La maladie de Lyme se traite avec des antibiotiques. La conduite thérapeutique (choix de l'antibiotique, posologie, durée du traitement) dépend de l'âge et des atteintes présentes, d'où l'importance de procéder à examen physique complet incluant un examen neurologique. L'efficacité du traitement s'évalue cliniquement.
Oui, il est tout à fait possible de guérir de l'infection. Si elle est dépistée assez tôt, le taux de guérison maladie de Lyme est élevé. Les antibiotiques prescrits pour éradiquer la bactérie responsable sont efficaces.
Afin de prévenir la maladie de Lyme, recherchez régulièrement la présence de tiques sur votre corps si vous êtes allé dans une zone où des tiques peuvent se trouver, et éliminez-les rapidement.
Si la maladie de Lyme est diagnostiquée tôt, un traitement antibiotique peut être efficace. Si elle n'est pas traitée à temps, l'infection peut entraîner de graves complications au niveau des articulations, du cœur et du système nerveux, et peut même se propager au cerveau.
La maladie se présente généralement en 3 stades cliniques plus ou moins juxtaposés et entrecoupés de périodes de latence. La durée de l'incubation varie selon le stade d'apparition des premiers symptômes. Ces 3 stades sont le stade localisé, le stade disséminé précoce et le stade disséminé tardif.
Le stade deux se manifeste quelques mois après l'infection. Les malades éprouvent une fatigue extrême, une raideur articulaire et une irrégularité de leur rythme cardiaque. «Souvent, à ce stade, les patients ont oublié qu'ils se sont fait piquer et le diagnostic est plus difficile à poser», explique le docteur Phaneuf.
Si la maladie n'est pas traitée à ce stade précoce, et seulement dans ce cas, des complications neurologiques (paralysies, radiculites), articulaires (arthrites), cardiaques ou cutanées (acrodermatite chronique atrophiante) peuvent survenir lors des phases secondaire et tertiaire de la maladie.
Les symptômes neurologiques sont variés : maux de tête, douleur le long des nerfs, paralysie d'une moitié du visage, inflammation des méninges… Il peut également survenir des symptômes oculaires (vision double notamment) (1,3).
Le symptôme le plus courant est une rougeur sur la peau qui cause peu ou pas de douleur ni de démangeaison. Elle apparaît à l'endroit de la piqûre, le plus fréquemment aux cuisses, aux aines, aux aisselles ou au tronc.
La maladie de Lyme est prise en charge par un médecin spécialiste des maladies infectieuses et tropicales mais aussi par des Médecins Internistes voire des rhumatologues, pédiatres, dermatologues ou neurologues.
Les antibiotiques recommandés sont la doxycycline, l'amoxicilline ou la ceftriaxone. La durée des traitements est variable suivant les localisations et leur gravité : les durées proposées varient de 14 à 28 jours. Voir les différentes manifestations cliniques. Le suivi clinique est de plusieurs semaines.
Le test « Elisa » est systématiquement utilisé depuis 2006 pour dépister la maladie, en vertu d'un protocole établi par les autorités sanitaires.
Aucott et son équipe suggèrent par exemple que l'infection pourrait déclencher une réponse auto-immune, dans laquelle le corps se retournerait contre ses propres cellules saines, ce qui expliquerait la fatigue et la douleur continues après le traitement antibiotique.
Quels organes sont touchés par la maladie de Lyme ? La maladie de Lyme (borréliose de Lyme) peut toucher différents organes et systèmes du corps. Les organes les plus couramment touchés comprennent la peau, le système nerveux central et les articulations.
Centre de référence de la maladie de Lyme « Centre Hospitalier Intercommunal Villeneuve-St-Georges Lucie & Raymond AUBRAC.
Les centres de compétence hospitaliers pour la prise en charge des maladies vectorielles à tiques sont rattachés au centre de référence hospitalier, le centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges associé au CHU de Créteil. Il couvre les régions Île-de-France et Haut-de-France.
Le tropisme cutané, articulaire et neurologique du germe explique que la symptomatologie extra-hépatique soit en général au premier plan. Les atteintes hépatiques de la maladie de Lyme sont rares, souvent asymptomatiques, avec une traduction purement biologique.
La maladie de Lyme est rarement mortelle, mais les personnes mordues par une tique infectée ont souvent une éruption cutanée et souffrent de symptômes pseudo-grippaux, notamment des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête, des nausées et des vomissements.
Elles se gonflent lentement de sang sur une période allant de 3 à 7 jours. Une tique fixée à la peau se présente comme une petite excroissance en forme de goutte, un peu luisante et indolore. Souvent, à l'œil nu, on peut distinguer les parties buccales de la tique et ses pattes.
Dans les 30 jours qui suivent une piqûre, peut apparaître un érythème migrant, sous la forme d'une plaque rouge et arrondie qui s'étend en cercle autour de la zone piquée puis disparaît en quelques semaines à quelques mois. L'évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement.
Aujourd'hui, le diagnostic est soit clinique (au début de la maladie, avec présence de rougeurs de la peau), soit sérologique (examen du sérum sanguin) : en l'absence de rougeurs, un test sanguin dit « ELISA » est demandé, pour rechercher des anticorps dirigés contre Borrelia.
Fatigue, frissons, fièvre, maux de tête, raideur de la nuque, douleurs musculaires, et gonflements douloureux des articulations sont des symptômes fréquents. Ces symptômes peuvent durer pendant des semaines.
« L'une des grandes difficultés est également que les tests pour repérer les marqueurs biologiques d'une maladie à tiques sont trop aléatoires, que la fiabilité des tests pour la Borréliose de Lyme est discutable selon les associations de patients et de certains médecins, et qu'il faudrait en outre rechercher beaucoup ...
C'est le dioxyde de carbone, la chaleur et les odeurs que dégage l'hôte qui vont attirer la tique. Pour l'atteindre, elle va attendre que l'être vivant (humain ou animal) frôle avec une partie de son corps la végétation sur laquelle elle est perchée.
un érythème migrant, c'est-à-dire une rougeur de la peau étendue à plus de 5 cm autour de la piqûre. C'est un signe de l'infection, mais dans la moitié des cas**, certaines personnes ne s'en rendent pas compte ou bien l'érythème ne se manifeste pas.