La psychothérapie est le traitement recommandé et efficace pour le trouble de la personnalité borderline. La majorité des personnes vont mieux et ont une amélioration des symptômes avec un suivi psychiatrique ou psychologique bien conduit.
A l'inverse de la bipolarité qui est un trouble de l'humeur et qui nécessite le recours aux médicaments, seul le suivi d'une psychothérapie permet aux borderline d'aller mieux. Les thérapies reconnues comme les plus efficaces sont la « thérapie comportementale dialectique » (TDC) ou la « thérapie des schémas ».
Dans la majorité des cas, le trouble de la personnalité limite se traite par la psychothérapie. Il est parfois approprié de combiner différents types de psychothérapies. Certaines personnes doivent aussi prendre des médicaments.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Les complications possibles du trouble borderline
Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi. Les personnalités borderline ont souvent des conduites addictives. Le taux de suicide chez les personnes borderline est particulièrement élevé.
Quand on est borderline, les médicaments peuvent aider mais ce n'est pas la panacée. Ils peuvent permettre de passer des caps difficiles. Le traitement psychothérapeutique est le traitement qu'il faut aux patients, avec un psychiatre ou un psychothérapeute qui connaît le traitement. Un borderline peut guérir.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
Il existerait, dans le trouble borderline, une prédisposition génétique. Les risques de souffrir de cette maladie sont plus élevés si sa mère, son père ou sa sœur en souffre par exemple.
Bien qu'il attire moins l'attention que d'autres problèmes de santé mentale graves, comme le trouble bipolaire ou la schizophrénie, le nombre de personnes aux prises avec un tpl est semblable ou supérieur au nombre de personnes aux prises avec ces problèmes de santé mentale.
Un conjoint rassurant, valorisant et protecteur sera le " tuteur de résilience " pour le sujet borderline, si il se montre suffisamment affectueux et respectueux, parfois il sera dans la perspective de demander de l'aide auprès d'un professionnel pour lui et son partenaire, en proposant d'être associé à son travail ...
Les problèmes interpersonnels peuvent être atténués avec l'aripiprazole, le valproate et le topiramate. La dysrégulation émotionnelle peut être atténuée avec l'aripiprazole, l'olanzapine, l'halopéridol, le topiramate, la lamotrigine et le valproate.
Les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline ont des difficultés à contrôler leur colère, elles s'irritent souvent de façon injustifiée et excessive. Elles peuvent exprimer leur colère par des sarcasmes cinglants, de l'amertume ou des diatribes virulentes.
Un autre mécanisme du trouble borderline à haut potentiel est l'anorexie des émotions dans laquelle vous refusez consciemment ou inconsciemment d'intérioriser l'affection et l'amour. Lorsque les autres vous complimentent, vous vous sentez mal à l'aise ou changez de sujet.
Les bipolaires ont des épisodes psychotiques ponctuels, rythmant un état de dépression quasi constant. Les borderline, eux, peuvent passer d'un état à l'autre plusieurs fois au cours de la même journée.
Ne pas se laisser déborder par le jeu relationnel. Avoir en tête que ces personnalités peuvent très bien s'investir et avoir une vie sociale et professionnelle correcte. Etre attentif et à l'écoute, car ces personnes peuvent se déprimer rapidement, voire être suicidaires en cas de choc émotionnel...
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
Elles sont fatigantes et mènent souvent à des ruptures de lien ou un éloignement sur le long terme. Cette situation est très douloureuse pour la personne borderline. De plus, ces ruptures ne font que confirmer sa croyance selon laquelle elle sera toujours abandonnée dans ses relations.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.
Aucun remède miracle n'existe pour traiter le TPL. La thérapie demeure le meilleur traitement. «Après une thérapie de deux à cinq ans à raison d'une ou deux fois par semaine, 90% des patients rapportent une amélioration très significative, voire une rémission totale», affirme Sébastien Bouchard.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Vivre avec un proche Borderline
Etre une présence, mais aussi être discret pour lui laisser lui laisser prendre ses responsabilités. Ne pas l'infantiliser, ne pas le juger ou lui faire des remarques blessantes qu'il risque de le rabaisser.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.