Un discours réussi, c'est d'abord un discours pensé et construit en amont. Demandez-vous toujours pourquoi vous prenez la parole et pourquoi ce que vous dites mérite d'être entendu. Renseignez-vous aussi sur votre auditoire pour adapter vos mots et expressions. Le but : rester cohérent avec la culture de votre public.
L'introduction, la première marche d'un bon discours
La première étape lorsque vous commencez un discours est d'attirer l'intérêt du public. Pour cela, votre introduction doit être réussie et votre première phrase, percutante. Durant cette phase, vous devez faire en sorte que le public se pose des questions.
« Arrivez la tête haute, avec le sourire et regardez l'assemblée pour capter son attention », explique Philippe Janiaux. Et si vous ne vous sentez pas à l'aise, mieux vaut le dire. « Il faut éviter de masquer son émotion à tout prix, soyez honnête et dites à votre auditoire que cet exercice n'est pas évident pour vous.
Établissez un contact visuel avant de saluer la personne.
Lorsque c'est fait, dites « Bonjour, comment allez-vous ? » ou quelque chose de semblablement amical. Restez dans le ton. Si tout le monde dit « Salut » au lieu de « Bonjour », dites « Salut ».
Pendant un entretien : Se focaliser sur son rythme et son débit de parole, penser à sa position : Ouvrir le thorax et mettre les épaules en arrière, se tenir droit, respirer lentement. Porter son attention sur le contact avec le sol dans ses chaussures.
Ajoutez des exemples concrets, utilisez des métaphores, faites des comparaisons avec des choses familières pour le public. Il faut que le discours soit le plus « visuel » possible pour que l'auditoire puisse suivre facilement. Ensuite seulement, rédigez votre accroche.
Pour accrocher, il va falloir attiser la curiosité, capter l'attention. Pour ce faire, captez par une posture stable et le regard. Puis entamez votre discours en donnant l'impression au public qu'il est en plein milieu d'une conversation.
Le titre de mon exposé est ... Aujourd'hui, nous sommes réuni(e)s ici pour parler de… / aborder la question / débattre de … Aujourd'hui, nous allons parler de … Présentation du titre Dans mon exposé, je vais parler de / je vais vous présenter/montrer..
Parlez au public et non à la présentation. Ne regardez pas l'écran afin de ne pas tourner le dos au public. Assurez-vous de ne pas vous tenir devant le support visuel et de ne pas le cacher. Quand vous apporter une nouvelle information, laisser du temps à l'audience pour l'absorber avant d'en parler davantage.
Boule au ventre, sueurs froides, nausées, tremblements, cœur qui bat à toute allure… Vous rencontrez ces symptômes de stress bien souvent à l'approche de la prise de parole en public ? Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie.
La peur de parler en public provient d'un manque de confiance en soi. Une impression qui se dissipera certes au fur et à mesure des prises de paroles, l'habitude de s'exprimer devant les autres aidant à relativiser cet exercice.
Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.
Poussez volontairement la voix, sans crier, forcez vous à parler à la limite du supportable pour vous. C'est à ce moment là que vous atteindrez le niveau sonore optimal pour que vos interlocuteurs puissent vous entendre correctement. Une conversation normale tourne autour de 60 décibels.
La formule de politesse est écrite en deux mots dans des textes du XIIIe siècle. Plus tard, elle se substantive : « je vous donne le bon jour » ou « bien le bon jour ! ». « Bonjour » est la forme masculine de « bonne journée ».
Il y a d'abord les priorités ; un homme salue une femme en premier. Une seconde règle donne la priorité à l'âge, puis une troisième, qui supplante la précédente, à la hiérarchie. Seule la personne saluée donne la main ou non.