Les cauchemars sont un héritage de nos lointains ancêtres qui aide à réguler les émotions négatives auxquelles on peut faire face. Ils sont donc très utiles au bon fonctionnement de nos capacités cérébrales au quotidien.
Il est normal d'avoir de nombreux cauchemars suite à un événement traumatique. Néanmoins, les cauchemars deviennent problématiques lorsqu'ils sont trop récurrents (un cauchemar par semaine, voire plusieurs par nuit) et persistent dans le temps, généralement au-delà de six mois.
Les causes possibles sont le stress, la contrainte, les médicaments, la fièvre, la grossesse ou les traumatismes... Il en résulte que le lendemain on est fatigué pendant toute la journée. Dans certains cas, les cauchemars peuvent même mener à l'insomnie chronique.
Communément, un cauchemar est un mauvais rêve. Le rêve, comme le cauchemar, consistent en les manifestations de l'activité cérébrale durant la nuit. Il apparaît durant la phase de sommeil paradoxal, la dernière phase du cycle de sommeil.
Selon certains experts, les cauchemars sont le reflet amplifié de situations vécues ou d'émotions ressenties qui ont une connotation négative. Ainsi, une personne ayant vécu un traumatisme, comme une agression sexuelle peut revivre ce moment maintes et maintes fois à travers ses rêves.
Si la cause du cauchemar n'a pas connue, une autre méthode a fait ses preuves : la thérapie cognitivo-comportementale, grâce à l'aide d'un·e thérapeute. Le but consiste à restructurer mentalement une image effrayante et récurrente des cauchemars.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
Les conséquences de cauchemars
Les cauchemars chroniques peuvent par contre causer des troubles du sommeil récurrents et ainsi affecter la qualité du sommeil. Le sommeil n'est plus récupérateur et la qualité de vie est perturbée (fatigue, irritabilité, inattention, anxiété).
"Il est possible que les cauchemars servent à simuler des menaces afin de nous aider à nous y préparer", analyse-t-il. Autre explication avancée : ces mauvais rêves nous aideraient aussi à mieux assimiler nos émotions.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Ne terminez pas votre nuit dans son lit ou à côté de lui s'il vous a appelé après avoir fait un cauchemar. S'il a la télévision dans sa chambre, veillez à ce qu'elle reste éteinte toute la nuit. Mieux encore, mettez la dans une autre pièce !
Les cauchemars apparaissent après 1 an, vers 18 mois, mais les bébés font des rêves très tôt. Il faut bien faire la différence entre les terreurs nocturnes, qui surgissent plutôt en début de cycle pendant le sommeil paradoxal, et les cauchemars qui apparaissent en deuxième partie de la nuit, après 3h du matin.
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Les causes et conséquences des terreurs nocturnes
Elles sont toutefois facilitées par différents facteurs : une prédisposition génétique, une privation de sommeil, une activité physique intense, des éléments psychologiques comme les facteurs de stress, de la fièvre, la consommation d'excitants avant le sommeil.
La théorie de la Gestalt sur les rêves - Selon cette théorie, les rêves répétitifs sont le reflet du déséquilibre psychique actuel de la personne. En transmettant ce déséquilibre à la conscience par le biais du rêve récurrent, il est possible pour la personne de retrouver son équilibre intérieur.
Les réveils en milieu de nuit concernent la majorité des insomniaques. En cause, d'après les experts, des troubles comme l'apnée du sommeil, un reflux gastro-oesophagien, les bouffées de chaleur liées à la ménopause ou l'envie d'uriner chez les hommes âgés ayant des problèmes de prostate.
L'origine de nos problèmes de cauchemars s'appelle l'asymétrie frontale alpha. Il s'agit d'un déséquilibre entre les deux parties du cerveau. Autrement dit, ce phénomène se produit lorsqu'on utilise plus un hémisphère que l'autre. Dans le cas des mauvais rêves, c'est la partie droite qui est sur-sollicitée.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
De nombreuses études ont démontré qu'il existe une corrélation entre notre position de sommeil et le type de rêves que nous faisons. Selon une étude réalisée sur 63 personnes, on constate que 40.9 % des personnes dormant sur le côté gauche faisaient des cauchemars terrifiants contre seulement 14.6 % du côté droit.
Quels sont les symptômes d'une paralysie du sommeil ? Au cours d'une expérience de paralysie du sommeil, la personne se réveille sans pouvoir bouger, ni parler. Les seuls muscles actifs sont les muscles oculaires et les muscles respiratoires. La sensation est similaire à celle d'un rêve éveillé.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Vous vous réveillez entre 1h et 3h du matin
Votre réveil durant cette tranche horaire, peut s'expliquer par une consommation excessive d'alcool ou de café. Pour éviter cela, il est ainsi conseillé de boire beaucoup d'eau et de manger sainement.
Il faut donc attendre 6 ou 7 ans pour que les rêves s'apparentent à ceux de l'adulte ; c'est à cet âge que le dormeur s'implique émotionnellement et physiquement dans ses rêves. Si la vie onirique du bébé est donc présente dès sa naissance, celle-ci se développe, grandit et se complexifie en même temps que l'enfant.