La « préférence » française s'explique en partie par l'origine géographique des migrants africains. En effet, 54 % d'entre eux provenaient d'un pays francophone, notent les auteurs, or « les liens historiques et linguistiques restent des déterminants clés des migrations africaines ».
La France est en effet la destination naturelle des habitants du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne francophone. En raison de la croissance rapide de la population africaine (deux milliards d'habitants en 2050) des observateurs prédisent un doublement à venir des flux extra-africains.
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.
Les causes évidentes de ces migrations sont la violence, la pauvreté et la quête d'espoir, de liberté, d'une vie meilleure. La migration est trop souvent forcée et synonyme de souffrance.
Ils fuient les guerres, les conflits ethniques, religieux, les violations des droits de l'homme et d'autres situations de ce type. Certains sont immédiatement reconnus comme réfugiés, souvent dans les pays voisins. D'autres deviennent des demandeurs d'asile.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Selon l'OCDE, la contribution de l'immigration serait de +1,02 % du PIB en France, contre +1,56 % en moyenne. Une autre étude, portant sur les années 1994-2008, a conclu à un effet positif et significatif sur le PIB par habitant.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
Ces dernières années, la majorité des personnes migrant vers l'Europe tentaient de fuir les conflits, le terrorisme où les persécutions dans leurs pays d'origine.
Ce graphique indique la part d'immigrés africains vivants en France en 2021 selon leur pays d'origine. Ainsi, 16,4 % % de tous les immigrés installés en France étaient nés en Tunisie ou au Maroc, tandis qu'environ 12,7 % venaient de l'Algérie.
Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française. De nombreux juifs marocains, souvent en transit pour Israël, sont logés dans des centres de transit ou d'« accueil ».
Tout d'abord patronnée par la France, l'immigration algérienne est dans un premier temps une immigration de travail, plutôt masculine et ouvrière, souvent originaire des Aurès ou de Kabylie, qui s'articule autour des grandes villes, principalement Paris mais aussi Marseille, le Nord de la France, Lyon et Saint-Étienne.
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
Avec 10,4 millions de personnes, l'Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre d'étrangers. Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27.
Les Maliens ont commencé à s'installer en France à la faveur de la première vague migratoire africaine en France, de l'entre-deux-guerres jusqu'aux années 60.
Sur un total de 3 817 562 étrangers recensés en 2010, c'est la communauté portugaise qui se révèle être la plus importante : avec 495 454 immigrés, elle représentait, en 2010, 13% de la population étrangère vivant dans l'Hexagone.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
Nombre d'immigrés africains selon leur pays de naissance en France 2020. Ce graphique indique le nombre d'immigrés africains vivant en France en 2020, selon leur pays de naissance. 871.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2020, suivis de 819.000 immigrés originaires du Maroc.
Tout d'abord, les immigrés sont proportionnellement plus implantés dans les grands pôles urbains que le reste de la population ; huit immigrés sur dix y résident, contre six non-immigrés sur dix. C'est la zone urbaine de Paris qui les accueille le plus : près de 40 % des immigrés y vivent, contre 17 % des non-immigrés.
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Selon la Direction générale des étrangers en France (DGEF), « la délivrance de visa s'inscrit en hausse en 2021 (2,9 %), avec un total de 733.069 visas délivrés ». On est loin des 3,5 millions de visas accordés avant la crise du coronavirus. En cause : la chute des déplacements internationaux.
Les causes de ces migrations sont nombreuses : catastrophes naturelles, changements climatiques, épidémies, invasions, conquêtes, guerres, persécutions politiques ou religieuses, la recherche de moyens d'existence, d'un travail, etc.
Ces causes sont économiques, politiques, naturelles, éducationnelles, psychologiques, institutionnelles, volontaires, diplomatiques, d`affaire ou de réunion.