Encouragez-les à parler de leurs soucis et rappelez-leur que les adultes ont la responsabilité de les protéger. Le respect de soi-même et d'autrui est une des leçons les plus importantes à transmettre aux enfants. L'apprentissage du respect est essentiel pour lutter contre l'intimidation dans nos écoles.
Allez la voir et décrivez-lui avec tact l'incident que vous avez observé. Invitez-la à exprimer ce qu'elle vit et ressent. Soulignez qu'elle n'est pas seule et qu'elle peut obtenir de l'aide. Protégez la victime – Vous pourriez par exemple lui proposer de l'accompagner si elle décide de dénoncer l'intimidation.
Tu peux apporter ton aide en disant à l'intimidateur d'arrêter. » « Si c'est difficile pour toi de prendre seul la défense de la victime, demande à un ami de le faire avec toi. » « Réconforte la personne à qui on a fait du tort et dis-lui que ce qui s'est passé n'était pas juste ou mérité. »
L'intimidation physique se manifeste surtout chez les enfants du primaire ; au secondaire, l'intimidation se fait plus subtile et emprunte souvent une forme sociale ou celle de la cyberintimidation.
Les risques encourus par l'enfant et l'ado victimes d'intimidation: Dépression (manque d'entrain, désespoir) Phobie sociale, solitude, isolement. Problèmes de santé liés au stress (ex. : maux de tête, indigestion)
Comment reconnaître l'intimidation? Qu'elle soit directe ou indirecte, on parle d'intimidation lorsque les 3 critères suivants sont réunis: l'intention (vouloir blesser ou nuire volontairement), la répétition (du comportement ou des paroles) et le rapport de force (qui est inégal entre les 2 parties).
Des gestes d'intimidation
La loi définit l'intimidation comme : des comportements, des mots, ou des gestes répétitifs, qui isolent ou font du mal et qui créent un sentiment d'impuissance, où la personne ou le groupe qui pose les gestes est en position de force.
La différence entre intimidation et harcèlement
Le harcèlement ressemble à l'intimidation, car il consiste à blesser une autre personne par des comportements insultants, offensants et cruels. Le harcèlement diffère de l'intimidation en ce sens qu'il s'agit d'une forme de discrimination.
L'intimidation peut prendre différentes formes. Elle peut être physique (ex. : faire trébucher, bousculer), verbale (ex. : insulter, menacer, faire des remarques sexistes), sociale (ex. : propager des mensonges ou des rumeurs, humilier) ou matérielle (ex. : vandaliser, s'approprier le bien d'autrui).
Vous devez exprimer clairement que tel terme employé ou tel acte n'est pas tolérable, de façon calme mais avec fermeté. Cela peut sembler difficle mais c'est une façon d'imposer le respect que vous méritez et de poser des limites claires sur la façon dont on peut se comporter avec vous.
La meilleure façon de prévenir le harcèlement est de communiquer fréquemment avec son enfant. L'idée est d'instaurer des moments de dialogue avec lui, pendant lesquels vous témoignez à votre enfant que vous l'écoutez, que vous le croyez et que vous le protégez.
Que pouvez-vous faire si vous vivez avec une personne qui se victimise ? Lorsque l'autre personne commence à se plaindre, essayez de changer de sujet ou de vous éloigner. Ainsi, elle verra que ce jeu ne fonctionne plus avec vous et quittera probablement la position d'infériorité.
Une menace peut s'accompagner d'un ordre de remplir une condition. Ce chantage est une circonstance aggravante. Ces deux actes sont punis par la loi. Si vous en êtes victime, vous êtes en droit de porter plainte pour insulte et menace.
Menace de commettre un crime ou un délit : L'auteur risque six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. En cas de chantage, l'auteur encours trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. Si la menace est fondée sur une discrimination, la sanction est augmentée.
Toute menace ou tout autre acte d'intimidation à l'égard de quiconque, commis en vue de déterminer la victime d'un crime ou d'un délit à ne pas porter plainte ou à se rétracter, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Comportement agressif. Distanciation par rapport à la famille et aux amis. Automutilation. Pensées suicidaires, tentative de suicide ou suicide.
Si les ignorer peut être la façon la plus simple de résoudre la situation, bien souvent, vous devrez parler aux gens que vous voulez éviter le plus. Quelle que soit la situation, apprenez à parler avec assurance, affirmez-vous et surmontez votre sentiment d'intimidation.
Toute personne peut être touchée par l'intimidation, peu importe son orientation sexuelle, son identité de genre ou ses caractéristiques personnelles. Elle peut être la personne victime, le témoin ou même l'auteur de gestes d'intimidation.
Pour le neutraliser, évitez surtout de le recadrer, de vous soumettre ou de fuir. Les auteurs du livre vous préconisent d'abord le calme. « Face à une attitude résolument sereine, le harceleur pourra prendre conscience de son comportement inadapté », explique Laurent Combalbert.
A l'issue de l'entretien avec le proviseur, plusieurs sanctions de la part de l'école sont envisageables pour condamner l'attitude d'un enfant harceleur : le blâme, l'avertissement de conduite, les mesures de responsabilisation, l'exclusion temporaire et définitive.
Les harceleurs sont parfois simplement des personnes qui ont des difficultés à gérer leurs émotions. Ils peuvent être impulsifs, colériques et peu enclins à faire preuve d'empathie.