Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément au 4° de l'article L. 321- 1, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique. La durée de l'arrêt de travail prescrit en application de l'article D. 331-1 ne saurait excéder quinze jours calendaires.
Quels sont les salariés qui peuvent en bénéficier ? Seuls les salariés qui ne sont pas en télétravail et qui développent des symptômes du Covid-19 (ou qui sont cas contact) peuvent obtenir un arrêt maladie sans consultation auprès de leur médecin traitant.
Le médecin traitant prescrit un arrêt de travail à un patient dont l'état de santé général l'empêche de travailler pour une durée déterminée à la différence du médecin du travail qui étudie plus précisément l'aptitude d'un individu à occuper un poste précis dans un environnement donné.
Seuls le médecin traitant et le gynécologue peuvent prescrire ce type d'arrêt maladie. Il dure 14 jours maximum, de manière consécutive ou non et la salariée touche 90 à 95 % de son salaire habituel, dans les conditions d'un congé maternité.
Contraception, vaccination, consultations gynécologiques de prévention et, depuis la promulgation de la loi de modernisation de notre système de santé, pratique de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse : ces activités font partie intégrante de leurs missions.
En grève depuis la mi-octobre, ces professionnels entendent obtenir le statut de praticien hospitalier.
Dès le début de votre grossesse, vous pouvez être suivie par une sage-femme de votre choix afin d'optimiser votre prise en charge tout au long de la grossesse et anticiper votre retour à la maison après votre accouchement.
Vous pouvez être arrêté avant votre congé maternité, dès le début de votre grossesse mais il s'agira d'un arrêt maladie indemnisé à environ 50% de votre salaire ou plus si votre employeur pratique le maintien de salaire (total ou partiel --> voir votre convention collective).
Votre sage femme ne peut prescrire un arrêt en congé pathologique. Seul un médecin traitant ou un gynécologue peut prescrire un congé pathologique. Il convient donc de le prescrire si l'arrêt est en rapport avec un état pathologique résultant de la grossesse.
Pour obtenir un arrêt de travail pour surmenage professionnel, vous devez consulter un médecin. Il effectuera un bilan de santé pour évaluer les conséquences de ce surmenage sur votre santé mentale et physique.
L'arrêt est d'une durée de 7 jours à partir du début des symptômes ou de la date de prélèvement si votre enfant n'a pas de symptômes et jusqu'à 10 jours (un arrêt de 7 jours et une éventuelle prolongation de 3 jours) pour un enfant non vacciné de 12 à 16 ans ou sans limite d'âge pour les enfants handicapés.
Une maladie : l'arrêt maladie est accordé lorsque l'état de santé du salarié l'empêche d'exercer son activité sur décision d'un médecin. Un accident du travail : l'arrêt de travail peut avoir pour origine un accident survenu au cours de l'activité professionnelle du salarié.
Arrêt initial
Vous devez envoyer les feuillets n°1 et n°2 à votre organisme de Sécurité sociale ( CPAM : CPAM : Caisse primaire d'assurance maladie ou MSA : MSA : Mutualité sociale agricole ).
Seul le médecin a la compétence de prendre cette décision et d'évaluer si le patient est en capacité ou non de continuer ou de reprendre le travail à son poste. » C'est lui également qui va fixer la durée au regard de recommandations établies par la Haute Autorité de la Santé et l'Assurance Maladie.
Le temps nécessaire pour un arrêt de travail ou un arrêt maladie pour burn-out dépend du stade d'avancement de celui-ci. C'est le médecin qui détermine la durée, mais en moyenne, elle est de courte durée, seulement quelques jours.
La salariée a droit à des autorisations d'absence pour se rendre aux examens médicaux obligatoires dans le cadre de la surveillance médicale de la grossesse et des suites de l'accouchement. La salariée a droit de bénéficier d'un congé de maternité dont la durée est aménagée en fonction de la situation familiale.
Le montant minimum de l'indemnité journalière versée dans le cadre d'un congé maternité est de 9,66 € pour 2022. Quant au montant maximum, il s'élève à 89,03 € en 2022.
C'est la Sécurité sociale qui prend le relai et règle des indemnités journalières. Ces dernières sont versées toutes les deux semaines et leur montant est calculé en fonction du salaire perçu au cours des mois précédant le congé maternité.
N'importe quel médecin, généraliste ou spécialiste et qu'il soit ou non le médecin traitant peut prescrire un arrêt de travail.
La durée du congé maternité est fixée par loi. Elle comprend le congé prénatal et postnatal, et peut être adaptée à votre situation familiale, au déroulement de votre grossesse et aux conditions de naissance de votre enfant. Le congé maternité vous permet de vous reposer avant l'accouchement et après la naissance.
Votre médecin peut vous prescrire un arrêt maladie pour dépression pour une durée allant jusqu'à 6 mois. Au-delà, il s'agira d'un arrêt maladie longue durée. Si vous êtes en arrêt maladie pour dépression, vous percevrez 50 % de votre rémunération quotidienne de base.
La sage-femme assure la surveillance et le suivi médical de la grossesse. Elle peut réaliser des séances de préparation à la naissance et à la parentalité.
Vous pouvez consulter votre sage-femme pour tous les troubles qui touchent la sphère gynécologique. Dans ce cas-là, elle pourra vous prescrire une prise de sang afin de s'assurer que tout va bien. Si elle observe une situation pathologique, elle devra vous orienter vers un médecin.
La sage-femme pratique l'accouchement normal et assure, après la naissance, les soins médicaux de la mère et de son bébé. Elle participe à la réalisation des examens cliniques de la mère et du nouveau-né. Elle pratique les premiers dépistages chez le nouveau-né (maladies rares et vérification de l'audition).