La communication qui est conseillée est une communication sans affect, superficielle, réduite au strict minimum. Savoir ce que l'on veut, et opposer des paroles fermes au pervers. Les victimes doivent oser prononcer le mot « non » et s'y tenir, quoi qu'il advienne, quitte à répéter leurs paroles en boucle.
La femme perverse narcissique ne reconnaît jamais ses erreurs, ne se remet jamais en question (sauf fugacement et par stratégie), a tendance à critiquer, à se rendre supérieure en écrasant autour, se valorise, communique de manière floue et se montre jalouse.
À un âge avancé, les manipulateurs finissent seuls, mais toujours en tentant de maintenir une emprise sur les autres. Cela se joue au niveau de la famille, où ils tentent encore de s'accrocher à quelques victimes, notamment au nom des liens du sang ou de l'amitié.
Rompre est la perte de contrôle ultime. Or, un manipulateur narcissique déteste être mis à sa place. Il n'aime pas l'idée que sa partenaire lui échappe et qu'elle pense par elle-même. Son point faible étant la prise de conscience de celle-ci qu'elle vaut mieux, cela peut lui faire vraiment mal.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
L'obsession de la comparaison
Elle concerne la fréquence des rapports, les activités sexuelles et la satisfaction générale. Si d'autres personnes ont de meilleurs résultats sexuels, le narcissique le vit très mal. Si au contraire, les autres font moins l'amour que lui, il va être heureux.
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).
Ils ont beau avoir des illusions de grandeur sur leur propre importance et ne pas ressentir de honte et d'empathie, les narcissiques sont probablement plus heureux que la plupart des gens autour d'eux, affirment des psychologues irlandais.
Il sera nécessaire outre de partir, de couper tout contact et de ne pas céder à la prise de contact du manipulateur affectif. Vous pouvez par exemple, bloquer le numéro de la personne manipulatrice, ne pas donner d'adresse ou encore, avoir recours à la loi si le pervers narcissique entrave la prise de distance.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon.
Ils sapent votre foi en votre compréhension de la réalité. Les manipulateurs émotionnels sont des menteurs incroyablement habiles. Ils insistent sur le fait qu'un incident ne s'est pas produit quand il s'est produit, et ils insistent sur le fait qu'ils l'ont fait ou ont dit quelque chose quand ils ne l'ont pas fait.
Ne cherchez pas à négocier, expliquer, justifier ou demander. Posez des règles claires et rappelez-les régulièrement; ne transigez pas. Le cas échéant, confrontez et recadrez avec fermeté et sans agressivité. Le sentiment d'impunité se développant très vite chez la personne perverse narcissique, ne tolérez aucun écart.
Il est donc inutile d'espérer pour lui un bonheur auquel il n'aspire pas lui-même. Le pervers narcissique ne s'estime d'ailleurs absolument pas malheureux. Il l'affirme souvent à la victime, qu'il désigne, elle, comme la « malheureuse » dans la vie (non sans pitié et sans condescendance).
L'effondrement narcissique
Cela se manifeste soit de manière chronique par un sentiment de manque à être permanent, soit sous un aspect aigu par des crises dépressives. Le mouvement psychique aboutissant à la dépression se produit en plusieurs temps.
Chez le narcissique, la rage est dirigée vers la personne qu'il croit l'avoir méprisée ; chez les autres personnes, la rage est vue comme incohérente et injuste. Cette rage altère leur cognition, altérant ainsi leur jugement. Au cours de la rage, ils sont enclins à crier et calomnier.
Le pervers narcissique distille une violence psychologique qui enfonce sa victime dans la dépression et la perte de toute confiance en elle. Le pervers narcissique ne semble penser qu'à lui et ne se sert des autres que pour satisfaire ses propres besoins.
Que redoute la proie du PN ? La peur est une émotion normale et inévitable dont on fait l'expérience très tôt dans la vie. Une personnalité en construction qui vit le sentiment de danger trop intensément ou de façon trop répétitive peut voir s'immiscer durablement une impression d'insécurité.
Pour déstabiliser et énerver un pervers narcissique, il faut adopter une attitude calme et posée. Respirez profondément, imposez-lui de nombreux silences. C'est le meilleur moyen de le faire battre en retraite.
Par crainte de représailles et sous emprise, la victime s'exécute en pensant qu'elle échappe au pire. Mais en réalité, elle est déjà embourbée dans une relation toxique. L'omniprésence : le manipulateur s'évertue à maintenir un contact permanent avec sa victime, par peur qu'elle ne lui échappe.
Cependant, certains comportements du pervers narcissiques peuvent être « recadrés ». S'il est en manque de proies, il se retrouve seul face à lui-même, dans ce cas, il va avoir accès à sa souffrance, avoir conscience de son véritable mal-être intérieur, de qui il et réellement et s'effondrer.
Plusieurs théories tentent d'expliquer d'où provient ce trouble de la personnalité. Une base génétique serait en cause, mais des facteurs socioculturels auraient également une influence. « Je pense par exemple à l'enfant-roi, à cette horrible obsession autour de l'estime de soi.
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.