La mante religieuse serait le seul insecte à posséder une vision stéréoscopique (le fait de voir en relief). Une caractéristique qu'elle partage avec l'homme, les singes, les chats, les chevaux, les chouettes et les crapauds. Mais la vision 3D de la mante religieuse diffère de celle de l'homme.
Mais la mante religieuse est le seul insecte connu à disposer de cette vision stéréoscopique. Ce type de vision permet d'évaluer les distances aux choses. Chacun de nos yeux perçoit le monde qui l'entoure de façon légèrement différente et notre cerveau fusionne le tout pour former une seule image, en relief.
La mante religieuse, dévoreuse d'insectes
Mais elle chasse aussi par nature. Malgré sa vivacité à déployer ses pattes armées, la mante religieuse ne s'attaque pas à l'homme et si, lors d'une manipulation, elle venait à mordre, elle n'est pas venimeuse.
Peu survivent, car elles sont très fragiles à l'état larvaire et demeurent des proies faciles pour les araignées, les lézards, les oiseaux et même les fourmis ! La mante religieuse est également connue pour ses amours tumultueuses. En effet, la femelle dévore son compagnon pendant l'accouplement.
Et pourtant, ce grand insecte n'est pas un prédateur puisqu'il ne s'attaque pas à l'homme, sauf s'il se sent menacé et qu'il ne peut pas fuir. Et même dans ce cas, sachez que sa morsure n'est pas venimeuse.
La mante religieuse est un insecte diurne qui ne vole pas très vite et uniquement sur de courtes distances. La mante religieuse s'accouple d'août à octobre. L'emblématique cannibalisme de la mante pendant l'accouplement permet à la femelle de disposer d'une source suffisante de protéine pour porter les œufs.
Contrairement aux autres insectes, la mante peut faire pivoter sa tête à 180 ° , ce qui lui permet de suivre les déplacements de ses proies sans bouger le corps. Elle possède deux yeux composés (ou à facettes) et trois ocelles (yeux simples) entre les antennes.
En effet, pour satisfaire son appétit féroce -- et pour donner plus de chance à la reproduction --, la mante religieuse ne recule devant rien. Elle s'adonne ainsi sans retenue à ce que les chercheurs appellent le cannibalisme sexuel et dévore généralement en entier les mâles un peu trop légers.
Les sauts des jeunes mantes religieuses sont impressionnants. Plus brefs qu'un battement de cil – moins d'un dixième de seconde – ils sont néanmoins d'une extrême précision. La mante religieuse a le compas dans l'œil… ou dans le corps !
Cherchez-en dans les arbustes à fleurs.
Assurez-vous de regarder de près les arbustes ainsi que les plantes non loin de chez vous, car leur corps filiforme et leur couleur verte leur donnent la possibilité de se fondre facilement dans leur environnement X Source de recherche .
Une mante adulte doit être nourrie tous les trois jours. Les insectes offerts (mouches, moustiques, grillons, blattes, papillons, etc.) seront vivants et de taille inférieure ou égale à celle de la mante. Avant la ponte, la femelle mange beaucoup et il faut la nourrir plus fréquemment.
En effet, cet insecte branche (il est capable de changer de couleur pour se camoufler dans la végétation, dont les branches des arbres) se nourrit essentiellement d'insectes. La nourriture de la mante religieuse se compose généralement de criquets, sauterelles, papillons, abeilles, mouches, etc.
La mante religieuse dévore le mâle durant l'accouplement.
Si elle est connue et réputée pour le fait de dévorer ses proies en les broyant littéralement, ce qui lui permet d'engloutir parfois des insectes plus gros qu'elle, cette pratique de prédatrice sexuelle prend tout de même son sens.
De couleur verte ou brune, la mante religieuse est de belle taille, très élancée, et son port ne manque pas d' élégance. Mâles et femelles se ressemblent, mais ces dernières sont toujours nettement plus grandes, plus robustes, et "gestation" aidant plus corpulentes.
Locution nominale
(Par extension) Femme cruelle et dangereuse (parce que la femelle de l'insecte dévore le mâle après l'accouplement).
Les bébés mantes deviendront des adultes à la fin de l'été. La période de reproduction se produit à partir du mois d'août jusqu'à la fin septembre. La femelle produira alors un ou plusieurs oothèques et les petites mantes passeront l'hiver sous cette forme. Les adultes meurent à la fin de l'été.
La mante religieuse change en effet de couleur et s'adapte à la végétation dans laquelle elle évolue : il n'est pas rare qu'elle arbore une belle couleur jaune aux prémisses de l'automne !
La mante religieuse pond les œufs qu'elle protège jusqu'au printemps grâce à l'oothèque, sorte de soie blanche durcie et brunie par oxydation qui vient entourer les œufs.
Les mantes religieuses n'ont pas besoin de boire, mais il peut être utile de placer un petit bol d'eau au fond de son habitat pour garder l'air suffisamment humide.
La mante ne mange que des proies vivantes. Elle chasse des insectes de toutes sortes : criquets, sauterelles, mouches, abeilles, cousins, papillons … Elle peut s'attaquer aussi à des araignées.
La femelle mante, assoiffée de sang, arrache sans pitié la tête du pauvre mâle lors de l'accouplement. Oui, oui. C'est documenté, ça arrive. Ça s'appelle du cannibalisme sexuel, et la mante n'est pas la seule affamée à faire ça.
La mante religieuse adulte ne passe pas l'hiver. Quelques semaines après la ponte, la femelle meurt, les mâles meurent en novembre dès que le froid arrive.
Dans l'habitat de la mante, il est possible de mettre du substrat (humus de coco, sable, écorce). Cela permet de conserver l'humidité, surtout pour l'Hymenopus. Les 2 autres espèces peuvent vivre sans substrat ce qui vous facilite le nettoyage.
La mante religieuse fréquente les buissons, les jardins, les champs et les plaines herbeuses, ainsi que les abords des forêts et des lacs.