Devenir fou, c'est perdre le contrôle, se sentir débordé par une forte inquiétude pour les siens, pour soi-même à ne plus en dormir. L'important c'est d'arrêter la machine à temps. Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l'histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent-elles tout autrement.
Et, oui, cela est susceptible d'arriver à tout le monde. » Les facteurs de déclenchement sont multiples, assure la psychiatre : « Un deuil brutal, un gros chagrin d'amour, une passion, une trahison… Les situations stressantes, alliées à des facteurs amplifiants comme la prise de toxiques – alcool, drogues, etc.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Un fou qui pense qu'il est fou est pour cette raison même un sage. Le fou qui pense qu'il est un sage est appelé vraiment un fou. Cette phrase de Bouddha contient 28 mots. Il s'agit d'une citation de longueur normale.
Les actions décalées sont parfois attribuées à de l'originalité ou de l'excentricité. Mais quand le hors-norme devient systématique, notamment lorsqu'il est accompagné de paroles délirantes, on considère volontiers qu'il relève de la folie.
La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les plus courantes sont la schizophrénie, le trouble bipolaire, la dépression sévère, le trouble de personnalité limite et le trouble obsessionnel-compulsif.
La forme de la folie, son évolution, sa fin ont un caractère irréfutable qui indique son origine. Dans son Traité sur les maladies mentales, Morel est très précis sur sa conception de l'hérédité : les parents transmettent à leurs descendants des affections nerveuses.
On peut guérir totalement d'une maladie mentale. Non. Chaque maladie – physique ou mentale – laisse des traces dans l'organisme. Mais elle a parfois des conséquences positives.
La peur de devenir fou est parfois la raison-même qui mène au premier rendez-vous avec le psychologue. Il s'agit souvent d'une grosse inquiétude, qui provient généralement de pensées intrusives automatiques et incontrôlables, qui sont souvent à caractère agressif (faire du mal à quelqu'un, à un enfant, à soi-même).
Devenir fou signifie "perdre la tête, perdre la raison, déraisonner".
Dans le domaine de la psychiatrie, on entend par fou un malade mental, c'est-à-dire une personne atteinte de troubles mentaux. Ce n'est néanmoins pas un terme scientifique, mais une dénomination utilisée par le grand public.
Elle peut être passagère ou perdurer, être provoquée ou exister à l'état de base. Sur le plan psychiatrique, la folie recouvre plusieurs réalités et des termes plus spécifiques sont utilisés par les spécialistes (psychose, schizophrénie, catatonie, paranoïa, trouble bipolaire, etc.).
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
C'est un signe de maturité psychologique : on quitte l'enfance, on accède à l'âge adulte lorsqu'on réalise que la mort fait partie de la vie. L'angoisse de mort existentielle est donc normale tant qu'elle ne perturbe pas la vie quotidienne.
Le nom médical de la peur de la mort est la thanatophobie. Le mot est formé à partir du grec ancien "thanatos" qui signifie "mort" et "phobia" qui signifie "peur". La nécrophobie est la phobie des cadavres et par extension de tout objet funéraire (tombe, cercueil...).
Comme dans tous les troubles phobiques, l'agoraphobie comporte trois composantes : l'anxiété anticipatoire d'être confronté à la situation phobogène ; la réaction anxieuse elle-même ; le comportement d'évitement qui permet au patient de diminuer l'anxiété.
Les recherches indiquent que les maladies mentales sont causées par l'interaction entre des facteurs biologiques, génétiques, psychologiques et sociaux qui mènent à des perturbations dans le cerveau.
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La folie peut être passagère ou chronique, latente ou foudroyante, héréditaire ou provoquée. Elle peut être l'expression d'une démesure comme « la folie des grandeurs », ou un simple penchant, comme « la folie douce ». Elle peut être « guerrière » ou qualifier un sentiment aussi fort que « l'amour fou ».