C'est le thème principal car ce roman est avant tout un réquisitoire contre la peine de mort. Victor Hugo dénonce cette pratique qu'il considère comme barbare et énonce comme arguments: 1-La légéreté et le laisser aller de la justice de ses hommes(chapitres 2 et 8).
La peine de mort est injustifiable. Elle est inhumaine, inefficace et irrévocable. Amnesty International s'engage dans le monde entier et sans exception pour son abolition.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Le Dernier Jour d'un condamné est un roman à thèse de Victor Hugo publié en 1829 chez Charles Gosselin, qui constitue un plaidoyer politique pour l'abolition de la peine de mort.
Nous ne prétendons pas avoir les compétences et encore moins l'expérience de ces grands hommes, mais nous souhaitons nous investir à notre tour afin que les pays pratiquant la peine de mort ouvrent enfin les yeux. Tuer un homme qui a tué n'est pas rendre la justice! Tout d'abord, la vie de tout être humain est sacrée.
« La peine de mort, c'est pour lutter contre la criminalité ! » D'après les recherches, non. Il n'existe aucune preuve crédible que la peine de mort soit plus dissuasive qu'une peine d'emprisonnement. En fait, dans les pays qui ont interdit la peine de mort, les chiffres relatifs à la criminalité n'ont pas augmenté.
Même si le droit international prévoit que le recours à la peine de mort doit être réservé aux crimes les plus graves, c'est-à-dire l'homicide volontaire, Amnesty International pense que ce châtiment n'est jamais la solution.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
La souffrance est récurrente, omniprésente : "poignante", "tragédie", "violent", "terreurs", "angoisses", " tortures", "supplices", "douleurs". Il use d'hyperboles avec notamment la répétition "tout" qui soulignent l'émotion du condamné. C'est aussi une souffrance physique : "physiquement impossible".
Tout d'abord, nous verrons que l'écriture lui permet de lutter contre l'ennui. Ensuite, nous montrerons que le journal du condamné a pour but de lutter our l'abolition de la peine capitale. Nous démontrerons enfin qu'écrire lui permet de mieux se comprendre.
Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France par l'adoption d'une loi. Pour les partisans de cette abolition, tel Robert Badinter, cette décision marque l'achèvement de nombreuses années de combat militant pour la suppression de la peine capitale.
6 - la peine de mort nie la capacité de tout homme à s'amender et à devenir meilleur. enlève toute possibilité de se repentir au condamné. 7 - la peine de mort ne ramène ni la stabilité sociale ni la paix intérieure des victimes.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine. Son roman « Le Dernier Jour d'un condamné » est une tribune toujours d'actualité pour défendre ces idées.
La peine de mort (ou peine capitale) est une sentence appliquée par le pouvoir judiciaire. Elle consiste à retirer légalement la vie à une personne, ayant été reconnue coupable d'un crime tombant sous une qualification pénale passible de la peine de mort.
C'est la dernière personne en Europe à avoir été exécutée au moyen d'une guillotine et le dernier condamné à mort exécuté en France, dans la prison des Baumettes, pour la torture et le meurtre de son ancienne compagne âgée de 21 ans.
Son rapporteur, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, est soutenu notamment par Maximilien de Robespierre. Cependant, l'Assemblée nationale constituante, promulgue une loi le 6 octobre 1791 maintenant la peine de mort en supprimant la torture préalable.
La torture conduit inévitablement à une escalade de la violence. Les personnes qui ont du pouvoir sur les détenus et peuvent leur causer douleur la souffrance, sont souvent elles-mêmes brutalisées. Elles abusent de leur pouvoir pour se venger ou pour satisfaire des intentions sadiques.
La fille du condamné est âgée de trois ans. « Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle ! » Le père idolâtre son enfant, comme Victor Hugo idolâtrait Léopoldine, sa fille aînée.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
-85% en Arabie saoudite (184 exécutions en 2019, 27 en 2020) ; -55% en Irak (100 exécutions en 2019, 45 en 2020).
Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
Il est le seul narrateur, et toute l'œuvre se vit à travers son regard. On ne sait pas grand-chose de lui : on ne connaît ni son nom, ni sa classe sociale, ni son crime, ni son mobile, ni sa ou ses victimes.
Le délit est une infraction de gravité moyenne, entre la contravention et le crime. Exemples de délit : vol, abus de biens sociaux, discrimination, harcèlement moral, attouchements sexuels, homicide involontaire. Le crime est l'infraction la plus grave. Exemples de crime : meurtre, viol.
La sanction pénale la plus importante est la perpétuité incompressible. Il s'agit d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée. Cela signifie en droit que la peine prononcée n'est pas limitée dans le temps.
Ce poétique surnom qu'il s'était trouvé, comme on était Stello, Fantasio, Celio ou Fortunio à la même époque, ne couvre qu'une partie de la vie et du caractère d'Hugo, et l'on peut dire de son personnage, celui du rêveur de trente à quarante ans d'environ 1835, élargi depuis jusqu'à éclater.