Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
Facteurs de risque
Plus l'individu est vulnérable, moins le stress devra être élevé pour entraîner un trouble psychotique. De plus en plus d'études démontrent que la consommation de drogues comme le cannabis, la cocaïne et les amphétamines augmente également le risque de vivre un épisode psychotique.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
Les substances pouvant causer des symptômes psychotiques incluent amphétamines, cannabis, cathinones, cocaïne, hallucinogènes (mauvais délire) comme le LSD notamment. Approximativement 3 % des individus alcoolo-dépendants font l'expérience de psychose lors d'une intoxication ou d'un sevrage.
Un épisode psychotique se manifeste par des hallucinations (auditives, visuelles, olfactives ou tactiles) et des idées délirantes. Ces dernières peuvent induire chez le patient une anxiété si importante qu'il peut ressentir une insécurité permanente.
En conclusion, et en restant dans l'enseignement lacanien, dans la mesure où le discours de l'Autre précède la naissance du sujet, on peut dire qu'on naît futur psychotique si l'on est baigné jusqu'à l'âge de raison dans un discours où le Nom-du-Père est forclos, tandis qu'on pourrait le devenir en rejetant l'auteur de ...
Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
Demande à la personne concernée si vous pouvez échanger.
Parle à la personne d'une manière prudente et agréable pour vous deux. Garde à l'esprit que si la personne est en plein épisode de psychose, ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour en discuter.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Il s'agit de l'incapacité à différer un comportement, un symptôme fréquemment retrouvé dans plusieurs troubles de la personnalité (limite et antisociale notamment) mais qui n'est en rien spécifique des troubles psychotiques.
Un épisode psychotique se soigne. Il est même possible d'en guérir. Le traitement doit pour cela être adapté aux symptômes et aux causes de la psychose. Il combine généralement médicaments et psychothérapie.
La serpentine et l'alstonine sont des alcaloïdes indoloquinolizidine pentacycliques ; l'alstonine est le principal composant d'un remède à base de plantes servant à traiter la psychose et d'autres problèmes du système nerveux.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
La schizophrénie fait partie des psychoses. C'est une maladie grave, qui peut avoir des répercussions dramatiques. Contrairement aux idées reçues et à l'étymologie (schizo – fendre et phren– esprit), elle n'est pas un dédoublement de la personnalité.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
Le psychotique n'est pas conscient de sa maladie. Il a tendance à se replier sur lui-même, et il est impossible pour lui d'accomplir les actions nécessaires à sa vie en société. Si elles ne sont pas soignées précocement, les psychoses entraînent donc souffrance, solitude et exclusion.
La psychose hallucinatoire chronique
Dans cette psychose, les hallucinations sont nombreuses et touchent tous les sens. Le délire s'organise en général autour des thèmes de la persécution, du mysticisme ou de la mégalomanie. Cette psychose se déclare le plus souvent chez les femmes au moment de la ménopause.
La crise est une décompensation de la maladie psychique qui, non traitée, va aboutir à une urgence. Une tentative de suicide peut survenir. Au stade de crise, plusieurs stratégies pour obtenir les soins nécessaires sont possibles selon les offres du territoire.
"Prévenir la consommation de tabac et de cannabis ainsi que l'infection à Toxoplasma gondii semblent les actions de santé publique prioritaires pour prévenir l'apparition d'épisodes psychotiques dans la population", conclut le Dr Fond.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
La décompensation peut être entraînée par un stress continu, et le cerveau ne réagit plus de la même manière, notamment au niveau de l'inhibition (zone du cortex pré-frontal), ce qui peut rendre une personne "incontrôlable", faisant "qu'elle ne sait plus faire la part des choses".