L'État est également responsable de faire régner la justice car la justice dérive de la raison, son symbole est même celui d'une balance où l'on pèse deux parties, ce qui nous rappelle fortement la dialectique art de peser le pour et le contre d'une proposition.
Le bon juge fait régner la justice en appliquant le droit contenu dans ces codes.
L'État se définit comme l'ensemble des institutions qui exercent une autorité sur les individus, et notamment une autorité juridique. L'État fait la loi : c'est donc bien à lui de décider de ce qui est juste, c'est-à-dire de ce qui est légal.
Pas de justice sans État
Sans État, il n'y a pas de lois, à l'exception des lois de la nature. Le droit du plus fort, qui donne à celui qui a davantage de puissance, le droit de dominer les autres est généralement revendiqué par les super-méchants (Galactus, Ultron…), comme ce qui justifie leur ambition.
La justice n'est pas juste car ce n'est pas son rôle m'a t'on appris à la fac. La justice serait une sorte de ciment social, conforme à la société dans laquelle elle vit. Exit le rôle de Zorro redresseur de torts, nous ne serions que de l'huile dans les rouages de notre société.
La justice française juge plus sévèrement les plus faibles si l'on raisonne à situation équivalente, révèle une étude réalisée à partir de plusieurs milliers de décisions de justice. L'analyse de Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités.
la loi est-elle toujours juste et 2. faut-il laisser autre chose que soi ( et sa raison) distinguer ce qui est juste, de ce qui ne l'est pas. 3. si c'est la loi qui définit ce qui est juste alors on pourrait penser que la légalité, la conformité à la loi suffit pour être juste.
Les grands principes de la justice
La justice est indépendante car séparée des pouvoirs (exécutif et législatif), gratuite, égale et ouverte à tous sans aucune discrimination.
La Justice fait respecter les règles de la vie en société. Elle sanctionne les actes et comportements interdits par la loi, mais pas seulement ! Elle protège les personnes les plus fragiles comme les enfants. Elle est aussi là pour mettre fin à des conflits*.
« Un corps parfait de personnes libres qui se sont jointes ensemble pour jouir paisiblement de leurs droits et pour leur utilité commune » – cette définition de l'État selon Grotius est proche de celle des théologiens ; elle la dépasse toutefois sur les fondements.
En d'autres termes, c'est bien la loi (et elle seule) qui définit ce qui est juste, puisqu'il n'y a pas de justice sans loi : hors la loi, il n'y a que le règne de la force, et la force ne fait pas le droit.
II/ Il est juste de défendre ses droits par tous les moyens
L'homme est parfaitement légitime à défendre ses droits et son individualité contre une société qui l'enferme et l'aliène. Nietzsche est un farouche défenseur de l'individu et de sa liberté. Chacun doit pouvoir défendre ses droits s'ils ne sont pas respectés.
Justice et droit semblent donc à première vue indissociables. Le juste est ce qui est légal et ce qui respecte la loi prescrite par le droit. La justice est donc la conformité aux prescriptions des lois, afin de protéger les individus des injustices qu'ils subissent dans leurs rapports aux autres.
L'État est également responsable de faire régner la justice car la justice dérive de la raison, son symbole est même celui d'une balance où l'on pèse deux parties, ce qui nous rappelle fortement la dialectique art de peser le pour et le contre d'une proposition.
(La loi est injuste quand elle s'éloigne d'une exigence de justice. La loi (positive) en étant subordonnée à la Justice, ne fait qu'exprimer une exigence supérieure.
la justice civile règle les conflits entre particuliers (exemples : divorce, bail d'habitation, consommation, etc.) ; la justice pénale règle les conflits qui impliquent une infraction à la loi pénale ; la justice administrative règle les conflits entre administrations, et entre un particulier et une administration.
La Justice et le principe de séparation des pouvoirs. L'indépendance de la Justice. Glaive et balance, les 2 pouvoirs de la justice. Le principe de gratuité de la justice.
Il existe deux types de justice. La justice traditionnelle, qui prend de nombreuses formes, et la justice moderne, celle dont on parlera dans ce focus.
1On souligne souvent, pour critiquer les institutions de la V e République, le fait que la Justice n'est pas présentée comme un « pouvoir » mais, d'après le texte même de la Constitution, comme une « autorité ». C'est en effet son titre VIII : « De l'autorité judiciaire ».
On doit à Aristote une distinction essentielle entre deux aspects de la notion de justice : une justice relative, individuelle, qui dépend d'autrui et une justice globale et communautaire. La première est une vertu ; la seconde concerne les lois et la constitution politique et relève de la raison.
Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés. La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l'institution judiciaire.
Ce monopole est important car il signifie qu'aucune autre autorité ne peut rendre la justice. On constate depuis quelques années l'apparition de justices privées > le monopole n'est plus absolu. Institution judiciaire critiquée pour sa lenteur notamment, son coût, et le fait qu'elle est publique.
Le sens de la justice est donc la faculté de juger, mais considérée quant au résultat de l'exercice de juger le juste et l'injuste, c'est-à-dire comme la reconnaissance des déterminations qui définissent ce qui est juste et ce qui est injuste.
La loi définit ce qui est juste.
Réaliser la justice, c'est attribuer à chacun ce qui lui revient. Le rôle de la loi est de permettre à chacun d'exercer sa liberté, ce qui exige de poser des limites. Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs.
L'exemple le plus célèbre de loi injuste est donné dans Antigone , la pièce de Sophocle. Créon, le roi de Thèbes, a fait mettre à mort Polynice, le frère d'Antigone, et interdit à quiconque d'enterrer son cadavre, le laissant à l'air libre.