Une échographie pelvienne (par voie vaginale) fait maintenant partie du bilan systématique. Elle permet de manière simple et indolore d'examiner les ovaires et de détecter une éventuelle anomalie ovarienne (ovaires polykistiques par exemple).
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
Pour contrôler les ovaires par exemple, les gynécos procèdent à un examen à deux mains. Avec deux doigts dans le vagin et l'autre main sur le ventre, ils palpent l'utérus et les ovaires, à la recherche d'anormalités.
Le but de cette échographie endovaginale est de dénombrer les follicules. Ces derniers sont de formes sphériques (des petites "maisons" des ovules mesurant de 2 à 10 mm) et ils se situent dans les ovaires. Nous utilisons une sonde dite, endovaginale, pour se rapprocher le plus que possible des ovaires.
A l'approche de l'ovulation, le taux d'oestrogène augmente, la glaire cervicale devient fluide et extensible, le col ouvert et ramolli et les températures descendantes. Dès que vous remarquez la présence de glaire cervicale, considérez que vous êtes fertile !
On découvre sa présence lors d'un examen clinique ou d'une échographie abdomino-pelvienne pour un autre motif. Parfois, le diagnostic est posé lors de la survenue d'une douleur aiguë et intense de la région pelvienne, signe d'une complication aiguë : torsion d'ovaire, hémorragie ou rupture du kyste...
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Les symptômes caractéristiques du cancer de l'ovaire
Les troubles gynécologiques : perturbation des règles, saignements ou pertes vaginales anormales, tensions dans les seins... ; Les perturbations locales liées à la masse tumorale : les douleurs pelviennes, abdominales, les lombalgies, les envies urgentes d'uriner...
Chez la femme, il est assez fréquent qu'une douleur aux ovaires se manifeste lors de la période d'ovulation (milieu du cycle). Ce moment incarne celui au cours duquel l'ovaire expulse l'ovule, ce qui peut engendrer des douleurs en général cycliques, puisqu'elles se manifestent à la même période chaque mois.
Symptômes et douleurs
Des douleurs dans le bas du ventre, notamment une pesanteur ressentie d'un seul côté, peuvent également apparaître. Des douleurs qui peuvent devenir beaucoup plus intenses et brutales si le kyste provoque une torsion de l'ovaire ou s'il se rompt.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Les douleurs aux ovaires sont en fait des douleurs pelviennes, c'est-à-dire qu'elles se situent dans le petit bassin. Mais une douleur en bas des intestins peut être interprétée comme une douleur ovarienne.
Au nombre de deux, les ovaires sont situés dans la cavité pelvienne, de chaque côté de l'utérus, auquel ils sont reliés par les trompes de Fallope.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
On peut être en présence d'une ovarite, d'une tumeur bénigne d'un ovaire (kyste ovarien, tumeur maligne c'est-à-dire cancer de l'ovaire), d'une tumeur de Krukenberg. Le traitement sera tout autre si la patiente souffre d'un dysfonctionnement hormonal responsable d'une insuffisance lutéale ou d'ovaires polykystiques.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
Faire l'amour tôt le matin peut donc améliorer la fertilité naturelle, tout comme prélever le sperme avant 7h30 peut augmenter les chances de réussite de la procréation assistée.
Entre 26 et 35 jours, on considère que ce sont des cycles réguliers et il ne faut pas s'inquiéter. Au-delà de 35 jours, il faut mieux consulter.
La question « comment savoir si on est stérile quand on est une femme sans faire de test ? » peut se poser. La seule manière de s'assurer de sa capacité à tomber enceinte passe par la consultation d'un praticien.