La vente d'un bien appartenant à une SCI peut se réaliser de deux manières : par la cession de l'immeuble ou par la cession de parts sociales des associés. La vente d'un immeuble appartenant à une SCI offre deux possibilités : la vente de l'immeuble par la société ou la vente de parts sociales par les associés.
Dans le cadre d'un accord à l'unanimité entre les différents associés, la vente d'un bien immobilier détenu en SCI se fait normalement. Un bien immobilier appartenant à une SCI est soumis au régime des plus-values. Lorsque ce bien est vendu, chaque associé va donc devoir se partager cette taxe.
Votre SCI vient de vendre ses biens immobiliers ? Vous avez le choix entre conserver la société en lui fixant un nouvel objectif (l'acquisition d'un autre bien, généralement), ou la dissoudre. La décision se prend en assemblée générale, à l'unanimité, sauf disposition plus souple prévue par les statuts.
Tout d'abord, les associés bénéficient d'une exonération de plus-value lorsque le prix de vente du bien immobilier est inférieur à 15 000 euros. Attention : l'exonération due lorsque la cession est inférieure à 15.000 euros n'est pas applicable à la cession des parts de SCI.
Le coût de dissolution de votre SCI au greffe est de 192,01 €.
La vente d'un bien appartenant à une SCI peut se réaliser de deux manières : par la cession de l'immeuble ou par la cession de parts sociales des associés. La vente d'un immeuble appartenant à une SCI offre deux possibilités : la vente de l'immeuble par la société ou la vente de parts sociales par les associés.
Pour sortir de l'argent de la SCI, il existe deux solutions : le versement de dividendes ou le versement de revenus.
La plus-value d'un immeuble en SCI est égale à la différence entre la valeur de l'immeuble à la date de la vente et le prix d'acquisition payé par la société. Lorsque le bien a été apporté par les associés, on prend plutôt en compte sa valeur d'apport.
Pour dépendre du régime de l'impôt sur les sociétés (IS), il faut que les associés en fassent la demande. Comme pour une plus-value réalisée dans le cadre de la vente d'un bien par un particulier, la plus-value des SCI est taxée* à hauteur de 19 % pour l'impôt sur le revenu et de 17,20 % pour les prélèvements sociaux.
La SCI familiale permet à des personnes unies par un lien de parenté ou d'alliance, de faciliter la détention, la gestion et la transmission d'un ou plusieurs biens immobiliers. Par exemple, il est tout à fait possible de créer une SCI familiale pour acheter une maison de vacances entre cousins.
Les associés peuvent également réaliser une cession de parts de la SCI familiale en réalisant le dépôt de cession de parts sociales au greffe du Tribunal de Commerce avec un acte sous seing privé rédigé par le cédant ou un notaire, ainsi qu'en déposant les pièces justificatives.
En cas de décès d'un associé, la SCI familiale peut continuer avec les héritiers, sauf si les statuts sociaux ne prévoient rien pour ce genre de situation. Deux cas de figure sont alors envisageables : Si les héritiers sont déjà associés de la SCI, ils hériteront également des parts sociales du défunt.
Afin que la création de votre SCI se fasse dans le respect du code fiscal, vous pouvez consulter un expert-comptable et un notaire. Par ailleurs, consulter un expert à la création de la SCI permet de pointer du doigt les erreurs à ne pas commettre.
Cependant, quelques inconvénients peuvent réfréner les ardeurs, comme la tenue d'une comptabilité sérieuse, les règles strictes de fonctionnement, la responsabilité illimitée de chaque associé, ou encore le rattachement fiscal à l'impôt sur les sociétés en cas de bénéfices par la location.
Vendre sa résidence principale à une SCI est une opération qui doit être bien encadrée, et justifiée par un intérêt légitime. Ceci pour éviter qu'elle ne soit considérée comme un abus de droit, et donc sanctionnée.
Une SCI ne peut être créée que pour acheter ou détenir des biens immobiliers. Les activités commerciales sont proscrites. Concrètement, la SCI peut acheter un terrain et y faire construire un bien, le terrain transformé pourra être revendu car il ne s'agit pas d'une activité commerciale à proprement parler.
Quel que soit le montant de votre plus-value, elle est systématiquement exonérée d'impôt si le montant de votre quote-part détenue ne dépasse pas 15 000 €. Cela peut être le cas d'époux, d'un usufruitier et d'un nu-propriétaire, ou de plusieurs propriétaires en indivision.
Ainsi, la plus-value immobilière est exonérée : au bout de 22 ans de détention pour l'impôt sur le revenu, au bout de 30 ans de détention pour les prélèvements sociaux.
Cession de parts de SCI au profit d'un personne extérieure à la société Lorsque vous cédez vos parts de SCI à une personne extérieure à la société, cela entraîne une nouvelle répartition du capital social.
On considère généralement que pour revendre un logement sans perdre d'argent, il faut attendre 5 ans afin d'amortir les frais liés à l'achat.
Depuis le 1er septembre 2014, l'exonération totale des plus-values immobilières au titre de l'impôt sur le revenu est acquise à l'issue d'un délai de détention de 22 ans, au lieu de 30 ans auparavant. L'exonération complète des plus-values au titre des prélèvements sociaux reste, elle, acquise au bout de 30 ans.
Les biens immobiliers d'une valeur inférieure à 15 000 euros. Lorsque le prix de la vente n'excède pas les 15 000 euros, la plus-value du bien est entièrement exonérée d'impôt. Ce cas peut notamment se présenter lors d'une indivision ou d'un mariage.
Il est alors tout à fait envisageable d'embaucher la femme de ménage sur la SCI, étant la salariée unique à ce jour, il peut recourir au TESE et se voir appliquer la convention collective des Sociétés Civiles immobilières. La SCI facturera à la société d'exploitation une charge locative d'entretien.
La SCI facilite la gestion et la transmission du patrimoine
C'est le principal intérêt d'une SCI. Ce type de structure facilite, en effet, la constitution, la gestion et la transmission d'un patrimoine immobilier.
Afin de céder ses parts pour sortir de la SCI, l'associé doit obtenir l'accord de tous les associés. Si les statuts le précisent, la majorité des associés ou simplement la décision du gérant peuvent suffire. Mais si rien n'est indiqué, alors l'unanimité des associés est obligatoire.