L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse. Les antécédents familiaux : le risque est accru si l'on a un parent au premier degré atteint de la maladie.
L'endométriose touche en France environ 10% des femmes en âge de procréer, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes.
Le traitement de l'endométriose repose sur la prescription de médicaments destinés à bloquer la production d'hormones féminines, et sur la chirurgie visant à enlever les lésions. Il varie selon les organes affectés par les fragments d'endomètre présents dans l'abdomen.
Comment prévenir l'apparition de cette maladie ? La pratique d'une activité physique régulière pourrait réduire le risque de développer l'endométriose. Tout comme l'alimentation, par la consommation d'acide gras oméga-3, de légumes verts et de fruits frais, réduirait l'apparition de la maladie.
Il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose, même si l'hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l'évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas. Il existe des cas d'endométriose superficielle qui ne nécessitent aucun traitement particulier.
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique, elle persiste jusqu'à la ménopause, parfois au-delà.
Les approches les plus fréquentes sont : La stimulation de l'ovulation ou stimulation ovarienne, pour les endométrioses minimes à légères. L'insémination artificielle. La Fécondation In Vitro (FIV) classique ou avec micro injection de spermatozoïdes directement dans l'ovocyte (ICSI), pour les endométrioses profondes.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Puis-je tomber enceinte même si je suis atteinte d'endométriose? Il peut être plus difficile de tomber enceinte si vous souffrez d'endométriose. Les tissus cicatriciels peuvent obstruer les trompes de Fallope et empêcher les ovules et le sperme de se rencontrer.
Pourquoi l'endométriose fait mal ? L'endométriose est une maladie inflammatoire. Cycle après cycle, les lésions d'endomètriose saignent. Des enzymes de l'inflammation sont alors libérées.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
L'acupuncture, la pharmacopée chinoise, le massage tui na, la moxibustion et la diététique, peuvent être un bon complément et un soulagement pour les femmes souffrant d'endométriose. L'acupuncture est utilisée dans le but de diminuer les dysménorrhées et les douleurs pelviennes.
Chez les femmes atteintes d'endométriose, ces petites lésions disséminées réagissent aussi aux hormones. Ce sont ces fragments de la muqueuse utérine qui vont se mettre à saigner. Tous les mois, ces petites lésions vont saigner, grossir, et amplifier le phénomène, si aucun traitement n'est mis en place.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
Les principaux traitements sont les suivants : Une pilule oestro-progestative, ou progestative, prise en continu. Le stérilet Mirena qui diffuse des progestatifs. Son action étant localisée, les effets secondaires sont moins importants.
Si les ovaires sont le siège d'îlots d'endométriose, des kystes peuvent se former. Ils perturbent directement la maturation des ovules, ce qui rend impossible une ovulation normale. Leur contenu est constitué de sang qui ne peut pas s'écouler.
L'endométriose est-elle héréditaire ? Selon les chercheurs, certains gènes prédisposent en effet à la maladie, car l'endométriose est plus fréquente dans certaines familles.
En cause : l'invasion de ces organes par du tissu de la muqueuse utérine (endomètre). Touchant près d'une femme sur dix, la maladie peut générer de fortes douleurs pelviennes, voire une infertilité.
Logiquement, les symptômes de l'endométriose devraient cesser à l'arrêt des règles, c'est-à-dire à la ménopause, puisque c'est la desquamation de l'endomètre qui provoque les douleurs. Heureusement, c'est le cas chez la majorité des femmes et la ménopause s'accompagne alors d'une disparition progressive des symptômes.
Il n'existe aujourd'hui pas de technique de dépistage de la maladie, que ce soit pour les femmes à risque ou en population générale. Les patientes qui présentent des symptômes peuvent se voir proposer un examen clinique (examen gynécologique) qui permet ensuite d'orienter la prescription d'une échographie ou d'une IRM.
L'inflammation est la première cause de fatigue chronique en cas d'endométriose. L'inflammation est un des mécanismes de défense du système immunitaire, ils sont comme des soldats gardiens de notre équilibre de santé.