Il est ce dont on peut se détacher sans souffrance. Mais en même temps, il est le signe visible du bon état de l'âme du philosophe. Socrate se sert de son corps pour signifier son choix de vie, si bien que le corps du philosophe dit aussi la vie de l'âme et la donne à voir.
– L'âme qui connaît les Idées est de la même famille que celles-ci, car le semblable est connu par le semblable. Comme l'Idée, l'âme est donc simple, de nature divine, et la simplicité de son essence comme l'immatérialité de son opération impliquent l'impossibilité de sa dissolution et la certitude de son immortalité.
L'âme humaine porte en elle le principe de sa perfection, mais elle a besoin du corps pour se parfaire. L'existence du corps n'entraîne pas celle de l'âme ; c'est plutôt l'inverse qui est vrai : le corps est créé parce qu'une âme ne réalise sa perfection en acte que par les opérations qu'elle accomplit à travers lui.
Platon met en évidence la nécessaire sujétion du corps à l'esprit. La primauté de l'âme sur le corps révèle celle de l'intelligible sur le sensible. Platon montre que le corps constitue également une entrave absolue à l'activité de l'esprit.
Le plus souvent, la prééminence est accordée à l'âme, supposée éternelle, tandis que le corps est périssable et mortel. C'est en ce sens que Socrate, dans les dialogues de Platon, dit que « le corps est la prison de l'âme ».
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. ”
La morale de Socrate n'a rien de sacrificielle et, si tant est qu'on puisse parler d'une morale, elle est fondée sur une constante inquiétude et une incrédulité qui invitent chacun à "sortir de soi", à se mettre un peu à distance de lui-même, pour mieux examiner le bien-fondé de ses actions.
L'âme selon Aristote est une substance au deuxième sens : c'est une forme, la forme du corps, qui représente la matière. Le composé des deux est l'être vivant. Ainsi l'âme est nécessairement substance en ce sens qu'elle est la forme d'un corps naturel ayant la vie en puissance 2.
Les trois parties de l'âme, la partie désirante (τό έπιθυμητικόν), la partie ardente (τό θυμοειδές) et la partie rationnelle (τό λογιστικόν) sont donc distinguées en fonction de l'attitude qu'elles adoptent à l'égard d'un seul et même objet, comme l'exige le principe sur lequel se fonde toute l'argumentation.
Siège de l'activité psychique et des états de conscience de quelqu'un, ensemble des dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment son individualité, son moi profond ; esprit, intellect, cœur, conscience : Connaître l'âme humaine. Avoir l'âme d'un poète.
L'âme (du latin anima, « souffle, respiration ») est à la fois le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant, qui animerait le corps d'un être vivant (humain, animal ou même végétal).
L'interaction entre le corps et l'esprit est bidirectionnelle. Non seulement les facteurs psychologiques peuvent participer à l'apparition ou à l'aggravation d'un grand nombre de maladies organiques, mais celles-ci peuvent également influer sur la pensée ou sur l'humeur d'une personne.
Le cerveau est le siège de l'âme, qui agit par l'intermédiaire des nerfs ; la poitrine est le siège des parties vitales et le ventre celui des parties naturelles.
« Le corps est le tombeau de l'âme » est une citation issue de la philosophie platonicienne. Elle est soutenue par Socrate dans le Gorgias, et prononcée avant cela dans le Cratyle.
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
Le corps (sôma/sêma) : le tombeau et le signe. Pour Platon, le corps ne trouve pas sa mesure en lui-même : il a une mesure toujours incertaine. Il doit trouver sa juste place dans le monde mais, à la différence des animaux et des autres corps physiques, la juste place du corps humain est le problème vital de l'homme.
C'est la doctrine du souvenir, la conviction de Platon que notre connaissance la plus fondamentale vient quand nous nous rappelons notre connaissance des réalités éternelles pendant une existence antérieure de l'âme.
Aristote développe dans la deuxième section une théorie des quatre modes de l'âme. L'âme peut être nutritive (végétative), sensitive, appétitive, ou intellective (« L'âme (...) se définit par les fonctions nutritive, sensitive, cogitative et par le mouvement »).
Ces trois parties de l'âme sont au principe de la vie : l'une « fait que nous apprenons, l'autre, que nous nous mettons en colère, la troisième que nous recherchons le plaisir de manger, d'engendrer et les autres jouissances du même genre ».
L'âme (du latin anima, « souffle, respiration ») est le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant, qui animerait le corps d'un être vivant (humain, animal), et selon certains philosophes antiques d'un végétal.
Grande âme, homme d'un esprit étendu, homme d'un grand caractère.
Mais pour donner une âme à une photo, la foi ne suffit pas. Selon François Boespflug, certains canons esthétiques sont nécessaires : "Une sorte de focalisation sur le corps demeurant immobile, et photographié avec une sobriété tendant vers la monochromie, rend ces photos saisissantes", suggère-t-il.
➤ Quelle est la citation la plus belle de Socrate ? La plus belle citation de Socrate est : Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
Or tout un chacun peut être philosophe. Aussi, parce que le dieu de Delphes a cité son nom, Socrate pense avoir pour mission de révéler aux hommes leur ignorance et de se préoccuper plutôt de leur âme que de leur corps ou de leurs biens matériels, afin qu'ils s'améliorent.