Des plantes dites hyperaccumulatrices peuvent absorber ces éléments de façon très importante : jusqu'à 1% de leur poids de matière sèche. Concrètement, on sème les espèces les mieux adaptées au sol à dépolluer, puis on les récolte. Ensuite, on les brûle et on collecte les cendres.
Pour faire simple, on sème les espèces végétales les mieux adaptées au sol à dépolluer, pour ensuite les récolter, les brûler et enfin collecter les cendres, qui sont recyclées en métallurgie ou stockées. Cette méthode de recyclage s'appelle le phytominage.
les systèmes de filtres végétalisés : les bassins contiennent un substrat, graviers ou sable sur lequel les bactéries se développent (on parle aussi de « cultures fixées ») et dans lequel sont plantés des végétaux. Il s'agit des filtres de roseaux, marais artificiels….
Les fougères, la fougère de Boston plus particulièrement, absorbent le formaldéhyde et le xylène et auraient également la capacité d'éliminer les métaux lourds du sol, comme le mercure ou l'arsenic. Le lierre limite la teneur de l'air en formaldéhyde, benzène et ammoniac.
Le thlaspi : Capable d'absorber du zinc, de cadmium et de plomb, il est souvent utilisé dans la phytoremédiation des métaux lourds. L'Alysse : Cette plante aide à extraire le nickel des sols contaminés. La moutarde : Elle permet d'extraire des métaux tels que le cadmium, le plomb, le cuivre, et le zinc.
La dépollution des sols consiste principalement à rendre le sol et le sous-sol d'une zone apte à un nouvel usage industriel ou un usage résidentiel, voire dans les cas extrêmes apte à un retour à la nature ou à un usage agricole, après qu'il eut été pollué par une activité ou un accident industriel.
Pour un sol sableux contenant des polluants volatils, on peut utiliser l'aspiration. Cela consiste à mettre le terrain en dépression pour absorber et traiter les vapeurs qui s'échappent. Pour les terrains perméables à l'air pollué par des solvants volatils, la méthode par injection est tout indiquée.
Le chrysanthème ou les philodendrons sont de bons dépolluants de trichloréthylène, substance utilisée dans les peintures et les solvants.
Le paulownia tomentosa : originaire de Chine, il est réputé pour sa croissance rapide et son adaptabilité à tous les types de terres. Il absorbe jusqu'à 10 fois plus de CO2 que d'autres arbres. Sa durée de vie est de 60 à 80 ans et il est très présent en France.
On peut cependant noter quelques inconvénients :
Il est nécessaire d'entretenir son système de phytoépuration, il faut désherber, alterner la circulation de l'eau, couper les plantes, retirer le compost en surface…
Pour épurer les eaux usées, la phytoépuration s'appuie sur l'action des plantes macrophytes, ou plus exactement des bactéries qui se développent sur leur système racinaire (racines ou rhizomes). Celles-ci dégradent toutes les molécules organiques issues des eaux usées en composants assimilables par les plantes.
Aérez quotidiennement votre maison. Vérifiez que les entrées d'air et les bouches d'extraction ne sont pas obstruées, nettoyez régulièrement les grilles de ventilation et changez le filtre. Surveillez la présence de moisissures et évitez de faire sécher votre linge à l'intérieur.
Le principal mécanisme par lequel les plantes purifient l'air est la photosynthèse, la transpiration et l'absorption. En d'autres termes, les plantes absorbent les polluants par leurs feuilles et leurs racines, les transforment en nutriments et libèrent de l'oxygène propre dans l'air.
Certaines communes optent pour des filtres végétaux pour capturer les polluants des eaux et des sols. Ainsi, poudre de racine de menthe et de renouée font bien l'affaire pour dépolluer la cascade d'une commune abritant l'ancienne plus grande mine de zinc d'Europe.
L'utilisation de plaques de plâtre spéciales et l'aération régulière de la pièce vous permettront de bénéficier d'un air sain dans votre chambre, comme dans le reste de la maison. Pour les fenêtres, préférez les modèles oscillo-battants, qui permettent d'aérer sans ouvrir en grand.
Ouvrir grand vos fenêtres pendant 5 à 10 minutes tous les jours est la manière la plus efficace de renouveler suffisamment l'air des pièces sans refroidir la maison. De cette façon, l'air est vite renouvelé et les murs et tous les meubles n'ont pas le temps de refroidir.
La Sansevieria, ou langue de belle-mère. Les succulentes, ou plantes grasses. L'Anthurium. Le dracaena deremensis.
L'Aloe Vera
En effet, elle fait partie des plantes d'intérieur pour purifier l'air de sa maison car elle élimine le formaldéhyde et le benzène présents dans l'air. Le benzène est un polluant également nocif et présent dans des produits comme la peinture, l'encre, la colle, le caoutchouc, les colorants, etc.
La carte de l'état du sol et la carte PFAS sont les outils les plus simples et les plus importants pour savoir si un terrain est (potentiellement) pollué. Disponibles gratuitement sur le site de Bruxelles Environnement, elles vous aideront à déterminer la présence ou non de risques pour votre santé.
Une technique plus récente consiste à extraire les polluants du sol via des végétaux : la phytoextraction. Cette technique émergente est principalement appliquée aux pollutions par des métaux. Les plantes peuvent également permettre de stabiliser la pollution : on parle alors de phytostabilisation.
Pour cela, pour 10 m² environ de surface à traiter, dissolvez lentement 0,5 kg de soude caustique dans 5 l d'eau. Ajoutez ensuite la potasse et les adjuvants de pénétration. Laissez agir 12 heures environ par temps sec ou 24 heures par temps humide. Ensuite, répandez à l'aide d'une passoire 5 kg de chaux vive.