L'association recommande de récupérer l'huile filtrée et en mettre d'abord dans son réservoir à 10%, hors période hivernale, et d'observer comment son véhicule réagit sur une période de deux à trois mois. Si le véhicule réagit bien, il est possible d'augmenter à 30%.
L'huile est collectée dans les restaurants de la ville, puis filtrée dans une usine spécialisée, qui la transforme en lui adjoignant des enzymes et de l'éthanol. Il faut environ 10 litres d'huile pour produire huit litres de ce biocarburant.
Il consiste à faire réagir de l'huile avec un alcool (méthanol ou éthanol) et d'un catalyseur (hydroxyde de sodium ou de potassium) afin d'obtenir des esters méthyliques ou éthyliques (le biodiesel) et un sous-produit, la glycérine. Le biodiesel peut être fabriqué en n'importe quelle quantité.
Il suffit de mélanger l'huile usée à de l'alcool (méthanol). Grâce à un kit de conversion, vendu sur Internet, on peut s'assurer que le carburant n'épaissit pas s'il fait froid.
Huile de cuisine, fioul domestique et GNR, chimiquement proches du gazole, pourraient apparaître comme des alternatives moins chères.
Les vapeurs d'huile de friture, que ne manquent pas de dégager celles-ci si ont les fait brûler par un moteur, sont cancérigènes ! Il n'y a pas que le CO² qui est nocif pour la santé, se limiter à l'analyse du dégagement de celui-ci uniquement est une grave erreur !
Pour fabriquer votre propre essence, il vous suffit de peler et de couper en rondelles 500 grammes de courgettes. Couvrez-les d'eau, ajoutez un bouillon cube et laissez cuire environ 15 minutes à partir de l'ébullition.
C'est par un processus de raffinage du pétrole que l'on obtient du gasoil. Assez proche du fioul domestique par sa composition chimique, le gazole est issu de la distillation fractionnée du pétrole brut, lorsque celui-ci est porté à une température de 200 à 350°C, à pression atmosphérique.
De l'huile au biocarburant, il faut passer par le processus de transestérification. En clair, il faut prendre de l'huile à laquelle on ajoute 10 % de méthanol ou d'éthanol. On ajoute un catalyseur acide ou basique puis on chauffe pour déclencher le processus.
En août 2021, l'huile de tournesol étudiée par le spécialiste ne coûtait que 1, 45 €, avant de passer à 1,69 € à partir de janvier 2022, puis à 1,99 € en avril.
Huile moteur pour le H4BT la plus adaptée à l'E85
En regardant le manuel, l'huile la plus fluide à froid homologuées est de la 0W40.
Pour rouler à l'huile sans transformation moteur, il faut mélanger celle-ci avec du diesel en proportions variables, en fonction du type de moteur : Les moteurs à injection indirecte et à injection directe ancienne génération supportent un mélange plus riche en huile que les moteurs à injection directe nouvelle ...
Ceci consiste à démarrer le moteur au diesel afin de le chauffer. Puis au bout de quelques minutes, de basculer l'alimentation en carburant du moteur sur l'huile afin de remplacer le diesel par l'huile dans le circuit. En fin d'usage et avant d'éteindre le moteur on repasse au gasoil pour purger le circuit.
Leur machine, Chrysalis, utilise la pyrolyse (un procédé de combustion sans flamme à très haute température) pour faire fondre et dissoudre les molécules de plastique. Ces dernières sont ensuite distillées et ressortent sous forme d'essence, de diesel et de gaz.
Concrètement, sur un kilogramme de déchets plastiques, composé d'une proportion plus ou moins grande de polyéthylène et de polypropylène, la pyrolyse va produire entre 190 et 240 grammes des gaz, sous la forme d'hydrocarbures légers tels que du méthane, du propane, du butane.
Pour obtenir de l'éthanol pur (à 100 %), il doit être concentré. Le point d'ébullition de l'éthanol est plus bas que celui de l'eau. On peut donc faire évaporer l'éthanol de façon sélective et le condenser par un processus appelé distillation. Ce processus produit de l'éthanol pur à 95 %.
Les déchets sont avant tout broyés, puis envoyés dans un réacteur fermé hermétiquement. Les composants sont chauffés jusqu'à 450 degrés, une combustion sans oxygène. « Les molécules de plastique sont alors cassées et se transforment en vapeur de différents poids, le gasoil, le kérosène, l'essence et le gaz.
Rouler uniquement à l'huile végétale est illégal en France. Il s'agit d'une exception française car, sur le reste des routes européennes, il est possible de se déplacer en mettant ce type de carburant dans son réservoir.
Quels sont les véhicules compatibles ? Seuls les véhicules diesel mis en service avant 2000 sont concernés. « Aujourd'hui, avec les véhicules modernes, l'huile uniquement décantée et filtrée ne fonctionne plus.
Adapter son allure, ne pas monter trop haut dans les tours (changer de vitesse à partir de 2.000 T/min pour un moteur diesel et 2.500 T/min pour les moteurs essence), rouler sans à-coups, anticiper et éteindre le moteur à l'arrêt sont autant de petits gestes qui peuvent réduire le coût de vos trajets en voiture.
Il s'agit tout simplement de la technique dite de rétrofit, légalisée depuis avril 2020. Cette opération consiste à transformer un bloc thermique (diesel ou essence) par un modèle électrique. L'action est réalisée uniquement par un professionnel agréé. Vous ne pouvez donc pas procéder à la transformation par vous-même.
Tous les véhicules à moteur Diesel peuvent rouler à l'huile de colza. Mélangé au gazole à hauteur de 5 %, ce carburant vert, appelé Diester, réduit les émissions de fumées polluantes. En France, des expérimentations sont menées dans certains bus.
L'huile végétale carburant (HVC), notamment l'huile de colza carburant, aussi connue sous les noms d'huile végétale pure (HVP) ou huile végétale brute (HVB), peut être utilisée (jusqu'à 100 %) comme carburant par certains moteurs Diesel (inventé à l'origine pour ce type de carburant), sous réserve de modifications ...