Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
Staline crée une police politique (NKVD) chargée de surveiller et de terroriser la population. Tous les opposants supposés sont emprisonnés, exécutés ou déportés dans les camps de travail du Goulag en Sibérie où ils sont réduits à l'esclavage.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Il utilise à fond les médias (presse, radio, télévision, cinéma) et les mouvements collectifs. (L'Armée Rouge, ses chants, les parades…) La propagande officielle dresse de Staline un portrait des plus élogieux. Elle développe le mythe du chef infaillible qui entraine derrière lui toute la société.
Pendant plus d'un an, de 1937 à 1938, sur les ordres de Staline, une gigantesque vague de répression politique s'abat sur l'Union soviétique. Cette Grande Terreur fera autour de 750 000 morts et des centaines de milliers de prisonniers envoyés arbitrairement au goulag.
Longtemps résumée aux grands procès des dirigeants soviétiques, la répression d'État connue sous le nom de « Grande Terreur » vise l'ensemble de la population en URSS : plus de 750 000 citoyens soviétiques sont exécutés et plus d'un million de victimes sont déportées au Goulag entre 1937 et 1938.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
La répression était menée par la Tchéka et ses successeurs, ainsi que par d'autres organes de l'État. Les périodes de répression accrue incluent la terreur rouge, la collectivisation, les Grandes Purges, le complot des blouses blanches, ainsi que d'autres.
La propagande est un ensemble de techniques de persuasion mises en œuvre pour propager, par tous les moyens disponibles, une opinion ou une idéologie. Ces techniques sont exercées sur une population afin de l'influencer, voire de l'endoctriner.
Enfin, Staline vise à contrôler l'ensemble de la société. La population est encadrée étroitement par une propagande efficace (chants, affiches, cinéma...). De plus, une police politique, le NKVD, surveille la population en permanence et traque les opposants.
La Terreur se caractérise ainsi par un état d'exception destiné à endiguer militairement, politiquement, et économiquement la crise multiple à laquelle le pays est alors confronté.
Staline accuse les paysans aisés, surnommés « koulaks » (d'un mot russe qui désigne un prêteur sur gages), de faire obstruction à sa nouvelle politique au nom de leurs intérêts particuliers.
Staline a connu une ascension fulgurante
Organisations de grève, braquages de banques pour renflouer les caisses, assassinats, incendies, exécutions de civils… de nombreux historiens font état de ses méthodes froides et cruelles avant même sa prise de pouvoir.
Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
En conclusion, l'Urss de Staline contrôle toute la population, des enfants aux adultes par la propagande, un culte de la personnalité et l'embrigadement des enfants. Ceux qui résistent malgré tout sont victimes de la terreur et éliminés.
Après la mort de Lénine en 1924, Staline s'impose progressivement comme dirigeant de l'URSS. Dès 1928, il y installe un régime totalitaire, marqué par la suppression des libertés, la violence de la répression et par le strict contrôle de l'économie par l'État.
Théories. Edward Bernays est souvent mentionné comme le père de la propagande moderne ou, plus précisément, de la propagande politique institutionnelle et de l'industrie des relations publiques, et par suite comme celui du spin, autrement dit de la manipulation de l'opinion.
La propagande nazie faisait partie des attributions du ministère du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande, dirigé par Joseph Goebbels. Le parti nazi avait lui aussi son office de promotion : la Reichspropagandaleitung der NSDAP, également dirigée par Goebbels.
Edward Bernays, le père de la propagande et de la manipulation de masse. REPLAY. Comment influencer les foules ? À travers la figure d'Edward Bernays (1891-1995), l'un des inventeurs du marketing et l'auteur de "Propaganda", un passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement".
Le projet stalinien rappelle, à certains égards, celui de Pierre le Grand : un projet volontariste de développement accéléré sans émancipation. Le premier objectif fixé par Staline et son groupe, à la fin des années 1920, est de faire de l'U.R.S.S. une grande puissance industrielle et militaire.
La collectivisation est une politique agricole menée par le gouvernement de Joseph Staline en Union soviétique entre 1929 et 1939. L'objectif de cette politique était de consolider la structure agraire dans des fermes collectives : les kolkhozes et les sovkhozes.
I/ Une économie socialiste
En 1928, Staline abandonne la NEP qui a restauré l'économie. Il veut édifier le socialisme, étape nécessaire, selon lui, pour parvenir au communisme. L'économie socialiste vise à créer une société sans classes et, pour cela, l'état s'approprie les biens de production et gère l'économie.
La Terreur est officiellement déclarée par la Convention le 5 septembre 1793. Les Girondins, accusés d'être trop mesurés, sont guillotinés en place publique, comme bientôt tous les adversaires déclarés ou soupçonnés de la République.
Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, est un avocat et homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras (Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais) et mort guillotiné le 10 thermidor an II ( 28 juillet 1794 ) à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde).