En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Comment détecter ces e muets ? Habituellement, le e muet correspond, à l'oral, à la voyelle [ə], qui a une caractéristique unique : on est libre de la prononcer ou non. Comparez par exemple [ʒəpaʁ] et [ʒpaʁ].
Le e muet se trouve à la fin de certains mots de la langue française, particulièrement dans les finales en -ie, -aie, -ue, -oie, -oue, -eue. bougie, librairie, prairie, écurie, modestie, superficie, pharmacie. baie, craie, monnaie, plaie, raie. avenue, bienvenue, étendue, rue, tenue.
Lorsque le « e » termine un mot, il est muet et on ne compte pas la syllabe. Exemple : Bou/lan/gère : on ne compte que trois syllabes à l'écrit comme à l'oral.
Le symbole phonétique du e muet est /ə/. Il est toujours écrit avec la lettre e, par exemple : je se prononce /ʒə/ se se prononce /sə/
Le plus souvent, les lettres muettes placées à la fin du mot sont d, s et t. Exemples : froid – gros - vert → Lorsqu'on lit ces mots, les lettres d, s, t ne se prononcent pas. Lorsqu'on conjugue des verbes, certaines lettres ne prononcent pas. Lorsqu'on forme le féminin de certains noms, on ajoute un e muet.
Une règle simple pour savoir si on doit mettre é ou er à la fin d'un verbe est de le remplacer par le verbe “vendre” dans la phrase. Si l'on dit “vendu”, il faut mettre é, sinon il faut mettre “er”.
La rime est dite féminine lorsqu'elle se termine par une syllabe muette (en fait contenant un e dit muet). La rime, est dite masculine lorsqu'elle ne se termine pas par une syllabe muette.
Le « e » muet est une voyelle instable. - En fin de phrase : on ne le prononce pas.
Sachez qu'un mot peut comporter un certain nombre de syllabes orales et plus de syllabes écrites car le e muet peut être compté. Pour s'entraîner, je conseille de prendre des mots, taper les syllabes dans les mains et compter les sons avec les doigts afin de ne pas mélanger les deux.
Quelles sont les lettres muettes ? Les lettres c, d, s, t, p sont les principales lettres qui ne se prononcent pas à la fin du mot ; mais il en est d'autres.
Que sont les consonnes finales muettes ? À la fin de certains mots, il y a une ou des consonnes muettes, c'est-à-dire qu'on ne les entend pas en prononçant le mot. Pourtant, ce sont des lettres bien présentes à l'écrit dans l'orthographe du mot. Exemples : le chat, le Nord, le repos, la voix...
Un dernier mot prononcé aujourd'hui avec le son [e] se disait autrefois avec [a] : hennir, le hennissement. On disait donc le cheval [ani]. Vous aurez surement remarqué que, dans tous les mots concernés, le e prononcé comme un a précède soit deux n, soit deux m, soit deux l. Et il y a une bonne raison à cela.
Demandé par Nivlem le 2 octobre 2021 dans Question de langue. Le « e » reste muet devant une voyelle même s'il y a une virgule. En d'autres termes la ponctuation ne compte pas.
Femme vient du latin femina, qui progressivement s'est prononcé "fème", puis "fame", mais là encore les lexicographes ont tenu à maintenir le lien avec l'origine latine, donc le premier "e"… même s'il se prononce A. C'est toute la différence entre la graphie du français et celle de l'espagnol, par exemple.
Lire la lettre « e » (sans accent)
Lorsqu'elle est placée entre deux consonnes, la lettre « e » se lit [ə].
A l'intérieur d'un mot : on écrit è quand cette lettre est suivie d'une syllabe avec un e muet, dans les autres cas on écrit é.
Il existe 3 types de rimes : rimes suivies ou plates (AABB), rimes embrassées (ABBA) et rimes croisées (ABAB). Elles peuvent se trouver dans tous les genres littéraires à partir du moment où il y a des vers. La poésie en prose ne possède pas de rimes, pas de vers, pas de structure précise.
Trois dispositions : les rimes suivies ou plates (elles se suivent deux par deux : AABB) ; les rimes croisées (une rime en croise une autre : ABAB) ; les rimes embrassées (une rime « prend dans ses bras » une autre rime : ABBA).
Pour savoir si l'on écrit "er" à la fin d'un verbe, on remplace par un verbe du 3e groupe, comme VENDRE. Si on peut remplacer par VENDU, vous serez devant un participe passé en -É (à accorder ensuite selon la règle des participes). Si on peut remplacer par VENDRE, vous serez devant un infinitif en -ER.