Les conséquences de cette situation sont nombreuses : valeur négative de l'entreprise, taux d'emprunt plus élevés, risque de faillite, difficultés pour financer son exploitation par exemple. Il faut alors décider ou non de reconstituer les capitaux propres.
Si le solde est positif, il exprime le besoin de financement stable qui est nécessaire pour financer l'exploitation. Si le solde est négatif, il y a une ressource de financement stable dégagée par l'exploitation de l'entreprise.
Un bilan financier négatif
Si le résultat est négatif, cela voudra dire que l'entreprise n'a plus de marge d'endettement, et que ses dettes à court terme doivent financer celles à long terme, sinon, l'entreprise risquera l'insolvabilité.
Un résultat net négatif signifie que l'entreprise a dépensé plus qu'elle n'a gagné pendant une période donnée. L'entreprise est donc en déficit, et n'a donc pas été rentable pendant son exercice comptable.
On parle de capitaux propres négatifs, lorsque les fonds propres sont inférieurs à la moitié du capital social de la société. On parle également de perte de la moitié du capital social.
Voici ce que prévoit la loi au niveau du capital social minimum pour chaque forme de société : Capital social des SARL (et EURL) : aucun minimum. Capital social des SAS (et SASU) : aucun minimum. Capital social des SA : un montant minimum de 37 000 euros est obligatoire.
A l'extrême, il est possible d'avoir un résultat bénéficiaire alors que la variation de trésorerie est négative.
Un ratio inférieur à 1 est considéré comme bon, car il indique que votre entreprise génère des fonds pour financer ses opérations grâce à ses capitaux propres plutôt qu'en s'endettant.
À la clôture de l'exercice, le résultat positif ou négatif apparaît au bilan, au compte de résultat et dans la liasse fiscale par différence. Il est comptabilisé dans un compte 120 ou 129 selon le sens dès l'ouverture de l'exercice suivant et affecté dans les 6 mois qui suivent la clôture d'un exercice comptable.
L'équilibre du bilan repose sur le principe de l'équilibre financier, où chaque élément du passif correspond à un élément de l'actif. Il permet de connaître le résultat financier de l'entreprise. Pour obtenir le résultat, il faut soustraire le passif de l'actif (actif - passif = résultat).
Plus concrètement, le bilan te permet de connaître la valeur précise de la richesse que tu possèdes, connaître ton patrimoine accumulé, analyser les investissements que tu as réalisés, et les niveaux de dettes. Tu peux aussi déterminer tes besoins : payer les salaires, le loyer, le téléphone etc.
Le bilan est un document qui décrit la santé financière de l'entreprise, à un moment donné, en général la clôture des comptes annuels. Il permet de recenser ce que l'entreprise possède (l'actif) et ce qu'elle doit (le passif), autrement dit les ressources engagées pour financer son actif (capital social, emprunts, …).
Un bilan de compétences sert à faire le point sur votre situation professionnelle. Il rend compte des compétences acquises au cours de vos emplois et de votre parcours professionnel. Il donne aussi une vision des potentielles évolutions et formations auxquelles vous pouvez avoir droit.
Un bilan comptable, outre les colonnes « actif » et « passif », se lit de haut en bas. Les éléments de l'actif sont classés du plus stable au plus liquide. Obligations à l'égard des tiers engendrant une sortie certaine de cash (emprunts bancaires, dettes fournisseurs, dettes fiscales, dettes sociales…).
Pour vérifier la santé d'une entreprise et se prémunir contre les risques d'impayés, toute personne peut demander au greffe du tribunal de commerce un état d'endettement.
La façon la plus simple et la plus rapide d'améliorer votre trésorerie, c'est de demander de l'argent aux partenaires qui vous connaissent le mieux : vos fournisseurs et votre banquier. Votre banquier est là pour vous prêter de l'argent, c'est son métier.
Les réserves d'une entreprise font partie du passif de son bilan. Chaque année, elles sont augmentées par les bénéfices réalisés non distribués. Elles ont un rôle primordial pour la solidité financière de votre entreprise en prévision d'aléas d'exploitation.
Les sociétés doivent affecter chaque année à la réserve légale 5 % du bénéfice net de l'exercice. Cette obligation vaut jusqu'à ce que la réserve légale atteigne 10 % du capital de la société. De réserves statutaires : elles sont prévues lors de la constitution de la société.
Le résultat à affecter est réparti conformément à la décision de l'assemblée générale, sur la base d'un projet de répartition proposé par le conseil d'administration. Elle est constituée annuellement à raison de 5% des bénéfices nets (bénéfices de l'exercice après amortissement des pertes reportées).
L'obligation de tenir une comptabilité relève du code de commerce, il s'agit donc d'une obligation légale. En plus d'être obligatoire (sauf pour les micro-entreprises), elle est fondamentale pour bien gérer son entreprise et permet d'anticiper d'éventuelles difficultés financières.
La diminution de certains frais de fonctionnement et d'investissements secondaires. Le ralentissement de la productivité et de la confiance des équipes.
La fin d'une trésorerie négative : le besoin de financement à court terme. Le financement à court terme est un bon moyen pour combler les trésoreries négatives. Pour cela, vous avez le choix de vous tourner vers des crédits bancaires à court terme, l'escompte (une fois de plus), l'affacturage.
Une insuffisance des liquidités disponibles pour payer les factures à temps. Souvent dû à de mauvaises prévisions ou à l'incapacité à prévoir les dépenses futures. L'impossibilité d'obtenir des crédits ou des prêts auprès des banques ou d'autres prêteurs.