L'état de mal épileptique convulsif est le trouble convulsif le plus grave et est considéré comme une urgence médicale, car la convulsion ne s'arrête pas. Les décharges électriques se produisent dans tout le cerveau, provoquant une crise tonico-clonique généralisée.
Une crise de convulsions est une contraction brutale et involontaire d'un ou plusieurs muscles (spasmes musculaires). Elle peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes. D'origine souvent neurologique, les crises traduisent une souffrance cérébrale, s'accompagnant d'une perte de connaissance.
Si chez les enfants, une fièvre brutale et importante cause fréquemment des convulsions. Bien que les adultes puissent aussi être victimes de ce symptôme en présence de fièvre. À l'origine, une activité exagérée de plusieurs neurones, qui se mettent à décharger leur influx nerveux simultanément.
Les convulsions fébriles concerne les jeunes enfants : 2 à 5 % des enfants de moins de 5 ans font une crise de convulsions fébriles lors d'une forte fièvre. Elle survient le plus souvent entre 1 et 3 ans, avec un pic vers 18 mois. Elle devient rare après 2 ans car le cerveau est alors moins sensible à la fièvre.
Donner du PARACETAMOL après la crise, faire boire de l'eau fraîche si l'enfant est strictement normal, mettre des compresses d'eau fraîche sur le front et le crâne, Mais ne surtout pas mettre l'enfant dans un bain tiède ou frais. Appeler le SAMU si c'est la première crise ou si la crise dure plus de 15 minutes.
Épileptiques : Ces convulsions n'ont aucun déclencheur apparent (c'est-à-dire elles ne sont pas provoquées), et elles surviennent au moins deux fois. Une seule crise de convulsions n'est pas considérée comme de l'épilepsie. Les convulsions épileptiques sont appelées trouble convulsif ou épilepsie.
Pour éviter l'apparition des crises convulsives, il faut traiter la fièvre. Si la température est inférieure à 38,5, on ne fait rien (dans la fourchette de température comprise entre 38°C et 38,5°C, la fièvre reste un élément favorable de défense contre les infections).
Pour prévenir les convulsions fébriles, il faut vérifier la température de votre enfant avec un thermomètre et selon la méthode appropriée pour son âge. La prise de tem- pérature rectale étant généralement la plus appropriée.
L'épilepsie en France
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
L'état de mal épileptique est une urgence médicale qui peut, tôt ou tard, causer des dommages au cerveau. Il survient lorsqu'une crise se poursuit pendant une longue période (plus d'une demi-heure) ou lorsque l'enfant a plusieurs crises rapprochées sans qu'il puisse reprendre connaissance entre celles-ci.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
Il est démontré que le lorazépam et le midazolam sont plus efficaces que le diazépam ou la phénytoïne en première intention pour le traitement des convulsions. Si les convulsions n'ont pas cessé dans les cinq minutes suivant une dose unique de benzodiazépine, il faut en administrer une deuxième.
Les convulsions sont des secousses et/ou raidissements musculaires violents, involontaires impliquant une grande partie du corps. L'épilepsie n'est pas un trouble spécifique, mais fait référence à une tendance à souffrir de convulsions fréquentes qui peuvent avoir une cause identifiable ou non.
Résumé Les crises convulsives résultent des interactions synchrones de populations neuronales corticales qui déchargent de manière intermittente et anormale. Les étiologies des convulsions de l'adulte sont très nombreuses.
La phase tonique s'étend sur 1 à 2 minutes. Elle consiste en une contraction de tous les muscles, provoquant parfois une morsure de la langue. La phase clonique dure environ 20 secondes. Elle se caractérise par des séries de contractions musculaires diffuses et irrégulières, avec un blocage de la respiration.
Elles peuvent entraîner d'importantes séquelles neurologiques à tout âge. En effet, durant une crise prolongée, certaines zones du cerveau manquent d'oxygène. De plus, des dommages peuvent être causés aux neurones en raison de la libération de substances excitatrices et de catécholamines associées au stress aigu.
Crassocephalum bauchiense (Asteraceae) est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de l'épilepsie et de certains troubles neurologiques.
Certaines personnes épileptiques ressentent des symptômes annonciateurs de la crise qui vient : ce phénomène d' « aura » peut se traduire par des hallucinations, de la nervosité ou de l'irritabilité, un sentiment de peur ou des impressions de « déjà-vu ».
On estime que la durée de vie moyenne d'une épilepsie est de 12 à 15 ans. Certaines formes sans gravité guérissent toujours alors que d'autres ne connaîtront jamais de rémission spontanée. On distingue en fait quatre types d'épilepsie : L'épilepsie spontanée bénigne (20 à 30 % des cas).
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
Origines. Selon les études, l'absence épileptique serait liée à des facteurs génétiques et environnementaux. L'élément retenu est notamment le manque de sommeil, mais aussi le stress ainsi que le faible taux de glucose et l'exercice intensif.
Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.