Une douleur à l'extrémité de la verge. La sonde peut irriter le canal de l'urètre à l'extrémité de la verge. On peut limiter cela en maintenant la sonde fixée à la cuisse par un sparadrap, qui limite les mouvements de la sonde et appliquer un gel anesthésiant au bout de la verge.
Des médicaments (anti-inflammatoires, paracétamol, anticholinergiques) peuvent calmer efficacement l'irritation de la vessie. Parlez-en à votre médecin traitant qui verra s'il est utile de contacter votre urologue.
Cette sonde frotte dans la vessie et peut donner des douleurs du bas-ventre, des envies impérieuses et fréquentes, des brûlures, du sang et des douleurs du dos. C'est en général à cause de cette irritation qu'elle est mal supportée.
Il est inutile de rincer l'intérieur de la sonde. Quand vous êtes allongé, le tuyau de la sonde doit être sur la jambe (et non dessous). Ne dormez pas avec la poche dans le lit. Pour permettre le bon écoulement des urines vérifier régulièrement que l'ensemble du système soit perméable (ne soit pas coudé).
Attachez le sac à votre jambe et assurez-vous qu'il n'est pas trop serré. Assurez-vous que le sac est suffisamment bas pour que le cathéter ne se torde pas, mais reste au-dessus du genou. Videz ce sac à chaque 2 ou 3 heures pour qu'il ne soit pas trop rempli. Ne le laisser jamais se remplir plus qu'au ¾.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ; Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre.
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.
La poche est stérile, elle ne doit être changée que si cela est nécessaire (désadaptation fortuite, caillots…) et par un infirmier - Boire au minimum 1,5 litre de boisson par jour sauf contre-indication particulière. - Vous pouvez prendre une douche. il ne faut pas déconnecter la sonde de la poche sous la douche.
Réalisez une toilette intime à l'eau et au savon (ne pas oublier de décalotter la verge), rincez, séchez. Des lingettes non alcooliques peuvent être utilisées également. 5. Introduisez doucement et sans forcer la sonde dans l'urètre.
Un sachet de 10 compresses stériles antiseptique. Polyvidone iodée (Bétadine® gynécologique ou dermique) ou chlorhexidine aqueuse à 0,05% ou hypochlorite de sodium (Dakin® Cooper stabilisé ).
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite. Vous contrôlez le moment et la manière dont vous vidangez votre vessie.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Pour soulager rapidement et efficacement, une seule solution : vider la vessie par la pose d'une sonde urinaire ou d'un cathétérisme sus pubien (petit tuyau placé sous anesthésie locale à travers la paroi abdominale dans la vessie, relié à une poche collectrice) provisoire ou maintenu pendant plusieurs jours.
Buvez de l'eau en quantité suffisante pour que vos urines restent rosées et pour éviter la formation de caillots de sang dans la vessie. Si vous avez : Des envies trop pressantes ou trop fréquente d'uriner. C'est lié à la présence de la sonde dans votre vessie.
L'eau du robinet, ou une eau en bouteille faiblement minéralisée (Évian, Volvic, eau de source...) fait parfaitement l'affaire. Lorsqu'il s'agit de calculs à base d'acide urique, une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, La Salvetat, Perrier...) diminuera l'acidité des urines et préviendra ainsi leur formation.
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
La sonde permet de vider la vessie et éviter des douleurs et des dommages aux reins. Pendant combien de temps dois-je garder la sonde ? Elle peut rester en place de une à plusieurs semaines. Le médecin verra quel est le meilleur moment pour l'enlever.
Quels traitements pour ces spasmes ? Des médicaments antimuscariniques amoindrissent les symptômes de la vessie hyperactive. Ils peuvent calmer les spasmes de la vessie et atténuer les fuites urinaires. Un antispasmodique urinaire (mirabégron) est aussi utilisé contre l'incontinence par impériosité.
Vérifiez souvent l'appareillage : vérifiez que la sonde urinaire et le sac de drainage ne sont pas tordus ou pliés. Videz le sac de drainage au moins 3 fois par jour : le matin, en après-midi et au coucher (ou plus souvent si nécessaire). Il doit être vidé s'il est plein au 2/3.
Il doit être impérativement en déclive (positionné plus bas que la vessie quelle que soit la situation : allongé, assis, marche).
Après la pose de sonde double J, il vous est recommandé de boire abondamment (au moins 2l par jour), d'uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines ne deviennent rouges par irritation de la sonde.