Voici quelques mots-outils, indicateurs classiques de prémisses : puisque, parce-que, sur la base de, comme cela a été vu, étant donné, etc. Voici quelques indicateurs classiques de la conclusion : donc, en conséquence, ainsi, alors, il s'ensuit que, en conclusion, cela prouve que, cela nous indique que, etc.
Un argument est une preuve avancée par l'auteur pour montrer la validité de sa thèse. Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
- Les arguments : ce sont les idées qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. - Les exemples : ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
Dégager la structure de l'argumentation. Trois étapes : trouver quel est le thème (c'est-à-dire de quoi est-il question ?), trouver la thèse et restituer la progression argumentative de l'auteur.
1. Raisonnement, preuve destinés à appuyer une affirmation : Des arguments convaincants. 2. Moyen auquel on recourt pour convaincre quelqu'un, pour l'amener à modifier sa conduite : Comme ultime argument, il sortit un billet de cinquante euros.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
Focus sur les 5 techniques de négociation pour argumenter : sélectionner, hiérarchiser, illustrer, insister et connecter.
Exprime-toi à voix haute, intelligiblement et calmement en soignant ta gestuelle et en posant ton regard. Respecte ton interlocuteur/trice et attends la fin de son propos avant de lui répondre. Rebondis sur ce qui vient d'être dit sans avancer immédiatement un autre argument.
Pour être irréfutable, un bon argument sera fondé sur des faits indiscutables, des cas concrets, des expériences précises, des données chiffrées. Et surtout, tel un lapin, il ne sortira pas du chapeau. Pas de tour de prestidigitation, rien que du rationnel conduisant votre interlocuteur à la conclusion souhaitée !
Le type de plan le plus connu est le plan dialectique (celui‑ci mime un dialogue , établit un débat sur la question) : thèse ; antithèse ; synthèse.
Une phrase introductrice exprime clairement l'opinion soutenue. Elle peut être introduite par une expression affirmant l'opinion, par exemple : « selon moi, à mon avis, il me semble évident que… ».
La préparation de l'oral repose sur les mêmes principes que pour un écrit : une argumentation doit être structurée avec une introduction et un plan (ou au moins un fil conducteur). Chaque argument doit être affirmé, expliqué, illustré. Un oral est plus efficace si vous vous appuyez sur des notes.
Il faut rechercher la thèse que l'on souhaite défendre, c'est-à-dire l'idée générale de l'argumentaire. Cette thèse devra être démontrée par plusieurs arguments. Enfin, ces arguments devront être illustrés par des exemples concrets, comme des citations de texte ou des situations réelles.
Une argumentation nécessite un travail construit, un travail argumenté et un travail développé. Il ne faut pas enchaîner les arguments et les exemples sans relation entre eux : il faut avoir une thèse, c'est-à-dire un fil conducteur, une idée. Surtout, il faut bannir l'idée qu'il s'agit d'avoir une vision générale.
La structure Je commence par une courte introduction (contenant un rappel de la situation, un rappel du sujet, la thèse et l'annonce du plan). J'achève par une phrase de conclusion (qui reprend brièvement l'argumentation). À chaque argument doit correspondre un nouveau paragraphe.
Reprendre des arguments
Votre conclusion doit refléter de façon claire le plan de votre document, en reprenant les principaux éléments et idées clés dans l'ordre. De cette façon, votre conclusion est la synthèse d'un raisonnement logique et cohérent , chaque partie étant en lien avec l'autre.
En règle générale, un argument solide doit être étayé par des preuves solides, logiques et cohérentes. Les contre-arguments doivent également être étayés par des preuves et être logiques. L'objectif est de créer un dialogue constructif et de trouver la vérité en examinant tous les points de vue.
Préparez vos arguments et structurez chacun d'entre eux. Ne rédigez pas tout, mais retenez l'idée générale de chacun afin de rester réactif pendant l'échange. Dressez à l'avance une liste d'exemples que vous pourrez utiliser pour illustrer ce que vous avancez au cours du débat.
Parler de manière assurée
Pour gagner en confiance, n'hésitez pas à préparer vos arguments en avance, à réellement réfléchir à vos prises de positions, vous documenter pour enrichir vos arguments et les construire sur des bases solides. Connaître son sujet est la clé de tout débat remporté.
BLa structure Je commence par une courte introduction (contenant un rappel de la situation, un rappel du sujet, la thèse et l'annonce du plan). J'achève par une phrase de conclusion (qui reprend brièvement l'argumentation). À chaque argument doit correspondre un nouveau paragraphe.