" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins.
1Chez les malades atteints d'insuffisance rénale terminale, l'arrêt du traitement par dialyse itérative est suivi du décès, et ce en moyenne en moins de huit jours. En Europe, cet arrêt, s'il résulte de la décision du patient lui-même, est souvent considéré comme une conduite suicidaire.
Trois méthodes de substitution sont proposables aujourd'hui, chacune ayant ses propres avantages et faiblesses : la transplantation rénale, l'hémodialyse et la dialyse péritonéale.
Dans l'insuffisance rénale terminale, l'arrêt de dialyse entraîne la mort en moyenne en huit jours. Si la décision d'arrêt est celle du patient, on la considère en France comme une conduite sui- cidaire.
Les antagonistes du système rénine-angiotensine, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et antagonistes des récepteurs à l'angiotensine II (ARA2), sont les médicaments recommandés pour ralentir la progression de l'IRC.
La durée globale médiane de survie des patients sous dialyse est d'environ 5 ans.
Le meilleur moyen de traiter un patient atteint d'insuffisance rénale terminale est la transplantation rénale, qui consiste à mettre en place chirurgicalement le rein sain d'un donneur.
Les symptômes auxquels il faut être attentif sont: une bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque), des palpitations cardiaques, des nausées et vomissements et des fourmillements, tremblements ou engourdissements des membres. Ces symptômes ne surviennent toutefois que quand l'hyperkaliémie est déjà sévère.
Hypotension artérielle, malaise, crampes, nausées, vomissements, irrégularités des battements du cœur, hémorragies ou hématomes au niveau du point de ponction de la fistule ou au niveau du cathéter, maux de tête, fatigue après la séance de dialyse.
Par exemple : Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
Vers une médecine régénérative
Parce que ces résultats suggèrent que le rein adulte possède des capacités de régénération intrinsèques, modulées par la télomérase, des perspectives intéressantes se dessinent pour lutter contre l'insuffisance rénale chronique.
La pastèque : ce fruit riche en eau, en vitamine C et en minéraux a des effets bénéfiques pour les reins. Consommer régulièrement de la pastèque aide à détoxifier et à purifier les reins, surtout pendant les saisons chaudes.
Certaines personnes sont dialysées toute leur vie. Grâce à ces traitements, l'insuffisance rénale aujourd'hui n'est plus une maladie mortelle.
Les patients en insuffisance rénale, qui ont besoin d'une hémodialyse pour épurer les toxines présentes dans leur sang, se rendent en général en centre 3 fois par semaine, pour 4 heures de dialyse, auxquelles s'ajoutent les temps de trajet et d'attente.
Dans les situations où le patient ne peut pas exprimer sa volonté et/ou n'est plus conscient, la décision est prise par le médecin de dialyse après procédure collégiale.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
Si la dialyse peut prolonger la vie, elle est associée à une mortalité substantielle: 25 % après 1 an et 60 % après 5 ans5. La dialyse peut affecter la qualité de vie en causant de la fatigue, une fluctuation de la tension artérielle, des problèmes d'accès vasculaire, des infections et ainsi de suite.
La dialyse permet de filtrer le sang et de maintenir son équilibre physique en remplaçant l'action des reins par des procédures artificielles. C'est un traitement éprouvé et sûr. Il permet de continuer à vivre une vie aussi normale que possible malgré le mauvais fonctionnement rénal.
Lorsque les fonctions des reins diminuent progressivement, on parle de maladie rénale chronique. Biologiquement parlant, cette pathologie se traduit par une augmentation des taux d'urée et de créatinine dans le sang.
Les symptômes peuvent comprendre mictions nocturnes, fatigue, nausées, démangeaisons, soubresauts et crampes musculaires, perte d'appétit, confusion, détresse respiratoire et œdème du corps (le plus fréquemment au niveau des jambes). Des analyses de sang et d'urine sont nécessaires pour établir le diagnostic.
L'Apport en Sel
Les aliments riches en sel sont à éviter : charcuterie, fromage, conserves, aides culinaires (bouillon déshydraté), plats cuisinés, viennoiserie, sauces industrielles, coquillages, biscuits apéritifs, cacahuètes, condiments, eaux gazeuses : Vichy®, Badoit ®, etc. Le sel d'assaisonnement est à contrôler.
Une consommation élevée de boissons gazeuses ordinaires et de boissons gazeuses sucrées artificiellement (sauf les colas) est associée à des risques plus élevés de formation de pierres aux reins.
Une eau faiblement minéralisée si votre alimentation est équilibrée : Evian, Volvic, Cristaline, Mont Roucous… Une eau riche en calcium si vous ne consommez pas assez de produits laitiers : Contrex, Hépar, Courmayeur…
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.