Il ne faut pas se replier sur soi, mais regarder les autres, leur parler, pour comprendre comment ils fonctionnent avec leurs imperfections. Une personne complexée est orgueilleuse : elle ne croit pas les avis extérieurs, est persuadée qu'elle a raison. Il faut changer d'attitude et écouter ce qu'on nous dit.
Un complexe physique, c'est un sentiment de dévalorisation qu'on accroche à une caractéristique de notre corps. Celle-ci peut être bien réelle ou carrément déformée par notre propre perception.
La perception de notre corps est souvent le reflet de notre esprit. On se sent mal dans sa tête, suite à un repas trop calorique, on culpabilise et on pense le voir également à travers le miroir même s'il en est rien. La culpabilité joue donc un grand rôle dans la perception de son corps.
Les complexes sont liés à des pressions et des erreurs de la part de l'environnement familial qui a plus ou moins consciemment imposé un modèle de perfection à l'enfant. Les complexes sont fortement associés à l'estime de soi. D'autre part, ils naissent des comparaisons.
On parle en médecine de «dysmorphophobie»: l'impression ou la conviction, exagérée ou fausse, d'une disgrâce physique majeure devient envahissante et très douloureuse. Heureusement, ces obsessions sont modifiables. Retrouver une relation plus apaisée avec son corps est tout à fait possible.
“Accepter son physique“, c'est accepter que le temps passe ou qu'aucune chirurgie ne peut donner de longues jambes... Mais c'est aussi dans un sens positif, lutter contre ses complexes, essayer de se regarder autrement, de voir aussi ses atouts et se reconnaître un pouvoir de séduction.
Reformuler systématiquement : « Tu penses que tu es gros. » pour lui faire comprendre qu'il s'agit d'un jugement et non de la réalité. Rassurer sur les sentiments : « Je t'aime parce que tu es toi. » « Je t'aimerai toujours. » « Je vais te citer toutes les autres personnes qui t'aiment. »
Chez les femmes, les complexes concernent généralement le corps, plus que le visage ; ils portent souvent sur le poids, les seins, le ventre ou encore les fesses. > Les complexes psychiques : ils peuvent porter sur le manque de culture, d'intelligence, ou de vivacité d'esprit.
Si vous souffrez d'un complexe d'infériorité, vous avez peut-être l'impression de ne pas être à la hauteur, qu'il vous manque certaines compétences ou certains atouts par rapport aux autres. Vous avez parfois le sentiment qu'ils s'en sortent toujours mieux que vous.
Il est aussi conseillé de pratiquer la méditation, de faire du sport pour se sentir en forme et de se répéter des affirmations positives quotidiennement. Accepter son authenticité : Combattre ses complexes et faire la paix avec soi repose sur l'acception de son être et de tout ce qui fait notre authenticité.
Se parler avant bienveillance et conserver un rapport à soi amical est donc essentiel pour ne pas vivre sous le joug de ses imperfections. Le détachement représente certainement l'un des principaux secrets des gens sans complexes.
complexé adj. et n. Se dit de quelqu'un qui souffre de complexes, qui est inhibé.
Installez-vous confortablement sur une chaise et respirez calmement, tout en vous concentrant sur votre visage. Inspirez par le nez, serrez les mâchoires, expirez et desserrez-les. Puis inspirez par la bouche en mimant le son « O », expirez et détendez tout votre visage.
2 - "Tu es plus que ton physique"
Tu es plus que ces commentaires et remarques haineuses. Tu es plus que ton physique. On se rappellera de toi pour autre chose que ton apparence.
La dysmorphophobie : symptômes et conséquences
La dysmorphophobie est un trouble de l'image de soi où la personne qui en souffre, a une vision déformée de son corps et/ou de son visage. Elle va avoir des préoccupations obsédantes par rapport à un aspect de son physique perçu comme un défaut.
Calvitie, transpiration excessive, taille du pénis... Dans une société où l'image est érigée en dogme, où le paraître fait loi, les complexes sont fréquents. Et, si l'on parle souvent du regard sévère porté par les femmes sur leur propre corps, les hommes ne sont pas en reste.
Certains se sentent décalés parce qu'ils ont du mal à écouter et à comprendre ce que l'autre ressent. Ce manque d'empathie peut avoir une double origine. « Il peut venir du fait que, enfants, leurs émotions n'ont pas été écoutées, si bien qu'ils n'ont pas appris à le faire à leur tour, explique le psychiatre.