Quand l'annonce tombe, l'entourage se pose beaucoup de questions. Au début, il souhaite mieux comprendre la maladie et les traitements. Ensuite, c'est le ressenti du malade et son rôle dans l'accompagnement qui l'intéresse. A ce moment-là, les échanges d'expériences et de conseils pratiques sont une aide précieuse.
L'annonce c'est le top départ de la prise en charge. L'annonce deviendra une date de notre vie, une date inoubliable. Après cette annonce, il faut le temps pour accepter, pleurer, en parler à ces proches, remettre ses idées en place, comprendre que l'on ne sera pas seul. L'annonce c'est le début du combat. »
Le mieux que vous puissiez faire, c'est simplement d'être à l'écoute et de laisser la personne parler de ce qu'elle veut – même si cela vous déstabilise. Si vous vous sentez trop bouleversé, vous pouvez le lui dire et proposer d'en reparler plus tard.
Stratégies pour faire face à la maladie
Se centrer sur ce qui peut être fait avec son proche (son potentiel) plutôt que déplorer ce qu'il n'est plus possible de faire. Organiser son temps de manière à pouvoir prendre soin de soi-même : refaire le plein d'énergie pour prendre soin de son proche.
A quoi est due cette peur ? La peur du cancer est souvent une peur irraisonnée, car pour beaucoup, il est synonyme de mort. Lors de l'annonce de cette pathologie, les malades sont souvent anéantis et étouffés par une immense angoisse, parfois avec un sentiment d'incompréhension (pourquoi moi ?) et d'injustice.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Selon lui, la peur de l'adversaire "cancer" fait des dégâts, alors que mieux comprendre ce qui se passe biologiquement et mobiliser ses ressources via des soins de support comme la phytothérapie ou le coloriage, permettrait de se poser les bonnes questions, et de s'engager dans le chemin de la guérison.
"L'agressivité d'un cancer réside essentiellement dans sa capacité à donner des localisations à distance ou métastases" explique-t-il.
OBJECTIF : Supprimer l'exposition de la population au tabac, premier facteur de risque de cancer, et ainsi éviter environ 60 000 cas de cancers à horizon 2040. EFFET ATTENDU POUR LES PERSONNES : Une société qui, collectivement, n'accepte plus de donner une place au tabac.
Consultation destinée à informer le patient d'un diagnostic ou d'une éventuelle rechute, ainsi que des traitements envisagés. Cette consultation est souvent longue, ce qui permet un réel dialogue entre le patient, ses proches et le médecin, en respectant les émotions que l'annonce peut susciter.
Se concentrer sur le bien-être émotionnel
Concentre-toi sur tes forces et tes aptitudes. Mets ta maladie de côté pour un moment, et profite de la vie. Consacre-toi à tes passe-temps favoris durant la période que tu passes à la maison ou à l'hôpital. Garde un journal de tes pensées et sentiments.
Il faut cependant toujours préal- ablement demander l'accord de la personne concernée avant de l'aider. « Comment vas-tu aujourd'hui ? » La personne malade peut décider elle-même de répondre à la question par un simple « bien », ce qui clôt le sujet, ou de répondre plus longuement et ainsi amorcer une con- versation.
Quelle que soit la sévérité de la maladie, le symptôme le plus fréquemment rencontré est l'apathie (désignant un état de fatigue physique ou intellectuelle profond se caractérisant par une indifférence à l'émotion et aux désirs) suivie des symptômes dépressifs et de l'anxiété.
Tu deviens peut-être grincheux ou triste lorsque tu es malade. C'est parce que les macrophages qui combattent l'infection dans ton corps sécrètent des cytokines. Ces cytokines peuvent affecter les régions du cerveau qui gèrent les émotions et le raisonnement.
Si la majorité des unions tiennent bon, voire se renforcent face à la maladie, certaines vacillent et se déchirent. Les femmes malades constatent, plus souvent que les hommes, un manque de soutien de la part de leur conjoint.
L'étude « Face », menée en partenariat avec la Société Française de Psycho-Oncologie (SFPO), confirme le rôle essentiel de l'entourage : 82 % des patientes atteintes d'un cancer du sein peuvent compter sur le soutien moral de leur noyau familial qui fait bloc contre la maladie. Le conjoint est le principal soutien.
Toutes nos pensées vous accompagnent dans ce moment difficile, bon rétablissement, bien amicalement. Dans cette épreuve, vous pouvez compter sur notre soutien. Meilleurs vœux de rétablissement. Courage dans cette épreuve, nous vous adressons nos meilleures pensées de bon rétablissement.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.