Si vous êtes le seul héritier d'un bien immobilier, rien ne s'oppose à sa vente. Il vous suffit de faire appel à un notaire qui établit l'attestation immobilière. C'est l'acte notarié qui officialise légalement le transfert du logement et qui fait de vous le nouveau propriétaire.
Le décès de l'une des parties avant l'acte authentique de vente. Si le vendeur décède, la vente se transmet aux héritiers. Si l'acquéreur décède, le vente se transmet également aux héritiers excepté le cas où l'acquisition est financée par un emprunt immobilier.
Pour sortir de l'indivision et vendre la maison, tous les héritiers doivent donner leur accord de vendre. En cas de refus d'un héritier de vendre un bien en indivision successorale, il est possible de saisir le tribunal pour démontrer que la vente du bien est conforme à l'intérêt commun de l'indivision.
Le potentiel acquéreur trouvé, on se rend devant le notaire, témoin de la justice, pour signer la vente et changer de propriétaire. La succession doit être déclarée dans les 6 mois suivant le décès, et tous les frais qui y sont liés sont à la charge des héritiers qui doivent les régler dans ces 6 mois.
Depuis la loi de "simplification et de clarification du droit" du 12 mai 2009, vendre un bien immobilier en indivision, sans l'accord de tous les indivisaires, est possible dès lors que les indivisaires souhaitant vendre le bien représentent au moins 2/3 des droits indivis.
Ils doivent demander au notaire d'informer par huissier l'héritier réfractaire à leur volonté de vendre. Si ce dernier refuse ou ne répond pas dans les 3 mois, le notaire dresse un procès-verbal, à déposer au tribunal avec l'aide d'un avocat, pour demander la vente du bien aux enchères.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
Environ un mois suite à l'entretien avec le notaire, un virement héritage, aussi appelé virement succession ou virement notaire, apparaitra sur le compte bancaire de l'héritier. Le délai de versement d'une succession est souvent compris entre 2 à 4 semaines, suivant le notaire en charge du règlement de l'héritage.
Part taxable
100 000 € pour un enfant, un père ou une mère ; 15 932 € pour un frère ou une sœur ; 7 967 € pour un neveu ou une nièce ; 1 594 € en l'absence d'un autre abattement applicable.
Si un des héritiers est mineur, un mandat classique peut, en principe, être signé par ses parents, en représentation de leur enfant. Une autorisation du juge, assez longue à être délivrée, sera indispensable pour signer un compromis et la vente définitive.
La solution se trouve au titre « Des absents », dans le code civil. Les héritiers sont invités à saisir le juge des tutelles pour constater que l'héritier dont on est sans nouvelles doit être « présumé » absent.
Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
Juridiquement, on dit que le notaire prélève sur l'actif les sommes qu'il estime nécessaire pour régler le passif du défunt. Une fois ces sommes prélevées, le notaire débloque l'argent de la succession afin de procéder au partage selon les règles prévues par la loi.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
Les biens légués aux associations ou fondations reconnues d'utilité publique sont exonérés de droits de succession. Leurs ressources doivent être affectées notamment aux activités suivantes : Œuvres d'assistance et de bienfaisance. Protection de l'environnement.
Quelle est la différence entre donation et succession ? Les termes de donation et de succession sont associés à la transmission de patrimoine. La donation permet d'aider des personnes de son vivant et de limiter la portée des droits à payer. La succession ou héritage vise la transmission de ses biens, après son décès.
Il dispose d'un délai de 10 ans pour exercer son option, sauf si un créancier de la succession, un cohéritier, un héritier de rang subséquent ou l'Etat le somme par voie d'huissier de prendre position (cette sommation ne peut être faite que passé un délai de 4 mois après le décès).
Le notaire doit se charger de toutes les formalités obligatoires. Il doit par exemple, aider les héritiers à établir une déclaration de succession destinée à être notifiée au fisc. Mais il est des cas, notamment lorsque la succession est de faible importance, où la déclaration de succession n'est pas obligatoire.
1- Principe : l'acte de notoriété doit être signé par tous les successibles. L'acte de notoriété est un document contenant les dispositions relatives au décès d'une personne et les personnes appelées à participer à sa succession, avec précision sur leur qualité (héritier réservataire, non réservataire, etc.).