La dose habituellement consommée est d'environ 1 gramme dilué dans une boisson (eau ou soda) pour atténuer son goût salé. On le trouve plus rarement sous forme de poudre blanche en capsules. Dans les deux cas, il est destiné à être dilué. Le GBL est un liquide visqueux incolore.
Il peut être ajouté à votre boisson sans que vous vous en rendiez compte. Le GHB peut également être présenté sous forme de poudre ou de gélules. La force du GHB est imprévisible et les doses nécessaires pour obtenir des effets varient d'une personne à l'autre.
des nausées légères à fortes avec vomissements ; des maux de têtes ; une perte de repère ou une disparition des réflexes ; une perte de conscience, aussi appelé « G-hole », pouvant conduire jusqu'au coma (conséquences potentiellement mortelles).
Les personnes qui consomment du GBL recherchent une sensation d'euphorie et de désinhibition. Il y a cependant très peu de différence entre la dose euphorisante, la dose provoquant une perte de conscience et la dose mortelle.
Le GBL est une molécule chimique, contenue dans certains solvants industriels, destinés aux professionnels : il s'agit d'un produit très efficace pour nettoyer les jantes de voiture ou les peintures (en particulier les tags).
Le GBL n'est pas classé comme stupéfiant mais il est soumis à une partie de la réglementation des stupéfiants. l'arrêté du 2 septembre 2011 notamment interdit la vente et la cession au public de la Gamma-Butyrolactone (GBL).
Le sevrage nécessite du diazépam à doses très importantes (> 150 mg/24 h), conformément aux rares éléments de la littérature. Une dépendance physique aux benzodiazépines s'installe avec majoration parallèle des consommations d'alcool (35 UI/j) « compensant » selon lui l'absence de GBL.
de la difficulté à parler; des vomissements; des battements de cœur lents, irréguliers ou rapides; une perte de conscience.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Le GHB est un sédatif puissant, entraînant un sommeil très profond qui peut durer plusieurs heures et durant lequel la personne peut vomir et s'étouffer.
Comment repérer le GHB dans une prise de sang ? Le GHB est dépistable dans le sang dans certains laboratoires d'analyses spécialisés. Il est présent pendant moins de 12 heures dans les urines et quelques heures dans le sang. Il est particulièrement difficile à détecter car il disparaît rapidement de l'organisme.
L'acide gammahydroxybutyrique, plus connu sous le nom de GHB, est une drogue de synthèse utilisée initialement en médecine pour traiter la narcolepsie. Il est également efficace comme anesthésiant préopératoire.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Piqûre au GHB : quels risques pour la santé ? Administré à faible le dose, le GHB va avoir des effets similaires à une prise d'alcool comme une désinhibition et un état d'euphorie. Mais, mélangé à de l'alcool, le GHB va plus rapidement provoquer des overdoses.
Comment savoir si vous avez été drogués ? Si vous buvez, sachez quelles sont vos limites. Les symptômes de ces drogues varient, mais les victimes font souvent état d'une vision floue et de pertes de mémoire. Les effets peuvent commencer dans les minutes qui suivent la consommation de la boisson.
Les "drogues du violeur", à savoir le GHB, la kétamine, mais aussi le Rohypnol et le Zolpidem, deux puissants hypnotiques, permettent aux agresseurs de commettre l'irréparable pus facilement. Généralement utilisées en soirée, les substances sont versées dans le verre de la future victime à son insu.
Le Buddha Blues, nom commercial d'un cannabinoïde de synthèse, se consomme avec une cigarette électronique. Ce produit stupéfiant peut provoquer de graves effets, de l'hallucination à la paralysie.
En cas de piqûre en soirée, vous pouvez ressentir des symptômes qui vous font penser avoir été drogué : nausées, vomissements. vertiges, bouffées de chaleur. malaise, tête qui tourne.
Plusieurs données restent encore floues, notamment la cause des symptômes évoqués par les victimes. Les enquêteurs tentent d'établir si les piqûres sont liées à des injections de drogues comme le GHB, dite "drogue du violeur".
Les veines du bras sont généralement utilisées pour les injections intraveineuses, mais si ces zones comportent trop de tissu cicatriciel ou sont endommagées, les drogues peuvent être injectées dans des veines d'autres parties du corps, y compris celles des cuisses, du cou, des aisselles ou des pieds.
Parmi les facteurs mis en avant par les nombreuses études scientifiques qui expliquent ce phénomène : la température corporelle (en gros au plus on dégage de chaleur au plus on se fait piquer), l'humidité (si on est tout moite, on a plus de chance d'être attaqué) et le dioxyde de carbone que nous expirons.
Ce qui complique le travail des enquêteurs, c'est que le GHB, appelé aussi "la drogue du violeur", n'est pas détectable longtemps : il est décelable dans les urines jusqu'à 12h après la prise, à peine quelques heures dans le sang, selon Drogues Info Service.
Certaines substances, et notamment le GHB, disparaissent de l'organisme en quelques heures. C'est pourquoi le CHU de Dijon conseille à ceux qui pensent être victimes d'une piqûre de « ne surtout pas uriner avant prise en charge » et de « rejoindre un service d'urgences le plus rapidement possible ».