N'ayez pas peur de poser des questions pour autant qu'elles ne soient pas indicrètes. Même si certaines personnes transgenres refusent de répondre à des questions concernant leur identité de genre ou en rapport avec la transidentité en général, d'autres n'ont aucun inconvénient à le faire.
Ne dites pas de choses comme: “C'est maintenant un garçon, donc on dit 'lui'”. Dites juste “il” et “lui”, point. Si votre proche a partagé avec vous le prénom de son choix et ses pronoms, ayez la courtoisie de les utiliser. Évitez d'employer son nom légal ou le “prénom de sa vie d'avant”.
En général, les gens ne vivent ni ne perçoivent pas leur identité de genre selon un schéma uniforme et standardisé. Les personnes transgenres, dont l'identité de genre diffère du sexe qui leur a été assigné à la naissance, vivent de façon individuelle leur identité de genre et l'expriment de différentes façons.
Une forte communauté transgenre en Indonésie
Il y aurait environ 7 millions de transgenres en Indonésie. Dans ce pays traditionnaliste, la communauté transgenre - nommée "waria" - est totalement intégrée dans la société, à l'image de la présentatrice de Trans TV, Dorce Gamalama.
Qu'est-ce que la transidentité ? Comme expliqué dans l'introduction, la transidentité est le fait de ne pas s'identifier au genre auquel on a été assigné à la naissance. Par exemple, je suis née fille et je m'identifie au genre féminin, je suis donc “cis-genre” (terme à l'opposé de transgenre).
Selon le psychiatre et sexologue David Oliver Cauldwell qui étudie le phénomène en 1947 la transidentité serait un trouble psychologique/émotionnel causé par des facteurs psychologiques et environnementaux, en raison de conflits de personnalité.
Une personne transgenre a donc une identité de genre, comme le genre féminin par exemple (la personne se sent femme), qui ne correspond pas à son sexe biologique (le masculin). On parlera donc, dans ce cas précis, de femme transgenre, comme Céline (puisqu'elle est née dotée d'un sexe masculin).
transsexualité. Une personne transgenre adopte l'apparence et le mode de vie d'un sexe différent de celui de sa naissance. Qu'elle soit née homme ou femme, la personne transgenre modifie voire rejette son identité sexuelle d'origine.
La dysphorie de genre est une détresse cliniquement significative ou une altération fonctionnelle associée à une incongruence entre le sexe expérimenté/exprimé et le sexe attribué à la naissance.
La culture thaïlandaise dans ses aspects séculiers semble considérer tous les adultes comme de simples êtres humains, sans distinction majeure de sexe ; un comportement qui convient à une personne est également approprié à une autre."
Tout dépend de la personne. Mais ce sentiment peut apparaître très tôt. Les adultes transgenres auxquels on a posé la question répondent souvent entre 4 et 8 ans, autrement dit au moment où l'on commence à construire ses premiers souvenirs. Tout ça pour dire que l'on naît trans, on ne le devient pas.
Lui expliquer ses droits. Lui offrir un soutien parental adéquat. Lui faire comprendre que vous aller toujours l'aimer peu importe comment il est.
À 16 ans environ, ceux qui persistent à s'identifier comme transgenres sont éligibles aux hormones de transition, et à 18 ans certains pourront subir une opération chirurgicale de « réassignation sexuelle ». Tout au long de la procédure, la personne en transition bénéficie d'un accompagnement psychologique.
Observez la constance de son identité sexuelle.
On observe aussi souvent que les jeunes enfants passent par une phase où ils prétendent être de l'autre sexe. Cependant, si votre enfant insiste régulièrement pour que vous le traitiez comme s'il était du sexe opposé, cela pourrait indiquer qu'il est transgenre.
Votre enfant a l'impression d'être un garçon dans un corps de fille ou une fille dans un corps de garçon: il présente peut être les signes d'une dysphorie de genre.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
Le 1 % de la population transgenre, c'est l'écume de l'histoire. Ce qui concerne toute la population, c'est la question du genre." Une revendication que les jeunes générations ne sont pas prêtes à laisser de côté et dont les transgenres ne sont que le symbole le plus visible.
Le drapeau transgenre
La couleur rose représente les femmes trans, le bleu symbolise les hommes trans et le blanc en son milieu incarne la non-binarité.
Certains hommes transgenres peuvent devenir enceints s'ils ont pu préserver leurs ovaires et leur utérus. Malgré le traitement hormonal, la grossesse et l'accouchement sont généralement les mêmes que les femmes cisgenres.
Celui-ci peut inclure la combinaison de la psychothérapie, la prise en charge via un traitement hormonal, et parfois la chirurgie. Ces traitements sont sécurisés, et efficaces à long terme.
Il est donc maintenant possible de prendre des bloqueurs de puberté dès l'âge de 11-12 ans, prendre des hormones soit de la testostérone ou de l'anti-androgène et de l'œstrogène vers l'âge de 18 ans et ensuite, ceux qui le souhaitent peuvent faire appel à la chirurgie pour une transformation complète.
Le terme « kathoey » suggère que ce sont des hommes qui, à des degrés divers, s'habillent ou se comportent de façon féminine. Ces « ladyboys » représentent aujourd'hui 2% de la population du pays soit près de 1,2 millions de personnes.
Selon les résultats du Test du recensement de 2019, l'estimation (en pourcentage) de la population transgenre, y compris les personnes non binaires, est de 0,35 %, ce qui semble réaliste à la lumière de résultats provenant d'autres sources, tant nationales qu'internationales.