Concernant les traitements, les spécialistes font appel aux thérapies cognitivo-comportementales, utilisées en psychothérapie pour atténuer les réactions négatives. "Ce sont des traitements sur l'acceptation, on demande aux personnes de porter l'attention sur elles-mêmes et moins à l'extérieur.
La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.
On l'appelle misophonie, il s'agit d'une pathologie caractérisée par des réactions impulsives, de l'irritabilité et même de la colère face à certains sons d'origine humaine, et notamment les bruits de mastication.
«Cela leur donne l'impression que les sons s'immiscent en eux.» Les chercheurs attribuent ce phénomène aux neurones miroirs du cerveau, qui s'activent lorsqu'une personne effectue une action ou lorsqu'elle voit d'autres individus exécuter des mouvements spécifiques.
Cela vous dégoûte et peut vous rendre violent ? Vous souffrez alors de misophonie. La misophonie est littéralement la haine du son. Il s'agit d'un trouble neuropsychique dû à la connexion forte entre la région du cerveau qui traite le son et celle qui contrôle la bouche et la gorge.
En plus d'un suivi clinique, les personnes misophones peuvent adopter certains comportements au quotidien pour limiter la gêne : écouter de la musique pour se relaxer. Effectuer des exercices de respiration comme la cohérence cardiaque qui permet de moduler la fréquence cardiaque et ainsi limiter le stress.
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
Cette maladie porte un nom : la misophonie, littéralement "la haine du son". Longtemps ignorée, cette affliction a été identifiée en 2000 par les chercheurs américains Margaret et Pawel Jastebroff.
La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
La misophonie est un trouble neurologique qui implique une tolérance réduite aux sons (souvent des bruits de bouche et de gorge tels que la mastication, les ronflements, la déglutition, la toux...). Ces sons provoquent chez une personne misophone un sentiment de dégoût, d'irritation, de stress, voire de colère.
Suis-je misophone : les signes à repérer
Une personne misophone ne supporte pas, ou plus, certains sons du quotidien. Il s'agit bien souvent de bruits produits par son entourage, comme le bruit des doigts qui courent sur un clavier d'ordinateur, les ronflements ou les bruits de bouche à table.
Une misophonie non traitée peut en effet rapidement empirer, parfois jusqu'à provoquer l'isolement social de la personne en souffrant. Lorsque la misophonie est associée à des acouphènes, une thérapie d'adaptation aux acouphènes peut également permettre de la soulager.
Dans certains cas, l'hypnose peut donner de bons résultats et réussir à atténuer, voire faire disparaître le trouble. Par ailleurs, les traitements médicamenteux comme les antidépresseurs ou bien les anxiolytiques ne semblent pas démontrer une quelconque efficacité dans le traitement de la misophonie.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Isolez vos murs pour bloquer la transmission sonore
Il existe différentes techniques d'habillage de murs pour limiter la transmission directe des sons : la peinture anti-bruit : posée sur la sous-couche insonorisante, elle peut réduire le bruit jusqu'à un 15 dB.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
La misophonie se détecte lorsque les petits bruits environnements deviennent agaçants et irritants. Fréquemment, les sons gênants qui reviennent le plus chez les patients atteints de misophonie sont les bruits de bouche, nasaux, clavier ou encore les fourchettes qui grincent dans l'assiette.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Pour l'instant les patients atteints de misophonie n'ont pas d'autres choix que de prendre sur eux lorsqu'ils sont à table.
La peur de l'échec, du changement, de sortir de sa zone de confort ; Des conflits internes ; La peur de ne pas être à la hauteur des attentes des autres.
Le bruit est une cause de stress. Celui-ci déclenche des réactions dans le corps, dont la sécrétion de certaines hormones comme l'adrénaline et le cortisol. Ces réactions expliquent le développement de maladies du cœur et des vaisseaux sanguins (cardiovasculaires) après plusieurs années d'exposition au bruit.
Misophonie, quand le bruit devient insupportable.