, poissons gras. Augmentez votre consommation de fruits et légumes riches en antioxydants.
un déficit moteur au niveau des jambes et/ou des pieds, entraînant des difficultés à marcher voire une claudication neurogène (sensation de fatigue et/ou de fourmillement au niveau des jambes au bout d'un certain temps de marche, nécessitant de s'arrêter et/ou de s'asseoir).
La marche à pied et ses variantes comme la marche nordique ou la randonnée sont particulièrement indiquées en cas de mal de dos. "Ces activités permettent de muscler le dos et renforcer les muscles de la posture tout en gardant bien les courbures physiologiques de la colonne vertébrale, précise notre spécialiste.
Lorsque la hernie discale se situe au niveau du bas du dos, la douleur dans une jambe (la « sciatique ») peut s'accompagner de raideur, de sensations de brûlure, de fourmillements ou d'engourdissement dans la jambe ou le pied.
La discopathie dégénérative (ou dégénérescence discale) est un processus de détérioration progressive du disque intervertébral. Le disque intervertébral a pour fonction de séparer les vertèbres les unes des autres et de permettre le mouvement de ces dernières grâce à ses propriétés d'articulations.
L'eau est un élément nécessaire pour être en bonne santé et éloigner les douleurs, notammelnt celles liées au dos. Il est recommandé de boire entre 1,5 litres et 2 litres par jour. Les eaux minérales riches en magnésium, en calcium, en soufre sont à privilégier en cas de lombalgies.
Définition : qu'est-ce que la discopathie lombaire ou cervicale ? La discopathie touche le disque intervertébral, il s'agit de la maladie la plus fréquente de la colonne vertébrale. Quand elle est liée à l'arthrose, cette forme de détérioration progressive s'appelle la discopathie dégénérative.
Très fréquente, la discopathie est une atteinte du disque situé entre 2 vertèbres de la colonne vertébrale. On parle de discopathie protrusive quand un disque s'affaisse et s'étale en faisant une saillie dans le canal lombaire ou cervical.
Les disques intervertébraux permettent d'amortir les chocs et les pressions de la colonne vertébrale (1). Rôle dans la mobilité. Les disques intervertébraux permettent de créer une certaine mobilité et flexibilité entre les vertèbres (2). Rôle dans la cohésion.