En effet, les neurosciences nous apprennent que laisser pleurer un bébé est non seulement mauvais pour son développement cérébral, mais est aussi dommageable à long terme.
« Tout dépend de l'âge et de la situation de l'enfant en question, répond la psychologue spécialiste de l'attachement Marie Danet. Tout d'abord, effectivement, on ne laisse jamais pleurer un tout petit bébé, jusqu'à environ 6 mois, un an, en fonction de l'enfant et de son histoire.
Essayez de ne pas laisser votre bébé pleurer seul. Au contraire, nous vous conseillons de l'accompagner, pour lui apprendre qu'il peut compter sur vous : câlinez-le, parlez-lui, touchez-le… Mettez en place un rituel du coucher, qui agira alors comme un cadre rassurant sur votre bébé.
Qu'est-ce que la méthode 5-10-15 ? Principe : Attendre 5 minutes avant de venir voir un enfant qui se réveille ou se met à pleurer. Lui parler sans le prendre dans ses bras puis repartir. Attendre ensuite 10 puis 15 minutes avant de répéter l'opération.
Il arrive qu'entre 6 et 12 mois, certains bébés recommencent à se réveiller la nuit. C'est la période normale d'angoisse de séparation. Vous aurez peut-être aussi observé que le jour, il réagit plus fortement lorsque vous le quittez, lorsque vous changez de pièce ou lorsque vous le mettez au lit.
Le prendre tendrement contre notre poitrine, en l'entourant doucement de nos bras et de nos mains, permet souvent qu'il se sente en sécurité et commence à s'apaiser. On peut aussi, par exemple, essayer de : Le bercer, lui faire un câlin. Rechercher un environnement calme et diminuer les sources de lumière.
L'angoisse de séparation est une étape normale du développement des enfants qui survient vers l'âge de 8 mois et se termine vers l'âge de 18 mois. Lors de cette période, votre bébé est rassuré par votre présence. C'est pourquoi il peut réagir lorsqu'il est séparé de vous.
En général, les bébés commencent à développer la capacité de s'endormir seuls autour de 3 à 6 mois, mais cela peut prendre plus de temps pour certains bébés.
Préconisée à partir de 12 mois, la méthode 5-10-15 est souvent suggérée aux parents par les médecins.
En d'autres termes, un enfant s'endort se façon autonome lorsqu'il est capable d'être posé éveillé dans son lit et de s'endormir par lui-même.
Ces pleurs peuvent souvent apparaître parce qu'il a mal au ventre ou parce qu'un rot est bloqué. Vers l'âge de 6 mois, ils peuvent s'expliquer par une poussée dentaire. Ce n'est pas toujours facile mais il s'agit alors de trouver où se trouve cette douleur et de la soulager lorsque c'est possible.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
Le pédiatre nous conseille de le laisser pleurer 3 ou 4 heures d'affilées si besoin sans intervenir du tout et de le faire sur plusieurs nuits de suite si nécessaire. Je cite ses propos « au bout d'un moment il s'épuisera, et comprendra qu'il doit dormir ».
C'est entre 8 à 12 mois qu'on peut commencer à gronder son bébé car c'est durant cette période qu'il commence à grandir, à acquérir des connaissances et à comprendre certains mots. Ses capacités de mémoire s'accroissent et c'est donc cette raison qu'on peut commencer à le gronder puisqu'il s'en souviendra par la suite.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines. Avant l'acquisition de la parole ou de la langue des signes, le bébé n'a pratiquement que le pleur pour s'exprimer.
Un petit bain relaxant, un massage doux sur le dos, une berceuse, des câlins sur fond de musique douce ou de bruit blanc peuvent tout à fait participer au coucher et à endormir bébé.
Prenez une profonde expiration tout en expulsant tout l'air de vos poumons. Inspirez par le nez, en gardant la bouche fermée et comptez mentalement jusqu'à 4. Retenez l'air dans vos poumons en comptant mentalement jusqu'à 7. Expirez par la bouche pour un décompte mental jusqu'à 8.
Jouez par exemple ensemble par terre dans le salon, construisez une tour ou une maison avec des cubes en bois, jouez à la poupée ou chantez une comptine en y ajoutant des gestes. Ces moments passés ensemble sont importants pour votre bébé de 15 mois mais il est possible que vous vous amusiez autant que lui !
Ne pas intervenir d'emblée et le laisser un peu crier pour lui donner une chance de se rendormir seul. Au bout de 5 à 10 minutes selon l'intensité des cris allez le voir et câlinez le un peu puis reposez le. Au bout de quelques nuits, cela va aller mieux.
Une bonne routine du dodo amène votre enfant vers le sommeil grâce à des gestes réconfortants, apaisants et plaisants qui se répètent soir après soir (ex. : mettre le pyjama, brosser les dents, raconter une histoire). Elle doit aussi être faite au bon moment, soit avant l'apparition des signes de fatigue.
Autre solution : poser bébé dans son lit et rester à côté de lui pour qu'il s'endorme, quand il manifeste des signes de fatigue. Vous pouvez également poser votre main sur son ventre pour le rassurer.
Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.
En effet, à partir de 8/9 mois, bébé comprend qu'il ne forme pas une seule et même personne avec sa maman. Mais qu'ils sont deux être séparés. Il va entrer dans une période durant laquelle il découvre la peur de perdre l'un ou l'autre de ses parents dès qu'il le quitte des yeux.
Certains enfants crient et ont des crises de colère, refusent de quitter le giron de leurs parents et/ou se réveillent la nuit. La peur de la séparation est une étape normale du développement et débute typiquement vers 8 mois, elle atteint une intensité maximale entre 10 et 18 mois et disparaît généralement à 24 mois.