Le Programme National Nutrition Santé recommande ainsi de ne pas manger du poisson tous les jours : deux fois par semaine suffiraient. Pourquoi ? Bien que le poisson soit source de protéines et qu'il reste en général moins gras que la viande, il contient également moins de fer.
Une consommation élevée de poisson est associée à un risque accru de développer la maladie de Charcot. Le mercure est le suspect principal de ce lien. A consommer avec modération. Les bienfaits du poisson pour l'organisme ne sont plus à démontrer.
Pourquoi une trop grande consommation de poisson peut-elle être néfaste ? Les poissons peuvent être contaminés par des polluants présents dans l'environnement dont les dioxines, les PCB ou le méthylmercure, qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé en cas de surexposition.
- d'éviter voire de supprimer les poissons fortement contaminés par PCB ou mercure : l'espadon, le marlin, le siki, le requin, la lamproie comme la lotte, le loup (ou bar), la bonite, l'empereur, le flétan, le brochet, la dorade, la raie, le sabre, le thon.
Les poissons sauvages
Ne plus consommer de thon rouge, de requin et de poisson de grands fonds (comme le flétan, le grenadier ou l'empereur). Eviter les espèces suivantes : bar, cabillaud, carrelet, crevette, églefin, espadon, limande, lotte, merlu, raie, saumon de l'Atlantique, sole, thon (albacore, germon, obèse).
Il recommande donc les poissons gras : le saumon mais aussi la sardine, le maquereau ou encore le hareng et « conseille de manger du poisson maigre et du poisson gras entre 2 et 4 fois par semaine ».
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
La consommation de deux portions de poisson gras par semaine fournit l'équivalent de 300 à 500 mg d'acides gras oméga-3 chaque jour. Cette quantité est celle recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé.
Il faut éviter de manger des gros poissons le soir parce qu'ils sont riches en protéines, elles-mêmes excitantes. "Il faut privilégier les petits poissons comme les sardines, les petits maquereaux, les harengs et saumons" conseille la nutritionniste Alexandra Dalu.
Ceux-ci comprennent le thon frais/congelé, le requin, l'espadon, le marlin, l'hoplostète orange et l'escolier (des renseignements supplémentaires sur la santé sur l'escolier sont présentés dans la feuille d'information de Santé Canada sur l'escolier et la feuille d'information de l'ACIA.
Oui, le poisson peut très bien remplacer la viande pour ce qui est des vitamines du groupe B et des protéines ; le poisson contient en effet entre 15 et 20% de protéines (un beau filet vous apporte 25% des protéines de la journée), pratiquement comme la viande.
Ils sont également riches en micronutriments essentiels à la santé, mais ils présentent des caractéristiques distinctes. Le poisson délivre de la vitamine D, de l'iode - nécessaire au fonctionnement de la thyroïde -, ainsi que du zinc, un antioxydant très protecteur, qui n'existent pas dans la viande.
Ils sont essentiels pour le cerveau et pour le corps de manière générale. Le poisson contient de la vitamine A, B, D, E, ainsi que de nombreux minéraux. Le poisson est la meilleure source de vitamine D : le poisson contient un meilleur taux de vitamine D que dans la plupart des aliments.
Les poissons gras peuvent contribuer à améliorer le sommeil car ils sont une bonne source de vitamine D et d'acides gras oméga-3, deux nutriments qui aident à réguler la sérotonine. La sérotonine est en grande partie responsable de l'établissement d'un cycle fixe de sommeil et d'éveil.
Leur consommation est recommandée par les autorités de santé, car ils sont riches en oméga-3, des acides gras essentiels dont le rôle bénéfique a été prouvé par une multitude d'études, particulièrement pour la santé cardio-vasculaire.
Riche en minéraux : une boîte de sardines contient l'équivalent de 35 % de l'apport quotidien recommandé en calcium. 15 % en fer, 10 % en potassium et 45 % en phosphore. Alliée des sportifs. Grâce à son aide précieuse dans la santé musculaire avec ses protéines de qualité.
Les poissons sont des animaux vertébrés aquatiques à branchies, pourvus de nageoires dont le corps est généralement couvert d'écailles.
Les poissons crus, ou marinés peuvent contenir des bactéries que seule la cuisson peut détruire. Pour éviter tout risque de toxi-infections, les femmes enceintes jeunes enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli doivent éviter d'en consommer.
Le poisson aussi contient beaucoup de tryptophane, surtout les sardines. D'autres espèces, comme le saumon ou le thon, sont riches en vitamine B6, indispensable à la production de mélatonine, hormone qui déclenche le sommeil.
Certains poissons tels que le saumon, le maquereau, le thon ou la sardine sont recommandés lors du repas. Ils sont riches en protéines, essentielles à nos besoins nutritionnels. De plus, ils nous apportent des oméga 3, les bonnes matières grasses, ce qui favorise le sommeil en agissant sur les cellules du cerveau.
Elles nourrissent nos muscles
Il n'y a pas que la viande pour faire le plein de protéines : les sardines en apportent 25 g/100 g de poisson, soit environ un tiers de nos besoins (60 à 80 g/jour selon son poids). Avec en plus de la vitamine B12, impliquée dans la synthèse des protéines, et donc dans la masse musculaire.
La volaille est la viande à privilégier au quotidien selon le PNNS*. Comme de nombreuses viandes de volaille, le poulet possède de qualités pour le corps… et la santé ! Son premier atout : le poulet est riche en protéines (26g/100g) : un plus pour augmenter la masse musculaire (et donc, la performance des sportifs !).
Espadon, requin, marlin, thon, daurade, lamproie comptent parmi les poissons prédateurs qui contiennent le plus de mercure, susceptibles d'endommager le système nerveux central, tandis que les poissons à chaîne courte comme les sardines ou les maquereaux ont des niveaux inférieurs.
Dioxines et PCB : les poissons les plus touchés sont les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite). À consommer une fois par semaine.