Les oies vivent en troupeau. Pendant la saison des amours, elles tissent des liens monogames qui durent toute une vie. Lorsque le partenaire meurt, les oies restent souvent seules pour le reste de leur vie. Ce sont des oiseaux aquatiques.
Les oiseaux de proie préfèrent s'installer dans les grands arbres. De nombreuses espèces d'oiseaux marins dorment sur l'eau. Les canards, les oies et les cygnes dorment aussi en flottant sur l'eau. Lorsque l'eau est gelée, ils dorment sur la glace ou à proximité des berges.
Les individus sauvages fréquentent une grande variété de zones humides de la région paléarctique. L'oie cendrée niche principalement dans le Nord et l'Est de l'Europe (Islande, Écosse, Scandinavie, Estonie, Allemagne, Pologne), en Turquie sur les bords de la mer Noire, en Russie (Sibérie de l'Ouest) et jusqu'en Chine.
Les oies sont rustiques, mais ont par ailleurs besoin d'un lieu de repos chaud et sec où se réfugier pour passer la nuit. Prévoyez au moins 1 m² par animal. Votre abri doit être assez haut pour que vos oies puissent se mettre debout. Vous n'avez pas besoin d'installer de perchoirs : les oies restent au sol.
Elle hiverne au Pays-Bas, au Sud du Danemark, en France, en Espagne, au Portugal et au Maroc, et plus marginalement dans le Sud de la Norvège et de la Suède et au Nord de l'Allemagne.
«Les oies sont grégaires pour éviter la prédation, explique M. Legagneux. Donc elles vont souvent se rassembler en grands groupes après la fin de leur période de reproduction (…) quand les jeunes deviennent capables de voler, ce qui peut arriver dès la fin de juillet.
La migration printanière des Oies cendrées suédoises : une comparaison entre les années 1990, 1995, 2000 et 2005. Ces dernières années, la migration de retour commence début janvier. Beaucoup d'Oies cendrées sont de retour en Suède vers la mi-janvier et une proportion importante début février.
Chaque année, au cours du mois de mars, les bernaches nonnettes (Branta leucopsis), des sortes d'oies, quittent les régions tempérées et migrent vers le Nord pour se reproduire.
Cela peut-être des aliments complets, des épluchures ou bien des légumes comme des carottes, des endives mais aussi des céréales comme le blé, l'avoine ou l'orge. Evitez de préférence le maïs qui aura tendance à engraisser les oies. Enfin, veillez à ce que vos oies aient de l'eau propre et à volonté.
La Grande Oie des neiges attire un certain nombre de prédateurs naturels, dont le renard arctique, le loup arctique, les mouettes et goélands, les labbes (oiseaux qui ressemblent aux mouettes et goélands), le Faucon gerfaut et le corbeau, qui s'attaquent aux Oies ou à leurs œufs.
Ce sont des grues cendrées, venues d'Europe de l'Est, à la recherche d'un territoire plus doux pour l'hiver. Elles se différencient des oies par leurs longues pattes visibles pendant leur vol.
Les oiseaux migrateurs se relaient en effet à la tête du vol en V, afin de ne pas voler trop longtemps à la place la plus fatigante, et chaque individu change fréquemment de place, passant en moyenne 32% du temps à bénéficier du courant ascendant produit par les battements d'ailes de ceux qui se trouvent devant lui.
Pour la plupart, ces grands oiseaux ont couvé durant l'été sur les bords de la mer du Nord ou de la Baltique, picorant herbes, baies et insectes de la toundra et de la taïga.
Les oies sauvages volent, de jour comme de nuit. Elles avancent en V pour lutter plus facilement contre le vent et parcourent, chaque année, près de 3 000 km, à l'aller comme au retour. Elles effectuent plusieurs vols de 600 km en 10 h, sans même poser les pattes sur la terre ferme, en automne et au printemps.
L'oie et le canard
La plupart du temps, les oies et les canards dorment pendant la nuit à la surface de l'eau. Les aigles et les faucons ne représentent pas de menace parce qu'ils sont également diurnes, et les prédateurs aquatiques qui souhaiteraient s'approcher trop près les réveilleraient en faisant vibrer l'eau.
Les oies, tout comme la majorité des animaux de basse-cour, auront besoin de beaucoup de place par individu : il faut compter environ 100m² par individu. Le mieux est de les faire vivre dans un pré proche de votre domicile afin qu'elles puissent vous voir régulièrement et ainsi ne pas vous considérer comme un intrus.
Le mâle de l'oie se nomme le jars. Le petit de l'oie se nomme l'oison.
Pourquoi ? On a couramment l'habitude de dire : « quand les oies sont perchées, il fera beau demain ». Cependant, ce sont surtout les dindonneaux qui sont très fragiles.
Peut-on donner du pain aux oiseaux ? NON ! C'est pire avec le pain : les oiseaux ne digèrent pas la levure ou le sel, le gluten est mauvais pour leur foie et ils peuvent même développer une maladie nommée « le syndrome de l'aile d'ange » qui frappe les canards ou les oies que nous nourrissons au bord des étangs.
Ils forment alors de grandes vagues mouvantes, comme les bancs de poissons, pour empêcher le rapace de voir précisément une proie. Cela évite que les mêmes oiseaux restent toujours sur le côté, là où il y a le plus de danger. Prière de ne pas se mettre en dessous, au risque de vous prendre une volée de fientes…
Les oies forment un grand V majestueux dans le ciel : c'est ce qu'on observe ces temps-ci, au printemps lors des migrations des oiseaux. Et pour économiser de l'énergie, le vol des oies épouse les courbes du relief plutôt que d'aller à très haute altitude.
Les oies de la formation crient constamment à l'arrière pour encourager les oies devant elles à conserver leur vitesse. Leçon : Nous devons faire en sorte que nos cris à l'arrière soient encourageants et non pas aggravants.
En mars, toutes les familles d'oies sauvages se préparent pour la grande migration. Les grandes et les petites oies attendent avec impatience le jour où Kapi, l'oie de tête, donnera le signal du départ.
De la mi-avril à la mi-mai et de la fin septembre à la fin octobre, les principales concentrations d'oies se retrouvent dans la région de Montmagny et les Îles. La région offre à ces illustres migratrices un littoral et un archipel riches en marais à scirpe, habitat qu'elles privilégient.
Pressez le cloaque avec les pouces pour faire sortir le sexe. Le mâle possède un appareil reproducteur rose en forme de virgule, tandis que celui de la femelle est rouge, plus charnu, avec des plis concentriques.