Physiquement, les symptômes du manque et de la dépendance sont divers : tremblements, sueurs, hypertension, crises de tachycardie, nausées et vomissements sont les plus répandus et se manifestent en l'absence de consommation d'alcool.
Yeux rouges
Ceci entraîne ensuite un plus grand flot de sang dans ces vaisseaux, ce qui donne à vos yeux cette apparence rouge et enflammée.
On considère qu'un homme qui boit plus de 21 verres par semaine et une femme plus de 14 verres est à risque de développer une dépendance. Cependant, la quantité ne fait pas tout, pour repérer une consommation excessive, certains signes peuvent aider : Vous consommez de l'alcool de plus en plus souvent.
Les symptômes
Lorsque la maladie touche les deux membres inférieurs (forme fréquente), le sujet éprouve des difficultés motrices. Il n'arrive pas bien à se mobiliser, la jambe est de plus en plus flasque et les éleveurs d'orteils perdent de leur force et fonction.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
L'action de l'alcool sur le cervelet (petit cerveau, situé à l'arrière du crâne) entraîne des troubles au niveau de la motricité, de la coordination et de l'équilibre. C'est déjà notable chez quelqu'un qui a bu beaucoup une seule fois.
Les facteurs liés à la consommation d'alcool elle-même
Comme nous l'avons dit plus haut, personne ne naît alcoolique, mais on peut développer cette problématique au gré du temps, à force d'expositions répétées.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit une consommation d'alcool modérée comme étant jusqu'à un verre par jour pour les femmes et jusqu'à deux verres par jour pour les hommes.
Son entourage fait pression mais s'oppose à une résistance. La phase suivante est celle de la réflexion: la personne admet son problème, mais le place en dehors d'elle-même. Elle pèse le pour et le contre. Plus tard, la personne dresse des plans pour modifier sa consommation d'alcool: boire moins ou arrêter.
L'alcool a des effets inflammatoires sur le corps et la peau n'y échappe pas. Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès.
Les symptômes de sevrage «sans complications»
Il peut aller de légers tremblements à une trémulation forte. Les symptômes sont analogues à ceux d'une gueule de bois, mais beaucoup plus prononcés. Autres symptômes : sueurs profuses, pouls accéléré, parfois hyperventilation et hypertension.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
La personne a besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse ou le soulagement des symptômes de manque. Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.)
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Être alcoolique ou addict à l'alcool est caractérisé par le fait consommer de manière inadaptée, et de ne plus pouvoir se passer de la substance en développant un besoin irrépressible qui efface les autres aspects de votre vie. En général, un sentiment de perte de contrôle est ressenti, ainsi qu'une dépendance.
Une consommation excessive d'alcool entraînerait un vieillissement prématuré
Les cancers : L'alcool est une substance cancérigène pour l'humain. La consommation d'alcool, augmente le risque de développer un cancer colorectal, de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'œsophage et du foie (6).
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
La personne alcoolique se défend alors de trop boire , et va boire en cachette . Très souvent , les proches de l'alcoolique cachent le problème vis – à – vis de l'extérieur , afin de protéger la famille . Le co – alcoolisme se met ainsi en place , de mille et une façons .
Une récente étude, publiée dans la revue Nature Communication, a révélé que boire quatre unités d'alcool par jour –soit deux bières ou deux verres de vin– provoquent d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral.
Au moins 2 des manifestations suivantes apparaissant quelques heures ou quelques jours après l'arrêt ou la réduction d'un usage d'alcool : hyperactivité neurovégétative (transpiration, fréquence cardiaque > 100/min) augmentation du tremblement des mains. insomnie.
À long terme, l'alcool a-t-il des effets sur le cerveau ? Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives.