Une reprise du sport en douceur. Marina est suivie à l'institut Gustave Roussy à Paris qui mène des recherches pour aider les femmes à mieux supporter ce médicament. Une des solutions préconisée est la reprise de l'activité physique. Petit à petit, la quinquagénaire reprend donc le sport, et en parallèle Tamoxifène.
Exemestane (Aromasine™)
C'est un anti-aromatase stéroïdien irréversible. Sa prescription après 2 ou 3 ans de tamoxifène, est plus efficace que le tamoxifène seul pendant 5 ans en situation adjuvante et est considéré comme un traitement de première intention au stade métastatique.
Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n'importe quand pendant l'hormonothérapie, tout de suite après ou quelques jours voire quelques semaines plus tard. Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années à la suite de l'hormonothérapie (effets tardifs).
Les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur, la dépression, la fatigue, la prise de poids et une perte de libido sont des effets secondaires communs du tamoxifène.
Il conviendra plutôt de diminuer les apports énergétiques en favorisant les fruits et légumes et en limitant les aliments gras et sucrés. De plus, dans la mesure du possible, la pratique de 30 minutes d'activité physique quotidienne adaptée est conseillée.
Les traitements du cancer du sein font-ils vraiment grossir ? « Oui ! » répondent un grand nombre de lectrices d'Amoena Life. « Peut-être, » disent les experts. Par exemple, selon l'association britannique Cancer Research UK, moins de dix pour cent des femmes sous tamoxifène prendraient du poids.
Il est dorénavant recommandé d'attendre non plus 3 mois, mais 9 mois après l'interruption du tamoxifène avant de concevoir un enfant. Une décision qui bouleverse la vie des femmes qui, comme Manon, souhaitent devenir mère avant la fin de leur hormonothérapie.
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
Le traitement par hormonothérapie provoque chez 20 à 50 % des patientes des douleurs musculosquelettiques qui débutent le plus souvent durant les premiers mois de traitement. Elles peuvent s'atténuer en quelques semaines, voire quelques mois et cessent après le traitement.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
La fatigue, une prise de poids et des bouffées de chaleur sont également en rapport avec cette privation hormonale. En cas de prise d'anti-aromatases, des douleurs musculaires et articulaires peuvent être ressenties.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
Privilégiez les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…) Limitez la consommation de produits sucrés, salés et gras. L'équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou une journée mais plutôt sur la semaine.
Chez les femmes non ménopausées, l'hormonothérapie de référence est le tamoxifène. En cas de tumeur à haut risque, ainsi que chez les femmes très jeunes, une suppression ovarienne associée à un inhibiteur de l'aromatase (ou, de façon moins consensuelle, au tamoxifène) peut être envisagée d'emblée.
Un cancer est hormonodépendant ou hormonosensible lorsque des hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles.
Le tamoxifène se prend une à deux fois par jour (suivre la prescription médicale) au même moment chaque jour, au cours ou en dehors des repas. Les comprimés ne doivent pas être mâchés ou écrasés. - Pour le moment de prise : choisir un moment dans la journée qui vous permettra de ne pas oublier la prise du médicament.
La fatigue liée au cancer est plus intense et plus difficile à gérer que les autres types de fatigue. Elle est souvent liée à la maladie elle-même et/ou aux effets secondaires des traitements. Des solutions existent pour la réduire permettant d'améliorer le bien-être physique et la qualité de vie.
Raison principale : les effets secondaires. Problèmes articulaires (chevilles, genoux, hanches), bouffées de chaleur, prise de poids, migraines… La liste est longue de tous ces maux qui, au quotidien et trois à cinq ans durant (voire sept à dix), rongent la vie des malades.
Bien s'alimenter pendant et après la radiothérapie est important pour qu'une personne se remette du traitement. Les nausées et vomissements peuvent être un effet secondaire fréquent de la radiothérapie externe, en particulier si la zone de traitement comprend l'estomac et l'abdomen.
Le tamoxifène aurait la capacité d'empêcher la production de ces hormones, ce qui réduirait le risque de récidive du cancer et augmenterait les chances de survie.
Seuls les antidé- presseurs n'ayant pas d'interaction sur le CYP2D6 tels que le citalopram (Seropram®) l'escitalopram (Seroplex®) et la fluvoxamine (Floxyfral®) ou une action très faible comme la sertraline (Zoloft®) et la duloxétine (Cym- balta®) sont actuellement autorisés en association avec le tamoxifène [38].
Le traitement hormonal fait grossir.
La raison : les ovaires sécrètent moins d'hormones sexuelles. Résultat, notre métabolisme ralentit et notre corps a tendance à se « masculiniser », d'où l'épaississement de la taille.
La prise de poids au niveau du ventre peut provenir de différents facteurs : une mauvaise alimentation, un manque d'activité physique, l'âge, des facteurs hormonaux comme la ménopause ou l'andropause. En général, les kilos pris au niveau du ventre sont plutôt difficiles à perdre.
Certains types de cancer peuvent entraîner un gain de poids. Le cancer de l'ovaire et le cancer colorectal, par exemple, peuvent causer l'accumulation de liquide dans les jambes ou l'abdomen. Ce type d'œdème porte le nom d'ascite.