Voici quelques mots-outils, indicateurs classiques de prémisses : puisque, parce-que, sur la base de, comme cela a été vu, étant donné, etc. Voici quelques indicateurs classiques de la conclusion : donc, en conséquence, ainsi, alors, il s'ensuit que, en conclusion, cela prouve que, cela nous indique que, etc.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
- Les arguments : ce sont les idées qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. - Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
la cause : car, en effet, parce que… ; la conséquence : donc, c'est pourquoi, aussi (+ sujet inversé), si bien que… ; l'opposition : mais, or, pourtant, toutefois, en revanche, bien que… ; l'addition : et, de plus, d'abord, puis, ensuite…
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
Un argument est une preuve avancée par l'auteur pour montrer la validité de sa thèse. Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
Pour construire un argument commencez avec une affirmation qui soutien un point de vue contre votre thèse principale. Ceci est votre contre-argument. Donnez une réplique à ce contre-argument. Pour conclure, donnez une affirmation qui prend en compte le contre-argument et votre replique.
Elle doit amener le sujet, l'analyser et le problématiser. Elle peut en outre annoncer le plan ou du moins les lignes directrices de la réflexion à venir et énoncer les enjeux du sujet. Ainsi l'introduction ne saurait être élaborée qu'après un important travail de réflexion (fait au brouillon).
Pour rédiger un paragraphe argumenté, il suffit d'abord de bien lire le sujet, de faire un brouillon, de trouver un plan cohérent, et d'associer des exemples à ses idées pour les justifier. Après cela, on peut passer à la rédaction d'une introduction et d'une conclusion, puis, à la rédaction finale, au propre.
1. Raisonnement, preuve destinés à appuyer une affirmation : Des arguments convaincants. 2. Moyen auquel on recourt pour convaincre quelqu'un, pour l'amener à modifier sa conduite : Comme ultime argument, il sortit un billet de cinquante euros.
Une argumentation est composée d'une conclusion et d'un ou de plusieurs « éléments de preuve », que l'on appelle des prémisses ou des arguments, et qui constituent des raisons d'accepter cette conclusion.
argumentation, démonstration, preuve, raison, raisonnement.
Les arguments peuvent être placés dans un ordre croissant, décroissant ou nestorien (l'ensemble débute et se termine par les arguments les plus forts, et les plus faibles sont situés au centre).
Une phrase introductrice exprime clairement l'opinion soutenue. Elle peut être introduite par une expression affirmant l'opinion, par exemple : « selon moi, à mon avis, il me semble évident que… ».
Pour cela on utilise un certain nombre de petits mots, comme par exemple : « vous affirmer que », « je suppose », « j'ai l'impression », « je crois », « j'imagine », « vous semblez croire que », « vous prétendez que »… Vous voyez que là, vous êtes en train de reprendre l'argumentation de l'individu.
– le plus important est de problématiser la question, c'est-à-dire comprendre pourquoi cette question se pose ; – ensuite, confronter différents points de vue et les faire dialoguer entre eux ; – enfin, s'engager dans une réponse, nuancée, mais claire.
Dans la dissertation littéraire, l'argument est une justification, une idée abstraite et générale en lien avec la thèse. Il est illustré par des exemples puisés dans les lectures. Il faut le distinguer de l'opinion. Celle-ci est soumise au critère d'appréciation (bon / mauvais / juste / injuste...).
La meilleure méthode, pour développer une idée, consiste à décomposer l'idée simple en idées secondaires et à les illustrer en cherchant des exemples ou des applications de cette idée. S'il vous vient à l'esprit des contre-exemples apparents, montrez pourquoi ils n'en sont pas en réalité.
Nous pouvons donc affirmer que la littérature n'a pas forcément un but divertissant mais qu'elle permet aussi de faire réfléchir, en dénonçant certaines situations injustes et en instruisant. Elle permet donc au lecteur de changer, aussi bien sa manière de vivre que dans sa façon de penser.
Pour être irréfutable, un bon argument sera fondé sur des faits indiscutables, des cas concrets, des expériences précises, des données chiffrées. Et surtout, tel un lapin, il ne sortira pas du chapeau. Pas de tour de prestidigitation, rien que du rationnel conduisant votre interlocuteur à la conclusion souhaitée !
B- LA REFORMULATION DU SUJET
La reformulation du sujet consiste à donner la signification d'ensemble du sujet. Reformuler le sujet c'est le réécrire dans le souci de le rendre plus explicite sans en altérer le sens initial.