On peut travailler avec le conjoint, pour que la personne addict puisse parler, et que l'autre puisse encaisser. La rechute fait partie du parcours, mais l'important est de savoir ce qu'on va en faire : j'encourage les conjoints à parler de ce qu'ils vivent en individuel, d'aller voir un thérapeute.
L'aider à voir que ce qui lui arrive est un problème mais sans lui mettre la pression. Faites-lui voir qu'il n'a aucun contrôle sur la situation et que lorsqu'il ne consomme pas, vous aimez davantage la relation et qui il / elle est. Soutenir la personne sans menaces ni récriminations.
Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage. Il pourrait par exemple se faire prescrire un traitement de substitution et bénéficier d'une prise en charge en ambulatoire.
La vie doit continuer
Il est primordial de vous recentrer sur vous-même et de vous extraire de la problématique de dépendance. Mentionnez-lui votre impuissance, votre frustration et toutes les émotions qui vous grugent de l'intérieur.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
La caractéristique essentielle du syndrome de dépendance consiste en un désir (souvent puissant, parfois compulsif) de boire de l'alcool, de fumer du tabac ou de prendre une autre substance psychoactive (y compris un médicament prescrit) ». Elle est le résultat de changements profonds qui s'opèrent dans le cerveau.
Les signes classiques du syndrome de manque aux opiacés sont : – Psychiques : insomnie, angoisse, signes dépressifs, agitation excitation, craving ou « faim de drogue » (envie irrépressible), fatigue. – Digestifs : nausées/vomissements, constipation, diarrhée, crampes d'estomac, anorexie.
Ne laissez pas votre partenaire vous imposer ses valeurs, en particulier en matière de consommation de drogue. Par exemple, s'il vous pousse à fumer du cannabis ou souhaite laisser de la drogue chez vous, il est temps de reconsidérer si vous souhaitez réellement continuer à sortir avec cette personne.
Une consommation à long terme entraîne de sérieux troubles psychiques, une grande instabilité d'humeur et des délires paranoïdes, des attaques de panique et de sévères dépressions.
Les gens peuvent aussi prendre de la drogue pour s'évader temporairement d'une situation difficile, malheureuse ou stressante, ou obtenir un soulagement temporaire. Prendre de la drogue peut aussi les aider à faire face à l'ennui, à la colère ou à un manque de confiance en soi.
Le terme toxicomanie renvoie à une dépendance et à une recherche active de produits toxiques, à la différence de quelqu'un qui serait dépendant au sport ou à un jeu vidéo par exemple. Aujourd'hui on a plutôt tendance à parler d'addiction car la toxicomanie a une connotation très péjorative.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Le sentiment d'euphorie produit par l'héroïne peut être accompagné de rougeurs de la peau et de démangeaisons, ainsi que d'une bouche sèche, d'yeux larmoyants et d'une rhinorrhée. Les héroïnomanes ont souvent la peau sèche, facilement irritée et prurigineuse.
Il est possible d'arrêter seul, sans aide extérieure. Beaucoup d'usagers y parviennent. Cela dépend des personnes, des drogues consommées et des habitudes de consommation.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
Les effets recherchés lors de la consommation d'une drogue ou d'un médicament psychotrope varient en fonction de chacun, mais sont notamment d'ordre anxiolytique (euphorie, bien-être, apaisement…), stimulant (toute-puissance, disparition de la fatigue, indifférence à la douleur…), ou encore hallucinatoires ( ...
La cocaïne peut également nuire directement aux reins en réduisant la quantité d'une molécule antioxydante importante appelée glutathion.