Pour trinquer en Allemagne, on dira "prost".
"Tchin-tchin !" Voilà une expression incontournable de l'apéro en famille ou entre amis. Deux mots que l'on emploie automatiquement en faisant tinter nos verres sans savoir vraiment ce qu'elle veut dire, ni d'où elle vient. "Tchin-tchin" a pour origine la Chine. Elle signifie littéralement "je vous en prie".
1 ° On entrechoque les verres. 2° La petite goutte, les gars, la petite goutte dans le verre du voisin. 3° On regarde dans les yeux de son convive pour voir s'il cherche à boire son verre. 4° Vous pensez que c'est « secure »… go dégustez votre bolée.
Expression chinoise à l'origine, «qing qing» (prononcer «tchin-tchin»), pouvant se traduire par «je vous en prie», était une formule utilisée pour inviter quelqu'un à boire. L'expression, d'après le CNRTL, proviendrait de «tsing tsing» qui signifie «salut» en pidgin de la région de Canton, en Chine.
Et oui, si l'on trinque c'est pour s'assurer que le contenu du verre ne contient pas de poison. Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
En effet, la croyance voulait que disperser leurs cendres dans un champ était l'assurance d'obtenir des récoltes abondantes. En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez.
"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Est-ce que quelqu'un vous a dit « à votre santé » ? Si oui, vous pouvez lui répondre « à la vôtre ». Si vous souhaitez vous inclure vous pourrez dire : « à la nôtre ».
À l'Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts. Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'. Une fois de retour au pays, ces soldats gardent cette façon de trinquer et lancent une mode.
Trinquer est synonyme de fête, de joie... Par extension, les grecs ne trinquent pas avec leur café (frappé, fredo ou autre). Comme ils boivent du café jusqu'à 22h sans problème, il est fréquent que pour le 1er toast de la soirée certains soient encore au café.
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
¡salud ! Pour trinquer en Espagne, oubliez la formule tricolore du Tchin Tchin, personne ne vous comprendra. Dans le pays voisin, on trinque avec le mot ¡Salud! Vous souhaitez donc une bonne santé à votre interlocuteur lorsque vous brandissez votre verre.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
à ta santé et à ton bonheur ! na zdravie ! à votre santé !
Pour trinquer en Allemagne, on dira "prost". Au Japon, on lèvera son verre bien haut en criant "kampaï". En Italie, il ne faudra pas oublier de dire "salute" avant de boire sa première gorgée.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Il est répandu que si un couteau est offert, cela porte malheur. La superstition vient du fait que dans la tradition, un couteau ne s'offre pas, il s'achète. Le couteau doit résulter d'un échange monétaire.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
La tradition qui persiste
Les yeux dans les yeux, sans croiser les verres, chacun lève son verre pour choquer celui de l'autre. Ceci ne vient en fait pas d'une marque d'amitié mais bien de défiance, d'après une légende urbaine qui persiste.
L'origine de ce geste est moins joyeuse qu'aujourd'hui… En effet, le geste pour trinquer a été inventé au Moyen-Âge. A l'époque, l'une des manières les plus fréquentes d'assassiner quelqu'un était d'empoisonner son verre. La solution qui a été trouvée : entrechoquer les verres.